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Sujets que j’ai initiés

ABONNEZ-VOUS A L’HUMA AVANT QU’IL NE SOIR TROP TARD !

04 juillet 2007 - 23:32

L’Humanité : Patrick Le Hyaric – 29 juin 2007

La crise de la presse et la situation de l’Humanité

Depuis plusieurs années, la presse écrite quotidienne nationale et une partie de la presse régionale affrontent une crise profonde du fait de l’augmentation continue des coûts et charges de production, un recul de la lecture et des concurrences inégales avec le lancement des journaux gratuits et internet.

Tous les journaux ont donc creusé leur déficit au fil des ans et se sont retrouvés en situation de “ sous-capitalisation ”. Pour y remédier certains d’entre eux ont ouvert encore plus leur capital à des sociétés industrielles ou financières (exemple Libération, Le Monde, Le Progrès de Lyon). D’autres ont carrément été rachetés (Le Figaro, France Soir). Mais au total, la quasi totalité de la presse écrite nationale et régionale est devenue la propriété de quelques familles du capital privé (Lagardère, Bouygues, Arnault, Dassault, Bolloré, Pinault). Un conflit se développe en ce moment à propos du rachat du journal économique “ Les Echos ” qui risque d’être vendu.

L’Humanité subit ces mêmes contraintes.

Les emprunts qu’elle a du contracter en 2000/2001 pour faire face aux difficultés de l’époque, grèvent chaque année le budget d’environ 400 000 euros alors que nous n’arrivons pas depuis cinq ans à rembourser le capital.
La seule inflation (augmentation naturelle des prix) pèse pour 600 000 euros par an.
Nous avons subi une augmentation des dépenses de papier de 30% en 2006.
Les coûts d’impression, de transport et de distribution augmentent également chaque année de 4 à 5%.
De nouveaux risques d’augmentation des coûts de distribution existent avec une réforme des nouvelles messageries de la presse (qui fournissent les marchands de journaux) et une augmentation des tarifs postaux. Une étude économique montre que pour un journal vendu 1,20 euros, avec la diffusion actuelle, les coûts de production se décomposent ainsi :

Prix de revient d’un journal : Composition 0,16 centimes d’euros Papier 0,07 Impression 0,11 Commission/vente 0,03 Routage/transport 0,14 Frais/invendus 0,02 Frais postaux 0,08 Frais personnels 0,48 Frais fonctionnement 0,14 Amortissement 0,03 Charges financières 0,04 Total 1,30 euros

Ainsi sur chaque journal vendu, nous perdons 0,10 centimes d’euros. A cela il faut ajouter les Dans ces conditions, on voit aisément qu’il est impossible d’obtenir l’équilibre économique avec la diffusion actuelle. L’Humanité Dimanche, dont la diffusion avoisine les 80 000 exemplaires/semaine dégage des marges financières qui compensent une petite partie de nos pertes annuelles. 

Mais pour obtenir l’équilibre pour l’Humanité Quotidienne, il faudrait vendre au moins 60 000 exemplaires/jour c’est-à-dire qu’il faudrait gagner au moins 12 000 exemplaires/jour. S’il s’agissait d’abonnés, il faudrait les gagner sans coût supplémentaire, c’est-à-dire de manière militante.

Des efforts importants ont été faits ces dernières années
La diffusion moyenne est passée de 46 000 exemplaires en 2002 à 52 500 en mars 2007.
La relance de l’Humanité Dimanche est un succès.
Le développement de l’Humanité des débats le samedi nous ouvre des possibilités nouvelles de conquête de lecteurs.
Plusieurs grandes souscriptions ont été réussies l’an passé. 1 800 000 euros, auxquels il faut ajouter un prêt de 800 000 euros auprès des lecteurs.
Par contre, il faut avoir conscience que la Fête de l’Humanité a été lourdement déficitaire en 2006, près de 150 000 euros.

D’autre part nous avons mené la bataille politique pour que l’Etat reconnaissance et défende le pluralisme de la presse. Nous avons notamment agi pour le doublement de l’aide publique aux quotidiens à faibles ressources publicitaires, pour une renégociation de nos emprunts. Cela nous est refusé. Cette bataille politique pour que l’Etat soit garant du pluralisme de la presse doit se poursuivre et s’amplifier.

D’autre part, l’Humanité est spoliée en matière de communication publicitaire. L’insuffisance de recettes publicitaires alourdit forcément les coûts et les déficits du journal.

