Sur le même sujet j'ai trouvé cette
interview de Vahid sur competition.dz (j'ignore si c'est une source sérieuse).
C'est relativement préoccupant si c'est vrai...
Citation
La presse nationale et internationale présente hier au stade du 5-Juillet pour couvrir la conférence de presse du sélectionneur d’Algérie a été gâtée. Comme on s’y attendait, Vahid Halilhodzic a été sans pitié. Il n’a épargné personne, même pas les joueurs qui ont pris part à la CAN. Traitant certains d’entre eux «d’hypocrites et d’individualistes», l’ancien coach du PSG vient d’ouvrir la porte à un débat qui risque d’emporter beaucoup de gens. Loin du discours creux et sans langue du bois, le Bosnien a mis les points sur les i. Virulent, il a attaqué Boudebouz et Bouazza qu’il a traité de «récidivistes», tiré sur Belfodil qu’il a présenté indirectement d’«hypocrite» et menacé Cadamuro d’exclusion en comparant son cas à celui d’Abdoun.
Vahid Halilhodzic a aussi rappelé à tout le monde ce qu’il disait avant la CAN. Il a dit «sa vérité» quant aux raisons de l’échec pendant cette même compétition, avant de parler du prochain match contre le Bénin, des nouveaux venus et des chances de l’Algérie de se qualifier au Mondial 2014 au Brésil. En résumé, Vahid en a eu marre d’encaisser les échecs tout seul. Il a cessé de protéger ses joueurs et a décidé de mettre chacun devant ses responsabilités.
«Boudebouz est un récidiviste»
Le coach national a tenu à mettre la lumière sur l’affaire Boudebouz. Ce dernier, écarté pour des raisons disciplinaires, pourrait ne pas voir le bout du tunnel avant longtemps. En tout cas, Vahid ne l’a pas raté, surtout pas après les dernières déclarations de Ryad dans la presse où il a appelé le coach à sanctionner tous les joueurs qui venaient passer du temps dans sa chambre. «J’aurais aimé traiter cette affaire en interne, mais hélas, c’est sorti dans les journaux. J’aurais souhaité aussi que Ryad présente ses excuses à ses équipiers et au peuple algérien pour ce qu’il a fait, mais au lieu de ça, il a dit des bêtises…», avant d’ajouter : «On doit avoir du respect pour la sélection, pour le maillot et pour les supporters. Quand on est en équipe nationale, on ne doit pas faire n’importe quoi. Je suis un étranger, mais je tiens à ce que tous aient du respect pour l’équipe nationale. On n’est pas en club !»
«Celui qui ne respecte pas l’EN n’a rien à faire chez moi»
Très remonté contre Boudebouz et Bouazza, Vahid Halilhodzic poursuivra : «Ce n’est pas la première fois qu’il le fait. On a déjà trouvé des trucs dans sa chambre à Sidi Moussa, on a passé l’éponge. En Afrique du Sud, la femme de chambre a trouvé des choses encore plus graves, et avant, il se permet de ne pas venir et quand il vient, il arrive en retard… Ce joueur est un récidiviste !» Avec la même rage, Vahid dira aussi : «Ce qui me rend fou furieux, c’est quand je lis dans la presse que le peuple algérien soutient Boudebouz… Ah, là, je n’y comprends plus rien ! Au lieu de dire les choses telles qu’elles sont, au lieu de dénoncer ce genre de comportement en équipe nationale, on encourage, c’est à ne rien comprendre. Un peu de respect pour l’équipe nationale !»
«La chicha, c’est grave»
Sur ces choses graves découvertes dans la chambre de Ryad Boudebouz, Halilhodzic n’est pas allé par 36 chemins. «On a trouvé de la chicha dans sa chambre et des choses encore plus graves, et ça messieurs, c’est impardonnable. Vous savez que fumer une chicha est équivalent à 30 cigarettes ? Et en plus, on ajoute des choses… pour être «stone» dans les vapes. Ces choses là, c’est bien pour Bob Marley, pas pour un joueur de football. Aujourd’hui, je comprends mieux pourquoi deux joueurs locaux ont été contrôlés positifs…» Appelé à dire si Ryad sera pardonné un jour, le sélectionneur national a laissé comprendre que non. «Vous savez, le PSG peut pardonner à Ibra de ne pas défendre, mais à Barcelone non», lancera-t-il par la suite. Cette comparaison voudrait clairement dire que Ryad peut ne pas défendre à Sochaux si son entraîneur le veut, mais le niveau et les exigences en sélection d’Algérie sont plus élevés.
On peut apprendre de l'Histoire des peuples que les peuples n'ont rien appris de l'Histoire (G. W. F. Hegel)