V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 10:34
Je crois que le FN ferait bien vite de se poser la question de la légitimité de Le Pen à mener leur bataille plutôt que Philippot dans les années à venir.
Ca promet une belle scission type Mégret-Le Pen avec d'un côté la mouvance Philippot, de l'autre la nièce.
Et donc quelques années tranquille avec les deux sous les 10%.
Sinon, je crois qu'un débat à l'élection de délégués de classe de 4ème était plus intéressant que ce qu'on a subi hier soir.
V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 10:48
Réunion de crise à Buckingham, annonce officielle à 10h, c'est visiblement mauvais signe pour Elisabeth II.
http://www.courrieri...6809#xtor=CS1-9
http://www.telegraph...rgency-meeting/
C'est le mari de la reine qui prend sa retraite à 96 ans.
Un exemple pour Fillon.
Selection nationale
Posté 04 mai 2017 - 11:08
Quelle tristesse ce débat ! Les échanges étaient d'une pauvreté sans nom...
Cela m'a conforté dans mon idée de voter blanc dimanche prochain.
V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 11:17
Parlons d'autres choses que de cette satanée élection : BREAKING NEWS !!!
Selection nationale
Posté 04 mai 2017 - 11:26
Cool on va pouvoir aller chez Marineland encore quelques années sans scrupules !!!
Président
Posté 04 mai 2017 - 11:38
Par ailleurs, avant de repasser éventuellement au Franc , il faut rétablir les comptes et demander par exemple à Psa et Renault comment, si les voitures les plus vendues en France sont fabriquées à l'étranger on va pouvoir acheter aussi le pétrole pour les faire rouler .
Tu peux être plus précis ?
Le sujet de la monnaie m'intéresse, indépendamment des gesticulations de Le Pen qui au passage est mauvaise là dessus.
V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 12:02
On va peut être y être pendant 5 ans, mais il y en a qui en auront des scrupules !Cool on va pouvoir aller chez Marineland encore quelques années sans scrupules !!!
V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 12:09
Je crois que le FN ferait bien vite de se poser la question de la légitimité de Le Pen à mener leur bataille plutôt que Philippot dans les années à venir.
Ou sa nièce , qui à 27 ans est un gros potentiel, dans un registre plus conservateur , certes moins vaste que le conglomérat protestataire actuel, mais plus apte à trouver des alliances à droite. .
V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 13:04
Mais une alliance à droite ne se ferait qu'en perdant tout ce qui va de Borloo à Apparu, non ?
Le bilan comptable serait-il profitable ? Si c'est pour s'allier au Front National et reperdre l'UDI, l'affaire parait mal engagée.
Continuez comme ça et le PS ne manquera pas d'en profiter et passer, qui sait, la barre des 7 voire des 8% !
Attention ! Ces posts peuvent choquer un jaune public.
V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 13:23
Le Pen a été mauvaise.
Ça risque de lui coûter de rester sous les 40 %.
Moi je l'ai trouvé excellente. Parce que je voulais qu'elle traîne Macron dans la boue et j'ai eu ce que je voulais. C'est tout.
Ou tu vas voir un match de Tyson ou tu vas voir un ballet classique.
Et tant mieux pour tous ceux qui se sont trouvés une contenance pour aller voter Macron, et qui ainsi iront voter pour le banquier, l'affairiste, qui accepte sans sourciller le soutien des islamistes de l'UOIF.
Pour le reste Le Pen n'avait aucune chance et n'a aucune chance de l'emporter même en bourrant les urnes. Elle le sait et donc elle a fait un espèce de baroud d'honneur télévisuel, qui a satisfait ses électeurs et qu'on pourra se repasser pendant 5 ans, pendant que Macron mettra en place sa politique mortifère pour ses propres électeurs.
Quoi qu'il en soit le visage de crétin de cet ignoble gnome pendant qu'il se faisait enterrer vivant, restera dans mes plus grands orgasmes télévisuels.