Les déficits accumulés ces dernières années font que depuis l’année 2005 déjà, l’entreprise a perdu son capital. Depuis cette date, nous avons recherché une multitude de solutions pour reconstituer le capital et rétablir les fonds propres de l’entreprise. Tous nos efforts ont été entravés : renégociation des emprunts, recherche de crédit bail sur notre bâtiment, recherche de tour de table partenariat. Nous n’avons donc pas pu le faire. Nos déficits ont continué à s’accumuler, même si en 2006 nous avons amélioré notre situation.

La déficit d’exploitation en 2005 était de 3 182 669 euros. Nous avons fait moins de déficit en 2006, -935 026 euros, grâce notamment à la souscription et aux bons résultats de l’Humanité Dimanche. Mais tous ces déficits se cumulent, année après année. Et les premiers mois de 2007 montrent que nous risquons, une fois de plus, un déficit de plus d’un million d’euros, alors que nous avons compressé tous nos coûts de fonctionnement interne.

Or, dans une période de recomposition politique, de concentration et de redisposition des médias, le mouvement progressiste aura plus que jamais besoin de l’Humanité. Il faut donc créer aujourd’hui les conditions, non seulement de la survie de l’Humanité, qui est déjà un grand enjeu, mais au delà il faut travailler à une relance éditoriale, à une relance de développement du journal, notamment de sa diffusion et de la réussite de la Fête de l’Humanité. Celle-ci nécessite des moyens financiers que nous n’avons pas aujourd’hui. En même temps, tout doit être fait pour défendre l’indépendance de l’Humanité. C’est dans ces conditions -obligation impérative de recapitaliser l’entreprise et relance des titres- que nous sommes conduits à envisager, aujourd’hui, sous cette contrainte, la vente de l’immeuble de Saint-Denis.

La loi nous y oblige sinon le risque d’un dépôt de bilan peut nous menacer. 

En même temps, nous proposons un effort particulier pour la réussite de la Fête de l’Humanité avec la diffusion et le paiement à l’Humanité du bon de soutien à l’Humanité donnant droit à l’entrée de la Fête. Une campagne d’abonnement militant de découverte à l’Humanité et à l’Humanité Dimanche va être lancée.
1 mois – 20 euros pour l’Humanité quotidienne et l’Humanité Dimanche
3 mois – 30 euros pour la seule Humanité Dimanche. L’objectif est de réaliser 5000 abonnements sur chacun de ces projets d’ici fin décembre 2007.

Des dispositions d’organisation concrètes doivent être prises en ce sens dans chaque département, le maximum de localités et d’entreprises pour réussir une telle campagne militante. Dans le même temps, nous allons relancer, dans le cadre de la Fête de l’Humanité, notre campagne de lecture de l’Humanité par les jeunes que est baptisée “ Libres échanges ”.

Nous allons également relancer le site internet du journal. Ses principales fonction seront : * La mise en ligne et en archives du journal * La mise en débat de nos contenus, avec des forums thématiques en permanence –à partir de l’Humanité des débats-, la possibilité pour le lecteur de “ réagir à un article ” et de “ lire les réactions ”… * Le développement du courrier des lecteurs et d’un fil rouge social, culturel et citoyen. Ces nouveaux services s’enrichiront mutuellement avec le fil rouge et le courrier des lecteurs de l’Humanité, ainsi que le forum des lecteurs de l’Humanité Dimanche. * L’animation du site des jeunes correspondants “ Libres échanges ”. * Le développement de la promotion du journal et de l’Humanité Dimanche par une animation visuelle et de communication quotidienne. Une newsletter sera également disponible pour promouvoir nos activités. * La mise en place progressive d’une plate-forme européenne d’articles de presse, en partenariat avec les journaux progressistes européens, la mise en valeur de l’Humanité en anglais, en russe et en espagnol. * Le développement d’une boutique en ligne pour la vente de nos hors-série, la diffusion de la vignette de la Fête de l’Humanité, la paiement en ligne d’abonnements à l’Humanité et à l’Humanité Dimanche, la vente de produits dérivés. * Le développement des services pour la diffusion militante, matériel de promotion à télécharger, possibilité de changer sa commande.

http://www.humanite.fr/

Allez, je me lâche... j'ai confiance !

23 mai 2007 - 00:01

Bien évidemment, nous ne sommes plus en 1920, et en conséquence, les raisons qui font que le peuple français a aujourd’hui besoin d’un parti communiste sont beaucoup plus fortes et nécessaires qu’à cette époque.

Encore convient-il de souligner, ou plutôt de rappeler, que le communisme n’est pas né en Russie en tant que projet de société, mais en France dans les prolongement de la Révolution française.

