Je pense qu'on surestime très largement la capacité de réflexion de Macron et sa décision de dimanche soir.
Macron qui, sans un double concours de circonstances (affaire Pénélope, guerre en Ukraine) aurait très probablement mordu la poussière et serait resté dans l'ombre, loin de l'Elysée. Là où il aurait du rester.
Si l'on parle souvent dans un autre sujet de la chatte à Dédé, il faudrait un jour se pencher sur la chatte de Macron. Le gars a gagné au loto et, depuis, il se croit légitime. Une branlée aux législatives ? Pas grave on utilisera le 49-3. Des millions de français dans les rues ? Pas grave, on les violentera jusqu'à ce qu'ils rentrent chez eux. Des soignants qui triment 7 jours sur 7 pour sauver des vies ? Récompensons-les en supprimant des lits. Interdisons les non-vaccinés de bosser. Et tant qu'on y est : Baissons les APL, détruisons l'assurance-chômage, traquons les allocataires RSA, essuyons-nous les pieds sur les profs.
Amoureux de lui-même, il a multiplié depuis 7 ans les déclarations péremptoires, incompréhensibles, absurdes, menant une politique-bulldozer uniquement destinée à le placer en première ligne. On n'a bien compris que Macron n'aime qu'une chose : lui-même. Le Covid lui vole la vedette, vite un direct à la télé : ''nous sommes en guerre''. La guerre en Ukraine le fait passer au second plan ? Vite, il montre les muscles face à Poutine quitte à faire frissonner des millions de gens se demandant quelle sera la réponse Russe.
Macron est incapable de rester un mois, une semaine, un jour sans être au centre des regards, des discussions, des critiques.
Son parti balayé aux Européennes ? Une veste mémorable ? Retournons vite la tendance : ''je dissous l'assemblée nationale''. Depuis, plus personne ne parle des Européennes, il n'y a plus que le 30 juin qui compte. Et Macron est à nouveau le sujet de conversation principal à la machine à café. Sûr qu'il jubile.
Un copain psy me disait il y a 5 ans ''c'est un malade. Un cas psy. Un sujet clinique. Au sens propre du terme''. Malgré la détestation qui est la mienne pour la mégalomanie de Macron, je trouvais les propos exagérés. Depuis, régulièrement, je repense à cette phrase. Dimanche soir en particulier.