Acte 1, scène1
Après l'annonce du réquisitoire concernant les quatre clubs accusés d'avoir truqué des matches du calcio, un homme politique a réagi, se montrant peu aimable avec le procureur en charge de l'affaire. "Si l'équipe nationale perd ce soir, on sait de qui ce sera la faute", a déclaré Francesco Cossiga, sénateur à vie. "Ce sera la faute de ce monsieur dont je ne connais même pas le nom, ce fantomatique procureur de cette ridicule cour fédérale sportive, qui a trouvé le moyen de briser l'avenir de joueurs qui s'apprêtent comme par hasard aujourd'hui à disputer une partie difficile à l'étranger. Si l'équipe perd, les joueurs et les tifosi connaissent le coupable. C'est lui". Belle ambiance, et ce alors que le verdict n'est pas encore rendu...
Sports.fr