Que du bonheur pour nous à la maison avec la mifa. On a fait la fête et on en a rigolé jusqu'à 2 heures du mat. 
Allez. A demain. Peut être ...
"on ne peut pas dire la vérité à la TV car tout le monde la regarde" - Coluche
Star de PlaneteSochaux
Posté 04 mai 2017 - 13:24
J'ose espérer que le débat, si on peut employer ce mot, d'hier soir, aura permis de déciller certains yeux.
On peut faire plein de reproches à Macron, sur son programme, sur son action lorsqu'il faisait parti du gouvernement, sur son passé de banquier et j'en oublie peut-être. Mais ce sont des choses que l'on peut, si l'on n'est pas d'accord, combattre par des débats publics et les actions que la constitution et les règles de la démocratie permettent
. Par cela, on peut parvenir à infléchir un courant de pensées et convaincre de plus en plus de monde pour faire poids et faire en sorte que des choses s'améliorent. Mais ça peut prendre du temps. Entre la première fois où l'on entend parler d'écologie avec l'apparition de René Dumont et le surgissement des amap et autres biocoop il s'est passé presque 50 ans.
Pour en revenir au simulacre de débat que l'on a vu ou entendu, le principe d'une démocratie est de permettre à chacun de s'exprimer sur sa façon de comprendre et d'interpréter le monde et partant de là d'avoir ses idées sur la meilleure façon d'organiser ce monde pour que tous puissent y vivre et que cette vie ait un sens. Et que ces idées puissent se heurter et se confronter à d'autres différentes, c'est cela qui fait avancer et progresser. Certainement pas en proférant fausses informations ( 19 répertoriées par Le Monde ) et insultes et en évitant soigneusement de parler du contenu de son propre programme. Quelle stature pour une éventuelle chef d'état ! Des propos de concierge. J'aime bien la mienne de concierge, mais je n'ai pas envi de la voir accéder aux plus hautes responsabilité du pays.
Comment est-il possible encore de mettre sur le même plateau de la balance quelqu'un dont on peut critiquer l'action et les effets de cette action mais que l'on peut combattre et l'autre ( j'arrive pas à la nommer ) avec toute sa clique débordant de haines, de vulgarité. C'est peut-être la seule chose positive qu'aura permis ce pugilat : entre l'image que celle-ci cherche à véhiculer à grands coups de déclarations fracassantes, de communications savamment ochestrées, de postures médiatiques pour paraître présentable et ce à quoi on a assisté : la vraie nature d'une personne et de tout ce qu'elle représente de hideux.
Pour résumer un duel Macron / Fillon je reste chez moi. Là, je trouve cela trop grave d'avoir la même attitude.
Star de PlaneteSochaux
Posté 04 mai 2017 - 13:49
Par ailleurs, avant de repasser éventuellement au Franc , il faut rétablir les comptes et demander par exemple à Psa et Renault comment, si les voitures les plus vendues en France sont fabriquées à l'étranger on va pouvoir acheter aussi le pétrole pour les faire rouler .
Tu peux être plus précis ?
Le sujet de la monnaie m'intéresse, indépendamment des gesticulations de Le Pen qui au passage est mauvaise là dessus.
Je pense que ce que veut te dire gone - il m'arrêtera si je trahis sa pensée - c'est que la dévaluation n'est pas forcément un atout, surtout quand tu n'as ni matières premières ni production industrielle forte.
Pour prendre l'exemple de PSA dont il parle, avec une voiture fabriquée à Vigo par exemple. Si tu sors de l'Euro et que tu dévalues fortement le franc disons 30% : tu paieras tes coûts de production à Vigo 30% de plus en franc et tes matières premières 30% plus cher en franc. Bon en fait tu continues de les payer au même prix puisque tu les paies au prix "en Euro". Du coup le bénéfice pour ton industrie est nul, la dévaluation n'a servi à rien et tu n'es pas plus compétitif à l'export.
Par contre, pour ta dette et la solidité de ta monnaie ça n'est pas la même mayonnaise...
