Au final, on sait maintenant qu'on ne vaut pas mieux que les américains...
Je ne peux pas te laisser écrire çà sans réagir.
En France, c'est le suffrage universel direct alors qu'aux Etats-Unis, c'est un système de grands électeurs.
Si bien qu'en France, c'est le candidat qui recueille le plus de voix directement des électeurs qui est élu alors qu'aux USA, un président peut être élu sans avoir le plus grand nombre de voix.
J'ajouterai que je doute qu'une magouille telle que celle de la Floride se soit passée.
Enfin, alors qu'aux USA les minorités ont été marginalisées avec moults manoeuvres républicaines visant à les empêcher de voter alors qu'en France, les minorités y ont été incitées avec un gros travail de fond et sur le terrain du tissus associatif.
Donc le résultat est incontestable.
Je suppose que tu ne faisais pas référence au mode d'élection mais je souhaitais apporter cette précision quand même.
Remarque d'ordre générale: un démocrate accepte et respecte le verdict des urnes, surtout quand l'écart est aussi fort.
Reste au PS a se relever et reconstruire.
Suite à l'échec cuisant de 2002, ils ont accueillis des militants à tour de bras. Ceux-ci voulaient une rénovation de leur parti et exit les "éléphants".
Du coup, ils ont aussi viré celui qui aurait pu conduire ce parti efficacement et le reconstruire: DSK.
L'autocritique peut commencer à gauche, ce qui ne sera pas le plus aisé.
Pour finir, le résultat atteste que la campagne de diabolisation n'a pas marché. Elle allait du caricatural à l'abject et a fini par perdre toute crédibilité.
Finalement, c'est ce constat qui me fait le plus plaisir car l'élection de Sarko ne me fait pas sauter de joie non plus.
Ce qui est excessif est insignifiant.