Garaudy, en son temps, quand il était encore membre du PCF et y exerçait des responsabilités, avait édité un ouvrage qu’il avait intitulé : "Les sources françaises du socialisme scientifique ", car il se qualifiait encore de cette façon à cette époque. D’ailleurs Marx lui-même avait souligné que ce qu’il avait refusé d’appeler le marxisme avait trois sources : au plan politique le socialisme/communisme français, au niveau philosophique la philosophie allemande, notamment celle de Hegel ( la dialectique ) et l’économie politique anglaise, notamment Smith et Ricardo.

C’est donc en quelque sorte un "accident de l’histoire" si cela semble se concrêtiser en Russie, je dis "semble" parce que aucune condition ne semble réalisée pour ce faire, à commencer parce que c’est un pays qui sort à peine du servage et de l’arrièration, qu’il n’y a pas de classe ouvrière ou qu’elle est très minoritaire et qu’elle sera décimée par la Révolution et ses affrontements... Au fond, l’échec final n’était-il pas dans ces conditions initiales ? Je pense que l’on n’a pas fini d’en discuter !

Par contre, 1920 et le Congrès de Tours en France, ce n’est pas fortuit. Il y a ce mouvement de fond qui vient de la fin du 18eme siècle, se développe ( mais pas de façon linéaire ) tout le 19eme et qui va se concêtiser dans la création du PS avec deux grands courants en son sein, pour schématiser Guesde et Jaurès car c’est beaucoup plus complexe. Que ces deux courants se séparent en 1920 à la faveur de ce qui s’est passé en Russie, c’est plutôt l’opportunité, le facteur déclenchant d’un aiguisement des luttes internes consécutives à l’intensité des débats relatifs aux causes de la guerre de 1914/1918 et aux positionnements de la social-démocratie en l’occurence, ralliée dans chaque pays aux intérêts des bourgeoisies nationales.

Bien évidemment, ces conditions concrêtes internes ont par la suite été occultées, voire subordonnées, à ce qui se passait en Russie, puis en URSS. Combien de situations favorables à des changements ont-elles été ignorées sciemment !

Par exemple, les opportunités offertes à la Libération ne sont-elles pas bridées par les accords de Yalta, en fait le partage, notamment de l’Europe, en "zones d’influence" qui interdiront jusqu’en 1989 les évolutions propres à chaque pays, y compris en France ?

Par exemple encore, les potentialités du mouvement de 1968 ont-elles trouvé leur exutoire normal dans les seuls acquis sociaux mêmes si ces derniers n’ont pas été négligeables ? Si les acteurs populaires de ce mouvement avaient véritablement trouvé satisfaction dans ces résultats, pourquoi auraient-ils considéré utile de sanctionner "la gauche" et plus particulièrement le PCF qui l’a été très sévèrement aux élections qui ont immédiatement suivi ?

Certes, on ne refait pas l’histoire avec des "si" mais il convient de chercher à comprendre les ressorts et les motivations des acteurs à ces différentes époques et pourquoi l’histoire a pris tel ou tel cours et non point tel autre.

Cela étant, je considère que l’apport du PCF à la société française a été conséquent. Certes rien n’est jamais unilatéral, il y a eu des occasions ratées, des défauts, des erreurs, mais se sont les peuples qui font l’histoire et non les partis ou les forces politiques. Le potentiel de confiance qui est longtemps manifesté au PCF par le peuple français, au moins jusqu’en 1981, est le témoignage de la reconnaissance de son utilité.

Pourquoi alors le phénomène de son affaiblissement s’enclenche-t-il ? En fait s’il a su toute une période et à des moments cruciaux être en phase avec le peuple français, ses besoins, ses aspirations, ce n’est plus le cas dès avant 1958 où il ne pressent pas les changements qui interviennent dans la société française. En 1958, les Français plébiscitent le retour de de Gaulle et aux élections de novembre 1958, le PCF se retrouve avec 10 députés.

En 1968, en juin, dans le prolongement de ce que j’ai dit, il a 34 élus. Il a annoncé que le programme commun pour lequel il se battait déjà depuis plusieurs années n’étant pas signé il n’y avait pas de politique de changement alternative, à un moment il fallait en conséquence cesser le mouvement de grèves, d’occupation des usines et lieux de travail et de manifestations et reprendre le travail en engrangeant le maximum d’acquis sociaux.

