
Pour cette rencontre qui lançait la saison, ce sont les Sochaliens qui tiraient la première salve mais Grax, mis sur orbite par Dagano, ne parvenait pas à redresser le cuir (4ème). Le PSG répliquait aussitôt mais Luyindula, servi par Rothen, n'était pas plus en réussite (7ème). Dès lors, on ne voyait plus que du "jaune et bleu", ou plutôt du blanc sur la pelouse avec une très belle période sochalienne. Dagano manquait son lob dans une position pourtant très favorable (9ème) avant que Grax ne parvienne pas à cadrer une nouvelle fois (16ème).
Le FCSM avait la mainmise sur le jeu avec un pressing haut et de bons enchaînements où Maurice-Belay se signalait régulièrement à son avantage, comme lorsqu'il délivrait un centre parfait pour Dagano qui, de la tête, mettait Landreau au supplice (23ème). Décidément, le réalisme ne s'était pas invité côté sochalien pour cette période initiale sans quoi le score aurait pu être handicapant pour des Parisiens qui, par Pauleta, trouvait toutefois le poteau (37ème).
La physionomie changeait après la pause avec des Parisiens plus entreprenants et dangereux, en atteste cette frappe de Frau qui contraignait Richert à une horizontale (52ème). Mais c'est surtout la rentrée de Diané en lieu et place de Pauleta qui allait dynamiser l'attaque du PSG. Et le nouvel entrant trouvait le poteau de Richert suite à une action personnelle (67ème). Plus en jambes, les hommes de Le Guen finissaient mieux la rencontre.
Maurice-Belay avait beau rappeler Landreau à son bon souvenir (76ème), Paris maintenait la pression et Richert devait réaliser un petit miracle devant Luyindula pour éviter le pire (86ème) avant que Frau ne trouve la transversale sur un centre de Rothen (87ème). Ouf... Et après avoir contenu la furia parisienne, Quercia, lancé par Grax, manquait de peu de lober Landreau qui réalisait à son tour un arrêt de toute beauté (89ème).
Au final, il n'aura manqué que les buts.