Gone nous dira si j'ai bien traduit sa pensée.
En équipe première
Posté 04 mai 2017 - 14:10
Que du bonheur pour nous à la maison avec la mifa. On a fait la fête et on en a rigolé jusqu'à 2 heures du mat.
V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 14:52
Quoi qu'il en soit le visage de crétin de cet ignoble gnome pendant qu'il se faisait enterrer vivant, restera dans mes plus grands orgasmes télévisuels.
Il t'en faut peu.
V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 15:30
J'ose espérer que le débat, si on peut employer ce mot, d'hier soir, aura permis de déciller certains yeux.
On peut faire plein de reproches à Macron, sur son programme, sur son action lorsqu'il faisait parti du gouvernement, sur son passé de banquier et j'en oublie peut-être..
V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 16:56
Par ailleurs, avant de repasser éventuellement au Franc , il faut rétablir les comptes et demander par exemple à Psa et Renault comment, si les voitures les plus vendues en France sont fabriquées à l'étranger on va pouvoir acheter aussi le pétrole pour les faire rouler .
Tu peux être plus précis ?
Le sujet de la monnaie m'intéresse, indépendamment des gesticulations de Le Pen qui au passage est mauvaise là dessus.
Je pense que ce que veut te dire gone - il m'arrêtera si je trahis sa pensée - c'est que la dévaluation n'est pas forcément un atout, surtout quand tu n'as ni matières premières ni production industrielle forte.
Pour prendre l'exemple de PSA dont il parle, avec une voiture fabriquée à Vigo par exemple. Si tu sors de l'Euro et que tu dévalues fortement le franc disons 30% : tu paieras tes coûts de production à Vigo 30% de plus en franc et tes matières premières 30% plus cher en franc. Bon en fait tu continues de les payer au même prix puisque tu les paies au prix "en Euro". Du coup le bénéfice pour ton industrie est nul, la dévaluation n'a servi à rien et tu n'es pas plus compétitif à l'export.
Par contre, pour ta dette et la solidité de ta monnaie ça n'est pas la même mayonnaise...
Gone nous dira si j'ai bien traduit sa pensée.
On a deux problèmes qui nous contraignent :
1 Le déficit extérieur est directement lié à la réduction massive du poids de notre activité industrielle. Et on ne va pas remonter ce potentiel perdu en 1 an ou deux.
La dévaluation récurrente du franc quand notre industrie était forte compensait les hausses de salaire généreuses et maintenait la compétitivité du pays.
Aujourd'hui, on peut craindre qu'une dévaluation augmente quasi proportionnellement le cout des importations mais que les exportations ne progressent que plus faiblement ,au total sans vraiment réduire le déficit et induise une spirale funeste.
Pour moi, c'est une préoccupation.
2. Le déficit budgétaire nous contraint à emprunter de plus en plus. Difficile dans ce contexte de provoquer les marchés financiers sans donner confiance par un rééquilibrage en perspective.
Je pense qu'il faut un quinquennat de reprise en main de nos affaires avant de penser souveraineté monétaire. La Banque de France ne peut pas compenser des déficits structurels lourds.
V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 17:01
Mais, vu le niveau du débat, la France va mal et nous avons des politiques à la petite semaine. Nous sommes loin du débat VGE - Mitterand de 1981 ou Chirac - Mitterand de 1988.
C'est vrai que ça va mal quand on voit que des gens sont incapables de bien orthographier le nom d'un homme qui a dirigé la France durant 14 ans...
Star de PlaneteSochaux
Posté 04 mai 2017 - 17:11
Par ailleurs, avant de repasser éventuellement au Franc , il faut rétablir les comptes et demander par exemple à Psa et Renault comment, si les voitures les plus vendues en France sont fabriquées à l'étranger on va pouvoir acheter aussi le pétrole pour les faire rouler .
Tu peux être plus précis ?
Le sujet de la monnaie m'intéresse, indépendamment des gesticulations de Le Pen qui au passage est mauvaise là dessus.
