Lyon en fait-il trop ?
Si la domination lyonnaise ne fait l'objet d'aucun débat, plusieurs incidents, impliquant des Gones, laissent à penser qu'une certaine injustice plane sur le football français. Epiphénomène ou réalité du moment ? Toujours est-il que Lyon par l'entremise de son président, Jean-Michel Aulas, agace.
Que peut-on reprocher à une équipe qui écrase le championnat de France une fois de plus ? Celle d'écoeurer la concurrence au point d'en lasser les plus grands fans de football ou bien la cruelle impression que cette hégémonie est un modèle à suivre pour nombre de clubs français. Le plan de carrière de l'OL suit une évolution sportive et financière que personne ne peut contester. Cinq fois champion de France, considéré comme le fleuron de notre football sur la scène continentale, les superlatifs ne manquent pas pour qualifier le club rhodanien.
Il existe toutefois depuis le début de saison quelques effets pervers de cette domination sans partage. Avec un président, vice-président de la Ligue et ayant anciennement Frédéric Thiriez comme avocat personnel, certains points d'ombre viennent parsemer le parcours lyonnais. A force d'empiler les dossiers, les mauvais points pourraient très vite devenir le pendant négatif des résultats sportifs. A commencer par l'affaire Clerc que le club entend bien mettre sous silence. Le joueur, en signant un pré-contrat avec l'OM en février dernier, avait été suspendu quatre matches dont un ferme. Pour son club, sa suspension était purgée après le déplacement à Sochaux où le joueur n'était pas apparu sur la pelouse. Seul hic, son nom apparaissait sur la feuille de match et l'ASSE, prochain adversaire de l'OL au moment des faits, s'était empressée de porter réclamation. A juste titre sauf pour Jean-Michel Aulas qui avait ironisé en accusant "les démarches stéphanoises indignes d'un grand club."
Des choses troublantes
Mais outre l'affaire Clerc, deux des dernières rencontres lyonnaises peuvent être sujettes à bien des interrogations. Sans y faire de l'anti-Lyon, il faut avouer que l'arbitrage est souvent très arrangeur avec l'ogre de Ligue 1. Un penalty imaginaire contre Saint-Etienne qui entraîne l'expulsion de Diatta et sans nul doute la perte de deux points au classement en passant par l'expulsion oubliée de Vercoutre en Coupe de la Ligue contre le PSG. Car une fois encore, l'incompréhension demeure au sujet de l'arbitrage à deux vitesses aperçu ce mercredi au Stade Gerland.
Une soirée au cours de laquelle le comportement de Patrice Bergues suscite bien des controverses. Expulsé par Stéphane Bré à la suite du but égalisateur lyonnais, l'entraîneur adjoint n'a pas rejoint les vestiaires. Pire même, il s'est empressé de revenir fêter le second but de Wiltord en provoquant le banc parisien selon plusieurs sources. Une attitude qui a bien failli engendrer une bagarre sur le bord du terrain. Son comportement ne soulève paradoxalement aucune réaction au niveau de la Ligue. Le club lyonnais se gardant bien d'évoquer le sujet. Pourtant, en portant réclamation, le PSG aurait bien pu voir le résultat de la rencontre annulé. Mais il est des royaumes où le roi se veut souverain à tous les niveaux. Et il semble bien qu'en son terroir de France, Lyon n'est pas seulement roi des pelouses...
Source: telefoot.fr
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