C'est la question à un million. Joueurs et staff ont-ils réellement la volonté de finir à une des deux premières places ?les Fatar, Michel, Macalou, Dacosta, Roli, est-ce qu'ils auront envie de se dépouiller si l'équipe va moins bien ?
Ça change quoi, pour eux, de finir 4eme ou 2eme ? Sûrement pas grand chose, le but étant de se faire repérer par des recruteurs. C'est déjà le cas d'ailleurs pour certains.
On a des Lienard ou Hoggas, proches de la fin et issus de la région, pour qui la montée serait une belle fin. Pour les autres, on n'en sait rien. On aimerait bien, aussi, entendre un discours, qui ne vient pas.
Deuxième chose, et Peybernes l'a dit dans la presse, l'équipe a pris Mâcon de haut. C'est donc un avertissement sans frais, on a vu que l'équipe n'avait pas de marge même contre une (bonne) équipe de N3. Il faudra être à bloc tout le temps. On verra Vendredi si la leçon a été retenue.
Je ne comprends pas que ce match contre Mâcon "n'inquiète" pas plus que ça, ou disons, au moins un peu. Ça me rappelle le 6-1 de l'année dernière, c'était pas grave, c'était la fête maintenant place au championnat etc.
Insidieusement on commence peut-être à se voir un peu trop beaux.
Toujours la focale ciblée sur notre seul nombril.
On peut trouver toutes les justifications du monde a priori pour se convaincre que l'on va forcément tous mourir.
Peut-être même qu'un astéroïde va se crasher sur Bonal et nous empêchera de monter.
Ce que je veux dire, plus sérieusement, c'est que je ne vois pas là non plus pourquoi nos joueurs, s'ils vivaient un creux, décrocheraient davantage que ne le feraient ceux de Nancy, Orléans ou qui sais-je dans le même cas de figure.
Quant à Mokeddem, on peut lui reprocher un milliard de choses, mais certainement pas le fait de ne pas vouloir réussir ici, ne serait-ce que parce son obsession egotique à prouver ce qu'il vaut (ou ce qu'il est convaincu de valoir) passe par une réussite au FCSM, qui lui ferait d'un coup d'un seul franchir plus de barrières qu'il ne l'a fait depuis 20 ans.
Le mec joue aussi une partie de son avenir personnel à travers le devenir immédiat du club. On peut difficilement imaginer qu'il lâchera prise aux premières difficultés venues (étant acquis qu'il a déjà pris de grosses vagues à la sortie de l'été, contre lesquelles il a résisté) et que, ainsi, il ne dispose pas d'outils pour conserver son groupe derrière lui, comme il le fait depuis des mois.
Bref, quand on veut tuer son chien, on l'accuse d'avoir la rage.
Depuis quelques jours, je lis une litanie de prédictions au doigt mouillé, qui touchent franchement à la lapalissade, pour expliquer que Sochaux risque de ne pas monter en L2, comme pour mieux pouvoir dire, une fois l'échec acté, que vous le saviez.
Je pense que nous aurons tout temps d'insulter les joueurs démissionnaires le jour où ils auront lâché, plutôt que de disserter en amont sur lesquels sont susceptibles ou non d'être indignes de la mission dans laquelle nous sommes engagés.