Je pense que ce que veut te dire gone - il m'arrêtera si je trahis sa pensée - c'est que la dévaluation n'est pas forcément un atout, surtout quand tu n'as ni matières premières ni production industrielle forte.
Pour prendre l'exemple de PSA dont il parle, avec une voiture fabriquée à Vigo par exemple. Si tu sors de l'Euro et que tu dévalues fortement le franc disons 30% : tu paieras tes coûts de production à Vigo 30% de plus en franc et tes matières premières 30% plus cher en franc. Bon en fait tu continues de les payer au même prix puisque tu les paies au prix "en Euro". Du coup le bénéfice pour ton industrie est nul, la dévaluation n'a servi à rien et tu n'es pas plus compétitif à l'export.
Par contre, pour ta dette et la solidité de ta monnaie ça n'est pas la même mayonnaise...
Gone nous dira si j'ai bien traduit sa pensée.
On a deux problèmes qui nous contraignent :
1 Le déficit extérieur est directement lié à la réduction massive du poids de notre activité industrielle. Et on ne va pas remonter ce potentiel perdu en 1 an ou deux.
La dévaluation récurrente du franc quand notre industrie était forte compensait les hausses de salaire généreuses et maintenait la compétitivité du pays.
Aujourd'hui, on peut craindre qu'une dévaluation augmente quasi proportionnellement le cout des importations mais que les exportations ne progressent que plus faiblement ,au total sans vraiment réduire le déficit et induise une spirale funeste.
Pour moi, c'est une préoccupation.
2. Le déficit budgétaire nous contraint à emprunter de plus en plus. Difficile dans ce contexte de provoquer les marchés financiers sans donner confiance par un rééquilibrage en perspective.
Je pense qu'il faut un quinquennat de reprise en main de nos affaires avant de penser souveraineté monétaire. La Banque de France ne peut pas compenser des déficits structurels lourds.
Manière de voir partagée sur la dévaluation.
V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 17:32
La médiocrité intellectuelle est arrivée en France ou "trumpisation" pour les intimes. La différence est que Marine est à chier dans l'art oratoire et elle a aucun charisme. Ca deviendra dangereux quand quelqu'un saura parler à l'extrême droite (Philippot?).
Star de PlaneteSochaux
Posté 04 mai 2017 - 17:36
La médiocrité intellectuelle est arrivée en France
Bah si tu avais eu un débat Macron vs Mélenchon, Hamon ou même Fillon tu ne tirerais pas le même constat.
Le FN a toujours eu des dirigeants teubés. Avant tu avais le père, Martinez et consorts. Maintenant tu te trimballes la fille, la nièce, Aliot, Briois. C'est ni mieux ni pire mais comme ils font 5% de plus tu te les trimbales partout tout le temps
V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 19:57
Trump n'est peut être pas un grand intellectuel mais c'est un homme d'action. Or en dernière instance, il me semble qu'on retient surtout des gens ce qu'ils ont fait, et non ce qu'ils ont dit, et encore moins pensé.
Vu l'empire qu'il a bâti, ça me fait rigoler quand je vois qu'on voudrait le faire passer pour un beauf sans cervelle. Comme si se faire élire président des Etats Unis, malgré une campagne médiatique nettement à charge, était à la portée de n'importe qui.
Selection nationale
Posté 04 mai 2017 - 20:01
V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 20:06
Selection nationale
Posté 04 mai 2017 - 20:18
Trump n'est peut être pas un grand intellectuel mais c'est un homme d'action. Or en dernière instance, il me semble qu'on retient surtout des gens ce qu'ils ont fait, et non ce qu'ils ont dit, et encore moins pensé.
Vu l'empire qu'il a bâti, ça me fait rigoler quand je vois qu'on voudrait le faire passer pour un beauf sans cervelle. Comme si se faire élire président des Etats Unis, malgré une campagne médiatique nettement à charge, était à la portée de n'importe qui.
