Le club en prend pour son grade aujourd'hui 'hui dans le Pays du Jour,
Wantier qui critique ouvertement la gestion du club, et les deux articles sur les sites de Supporters (PS et disney) !
On se rend compte que le club est assez fermé sur lui même snobant au passage les supporters les plus actifs,
Mentalita psa
il dit quoi l'ami Wantiez
Yep bes, si tu peux nous les mettre en ligne ce serait fort gentil.
FC Sochaux : Pierre Wantiez jette un pavé dans la mare Le 04/09/08 à 10:28 - Sébastien Daucourthttp://www.lepays.fr...ve-dans-la-mareDirecteur administratif du club doubiste pour dix jours encore, Pierre Wantiez n'a pas hésité, hier, à livrer le fond de sa pensée quant à l'évolution du FCSM. En appuyant franchement là où ça fait mal.
Ici, là ou ailleurs, il est comme chez lui. A domicile. Pierre Wantiez et la Franche-Comté, c'est une évidence. Pierre Wantiez et le FC Sochaux, une histoire d'amour. Pourtant, dans quelques jours seulement, ce toujours jeune homme (47 ans), seul dirigeant doubiste à ne pas être issu du moule « Peugeot », va quitter les bras de sa dulcinée pour prendre la main du club de Grenoble.
« Et je n'arrive toujours pas à me dire que je ne serai bientôt plus là, souffle-t-il alors.
D'ailleurs, je viens encore de remplir mon frigo et mon congélateur de plein de trucs ». Comme si le directeur administratif du FC Sochaux n'avait pas décidé de se projeter en avant. De changer d'air.
Voilà trois étés consécutifs qu'il aurait pu lever les voiles. Avec en carotte de belles poignées d'euros. Mais il ne l'a pas fait, persuadé d'être lié à vie au club jaune et bleu. Voilà qui induit une nouvelle évidence : pour que Pierre Wantiez décide de quitter le navire, il lui fallait forcément une bonne raison.
« Nous sommes devenus des petits notables du football »Pas besoin, alors, de creuser bien loin. De le mitrailler de questions alambiquées pour lui faire « cracher le morceau ». Le gaillard, un vrai mec bien, ne manie pas la langue de bois. Et il se lance :
« Depuis l'automne dernier, on ne se projette plus de la même façon dans l'avenir du club, regrette-t-il.
On est moins ambitieux, je ne sens pas le projet de faire repartir le club sur un cycle d'enthousiasme ». Pour lui, homme d'action et de paris (car devenir président délégué de Grenoble en est un), ressentir une telle apathie était devenu rédhibitoire. D'autant plus que le déclin, d'après lui, trouve son origine il y a quelques années déjà.
« Après la première finale de Coupe de la Ligue, perdue contre Nantes, on a commencé à se prendre pour des autres, estime Wantiez.
La solidarité humaine, si forte au début des années 2000, s'est estompée, et on s'est éloigné de ce qu'on sait faire. De ce qui est dans nos cordes financièrement aussi. En fait, nous sommes devenus des petits notables du football, se contentant de notre petite notoriété ».
« On a fini par ne plus oser se parler »L'ancien directeur de la Ligue de Franche-Comté de football va même plus loin. Balançant des idées qui sont lui sont propres, mais font grincer bien des dents.
« Quand on est arrivés en 2000, avec Jean-Claude Plessis et beaucoup d'autres, le stade était déjà fait, et notre mérite est égal à zéro là-dessus. Idem pour le centre de formation. Un peu de modestie ne fait pas de mal, et on l'a perdue. Et puis, à trop travailler avec toujours les mêmes personnes, on a tous fini par ne plus oser se parler. Mais à chaque fois que je dis ça, j'ai l'impression d'avoir roté à table ». Bref, l'électrochoc était devenu nécessaire.
« J'espère que mon départ contribuera à ça », sourit-il. Pierre Wantiez aime trop le club pour lui souhaiter du mal. Evidemment.
Lui, l'homme de la paperasse, des négociations, des contrats et autres règlements, n'a alors plus qu'à souhaiter bonne chance à Alexandre Lacombe et son équipe. A préparer au mieux sa rentrée des classes à lui, prévue le 15 septembre à Grenoble. Puis à lancer, en guise de conclusion :
« Je pense, et j'espère que Sochaux s'en tirera. Mais je suis circonspect ».
Sébastien Daucourt