Le coach messin connaît mieux que personne l'attaquant de Sochaux. Hommage d'après match.
METZ. Gestes généreux, démonstration enthousiaste, tape dans le dos d'une connaissance qui passe, Jean Fernandez était comme on le connaît et comme on l'aime, samedi soir à l'issue du match à Saint Symphorien.
L'essentiel du discours était bien logiquement consacré aux failles de son équipe éliminée de la coupe de France par ses anciens protégés sochaliens. L'occasion également pour l'intéressé de rendre un hommage à Santos, ce petit attaquant de l'Etoile du Sahel totalement inconnu qu'il a fait grimper dans ses bagages après son arrivée à Sochaux. « Oui, c'est sûrement un des attaquants assez sous-estimés de ce championnat même si désormais tout le monde le connaît. Santos aujourd'hui, c'est l'expérience, les trois attaquants que j'ai alignés contre Sochaux ne totalisent pas à eux trois la moitié du nombre de match de Ligue 1 de Santos. Celui-là, on me le donne, je le prends tout de suite. »
Que Santos ait été l'auteur très inspiré du coup de poignard qui expédiait les siens dans les Enfers de la coupe de France ne l'étonne pas vraiment. « Je l'avais dit à mes joueurs. Si vous le laissez jouer sur un ou deux mètres, il passe. Une occasion, un but. J'avais vu ce qu'il leur avait fait à Marseille. Quand on prend Santos dans son équipe, on peut mettre le feu chez tout le monde. »
Les conseils de l'avisé Fernandez n'ont pas suffi. Malgré la relation privilégiée avec son ancien joueur _« quand cela n'allait pas très fort, il y a quelques semaines, il m'a téléphoné pour en parler tranquillement »_, Jean Fernandez ne cherche pas à s'approprier ce joueur qu'il a lancé dans le grand bain de la Ligue 1. « C'est le même que celui que j'ai vu pour la première fois lorsqu'il avait 18 ans. Sens du but, formidable vivacité du pied et ce coté ''partout où je vais, je suis dangereux''. »
Prochain rendez-vous entre les deux hommes, le 27 février prochain à l'occasion de Sochaux-Metz en championnat. Cette fois, les défenseurs messins devraient écouter de plus près les conseils d'avant-match de leur coach.
Pote à Plessis, l'Est du 14/02
notre Tuniso-brésilien va nous faire une deuxième partie de saison du tonnerre de dieu.