Trump a "sous performé" la bourse pendant 40 ans : il aurait confié sa fortune héritée a un gestionnaire quelconque, il serait plus riche aujourd'hui.
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Charles Bukowski
V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 20:18
Il a surtout bien hérité. Je ne nie par certains succès, mais il traine de belles casseroles dûes a certains excès.
Mais il est impossible d'arriver à un "certain niveau" sans franchir certaines lignes. Il en a probablement franchi, c'est même sûr, mais ce qui est intéressant, c'est surtout de savoir ce qu'il veut faire pour la collectivité, s'il est prêt à servir le bien commun.
Les affaires minables genre les costards de Fillon, c'est très peu moral certes mais perso, je m'en fous tant que sa politique est celle d'un chef d'Etat éclairé (le chef, pas l'Etat, faut pas rêver). Malheureusement il n'avait pas les épaules lui non plus, fussent-elles bien couvertes. Le Pen j'ai pas eu besoin du débat pour savoir qu'elle n'avait pas le niveau, quant à Macron, comme je l'ai dit je le vois comme une marionnette.
Bref, si tu franchis aucune ligne, si tu fais comme tout le monde, à l'arrivée, tu vis comme tout le monde, au niveau de tout le monde etc. Et tu ne peux pas accéder à ce niveau de pouvoir.
V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 20:30
Trump c'est aussi cette amérique blanche qui n'a pas digéré d'avoir eu un noir à la maison blanche.
V.I.P.
Posté 04 mai 2017 - 21:11
On a deux problèmes qui nous contraignent :
1 Le déficit extérieur est directement lié à la réduction massive du poids de notre activité industrielle. Et on ne va pas remonter ce potentiel perdu en 1 an ou deux.
La dévaluation récurrente du franc quand notre industrie était forte compensait les hausses de salaire généreuses et maintenait la compétitivité du pays.
Aujourd'hui, on peut craindre qu'une dévaluation augmente quasi proportionnellement le cout des importations mais que les exportations ne progressent que plus faiblement ,au total sans vraiment réduire le déficit et induise une spirale funeste.
Pour moi, c'est une préoccupation.
2. Le déficit budgétaire nous contraint à emprunter de plus en plus. Difficile dans ce contexte de provoquer les marchés financiers sans donner confiance par un rééquilibrage en perspective.
Je pense qu'il faut un quinquennat de reprise en main de nos affaires avant de penser souveraineté monétaire. La Banque de France ne peut pas compenser des déficits structurels lourds.
La dévaluation du franc était presque toujours subie. Il y a très peu d'états souverains au point d'être capables de faire marcher la planche à billets quand ils veulent et que ça ne soit pas nocif : Etats-Unis, Chine, éventuellement Japon et Royaume-Uni... c'est tout, non ?
Au sein de la communauté européenne avant 1980, la marge de manoeuvre était de 25% avant d'entraîner les autres monnaies. Au moment de la crise pétrolière de 79, avec un dollar à 10F (1,5€) et une inflation de 10%, la France ne pouvait pas dévaluer volontairement.
Quant à emprunter pour rembourser ses dettes, c'est gravissime quand les taux sont hauts. Aujourd'hui (et pour plus très longtemps), on peut emprunter à 1% pour rembourser un prêt à 3%.
V.I.P.
Posté 05 mai 2017 - 07:21
V.I.P.
Posté 05 mai 2017 - 09:27
Intéressant cet adjectif qualifiant les hausses de salaire.La dévaluation récurrente du franc quand notre industrie était forte compensait les hausses de salaire généreuses et maintenait la compétitivité du pays.
Aujourd'hui, on peut craindre qu'une dévaluation augmente quasi proportionnellement le cout des importations mais que les exportations ne progressent que plus faiblement ,au total sans vraiment réduire le déficit et induise une spirale funeste.
Pour moi, c'est une préoccupation.
V.I.P.
Posté 05 mai 2017 - 10:12
Adjectif non péjoratif,
Autrement dit, très au delà de l'amélioration de la productivité moyenne assurant une relative stabilité des prix.
