Posté 22 décembre 2012 - 19:53
La réussite de Cvitanich, c'est surtout un gros coup de bol: c'est l'histoire du bon joueur qui signe dans le bon club au bon moment.
Les réseaux sont importants, mais ce font pas tout. Il n'y a qu'à voir les recrues sous Bazda, qui est pourtant présenté comme ayant de bons informateurs.
On a raté des opportunités très intéressantes cette saison. Mais, c'est la même chose tous les ans. Quand on a fait signer Pitau, on aurait dû prendre Balmont. D'une certaine façon, on peut aussi dire qu'on a aussi manqué Drogba au Mans ou Ribéry à Boulogne. Pour autant, c'est pas parce que Guingamp ou Metz les ont repérés, qu'ils ont réussi tous leurs recrutements suivants, et ceci sans changer l'équipe dirigeante.
Les 3/4 des clubs de L1 n'auront pas leur tueur à 15 buts cette saison, pourtant tous l'ont cherché. Le mercato, c'est du travail, mais c'est aussi une loterie où la roue tourne. Mais, la constante, c'est que les bons joueurs sont souvent dans les bons clubs et là c'est le problème de l'oeuf et de la poule. Pas certain que Cvitanich aurait eu cette réussite seul à la pointe de l'attaque sochalienne, mais pas certain que Nice en serait là avec Privat devant.
"Dans le football, dès qu'on a un avis définitif sur un joueur ou sur une équipe, on a tout faux." Jacques Crevoisier.