Malgré l’avertissement fort qu’a constitué le résultat des élections et qui manifestement n’est pas compris, le PCF va désormais mettre tous ses espoirs dans une seule stratégie, celle que l’on nomme du "programme commun" dont la signature intervient en juillet 1972, après que le Comité Central de l’époque se soit longuement et fortement interrogé pour savoir s’il fallait le ratifier ou non , ce qui est significatif des craintes qui pouvaient à juste titre être perceptibles.

Pour l’essentiel, la signature va offrir une sorte de virginité politique au PS qui s’était discrédité tout au long de la 4eme République et lors des débuts de la 5eme avec un sommet aux élections présidentelles de 1969 et le désastreux résultat de Gaston Defferre, alors que Jacques Duclos sauve brillamment la mise pour le PCF. François Mitterrand ne "mégotte"pas pour gauchir son langage.

N’a-t-il pas déclaré alors qu’il fallait "rompre avec le capitalisme" ? Mais quelques semaines plus tard au Congrès de Vienne de l’Internationale socialiste, il explique aux responsables des autres PS qu’il a signé le programme commun dans l’espoir et avec l’objectif de "piquer" trois à quatre millions d’électeurs au parti communiste !

De fait, aux présidentelles de 1981, Mitterrand et le PS, pour la première fois depuis la Libération, passent devant le PCF et son candidat Georges Marchais, et l’engrenage de l’affaiblissement va se poursuivre quand Mitterrand abandonne très vite le contenu du programme commun en déployant ce qu’il appelle "la pédagogie du renoncement" pour passer à un social-libéralisme qui est alors dans l’air du temps et qui va permettre au PS de renouer avec son rôle et ses traditions de "meilleur serviteur" du capitalisme tel que Blum l’avait claironné en son temps.

Dès lors, le PCF n’a pas su, voulu, ou pu élaborer une stratégie qui lui permette de sortir de cette situation connue comme celle de "l’union de la gauche" dans laquelle, bon gré, mal gré, il s’est enfermé et qui l’a amené, par sa participation à différents gouvernements de "gauche" à cautionner cette politique du PS, à cesser progressivement d’exprimer les besoins et aspirations des couches populaires, le summum ayant été atteint avec la participation au gouvernement Jospin, très sévèrement sanctionné en 2002.

Aussi il m’apparaît que le moment principal de la "rupture" pour le PCF, c’est l’élection présidentielle de 1981 comme concrêtisation de la signature du programme commun en 1972.

Certes, la disparition de l’URSS dans ce contexte n’a rien arrangé mais je suis persuadé que les causes principales de l’évolution du PCF se trouvent dans les contextes internes à la société française et dans la politique et la stratégie qui ont été celles du PCF dans ces situations, jusqu’au moment où la "direction" a décidé de faire disparaître le PCF comme acteur de la dernière campagne électorale mais de lui en faire endosser les résultats, ce qui est en quelque sorte un comble de la perversité politique.

Alors, d’accord avec toi, la lutte des classes n’a pas disparu, le capitalisme non plus, ni en conséquence la nécessité d’aller vers l’appropriation sociale de l’essentiel des moyens de production, d’échanges et établissements banquiers et d’assurance pour donner une pleine souveraineté aux travailleurs qui sont aujourd’hui la quasi-totalité de la population active française pour faire disparaître les exploitations, les aliénations, les dominations et les émanciper. Je pense en conséquence que l’existance en France d’un véritable parti communiste de notre temps est toujours plus indispensable pour aider ce peuple à en trouver les voies et les moyens. La France de ce début du 21eme siècle n’est pas la Russie de 1917. Elle est un pays développé, riche, un des plus riche, avec un peuple instruit et maîtrisant les technologies les plus avancées, un pays qui dispose des moyens matériels de production pour assurer la prospérité, le bien-être de tous dès lors que le capitalisme financier le plus prédateur cessera de "pomper" pour sa reproduction et ses profits, qu’il ne réinvestit plus pour l’essentiel dans l’économie et la satisfaction des besoins humains, l’essentiel des richesses produites avec comme conséquence directe et immédiate une misère et une pauvreté de masse qui ne sont pas le moindre des paradoxes de cette société dominée par ce système qui développe les inégalités, les injustices, les frustations en tout genre.

Le peuple français a une longue tradition de luttes progressites et émancipatrices. Lecteur de Fernand Braudel, je pense que ce qui s’est construit dans la longue durée de l’histoire française ne peut "s’évaporer" le temps d’une élection, fut-elle présidentelle.

J’ai confiance ! ph34r.gif

http://unautremonde....hepopulaire.fr/

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