Je vois beaucoup de gens enthousiasmés par cette parodie de cyclisme, y compris Lolo39, ce qui ne laisse pas de m'interroger.
Ah, je n'ai pas du être assez bon dans le second degré alors.
Toutes mes excuses.
Bien entendu comme JL ou d'autres, j'étais circonspect (mes enfants peuvent témoigner), devant l'attitude des AG2R.
Je vais vous expliquer pourquoi c'est incompréhensible.
Tu te sens fort, tu fais rouler tes gars au pied de la bosse sur de petites routes propices aux cassures, tu fais tout péter dans les pourcentages durs (2 km seulement !) tu te retrouves seul ou à 2 si un cador t'as suivi. Il reste 30 km de descente peu techniques jusqu'à l'arrivée. Tu penses sérieusement prendre 1' à Froome ou aux autres ?
La seule explication était de fragiliser Aru en difficulté la veille mais pour cela il aurait fallu que Barde attaque réellement.
Je reste persuadé que Bardet et les autres ont manqué le coche à Peyragudes. E attaquant au moins au km, ils auraient grapillé 30-40 voire 1' sur Froome.
Ah ben écoute je me posais la question parce que la seule chose agréable que j'ai vue dans tout ce bordel, c'est Vuillermoz revenu à son meilleur et qui a abattu un travail de titan.
Sans revenir sur Peyragudes dont c'est que je pense comme toi, pourquoi ne pas attaquer là ?
Mais Froome on s'en fout. Si au matin tu te sens bien, tu fais l'étape même si elle n'est pas assez difficile pour distancer Froome, même si tout le monde suit, à quel degré auront-ils puisé dans leur réserves pour ce faire ?
Et puis par respect pour tes gars, tu les as fait rouler, tu attaques.
Et surtout quand, passé le dernier col, tout le monde est là, tu dis chapeau à tous les gars et tu relèves ton Vuillermoz, tu ne le fais pas faire la vallée pendant que Landa se gratte le nouille.
Il y avait encore qqc à tirer de cette étape, en faisant rouler Froome et Landa derrière D. Martin, ben non.
ça et pis le rollandesque Barguil qui attaque son ombre, sprinte en haut des côtes de 3e catégorie avec 100 points d'avance au grimpeur et n'en a plus assez pour partir dans le dernier col, quelle amère journée pour les français.