(dfec @ Vendredi 17 Mars 2006 17:11)
S'il y a du travail, le patron embauche, s'il n'y en a pas, il n'embauche pas.
Pour avoir étudié un peu le droit du travail via le CO (art. 319 ss), permettez-moi de mettre en lumière une simple comparaison: en Suisse, le 1e mois de travail est considéré comme temps d'essai. Ce dernier peut être porté à 3 mois maximum pour autant qu'il soit mentionné par écrit et tout ceci
sans renouvellement possible au-delà de ces 3 mois. (CO 335b al. 1 et 2)
En clair, on ne s'amuse pas avec l'employé en le laissant dans l'expectative d'un licenciement et ceci pendant xx mois comme en France. Je pense que c'est là, la véritable zone d'ombre de la législation française car sans cela, on n'en arriverait pas à avoir des contrats type CPE où on se "moque" littéralement des gens avec cette période d'essai de 24 mois.
Sachez, par ailleurs, qu'un employeur peut licencier pour simple motif d'incompatibilité (qui est un juste motif aux yeux du législateur helvète). Alors CPE ou pas, le résultat final est le même.
Si qq un a le lien du texte de loi (CO, j'imagine) précisant un peu la même idée mais à l'échelon français, je suis naturellement intéressée. Enfin, et pour rappel, un renvoi "injuste" (type Moulinex apres xx années de service) n'est pas synonyme d' "abusif". Inutile donc d'aller pester aux Prud'hommes où la procédure simplifiée est gratuite (le litige ne devant pas dépasser pas les 30'000 CHF).
Voilà comment +/- cela se passe chez vos voisins!
Merci de m'avoir lue