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TRAITE DE CONSTITUTION EUROPEENNE


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1232 réponses à ce sujet

#211 Monsieur Fernand

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Posté 18 avril 2005 - 23:53

(Clyde @ Lundi 18 Avril 2005 23:41)
C'est le même qui a écrit la constitution ?
Je vote les yeux fermés.

T'as eu ton diam's ?!?  ph34r.gif
"L'intelligence artificielle n'est rien comparée à la stupidité naturelle" - Thomas Edison

#212 Monsieur Fernand

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Posté 19 avril 2005 - 01:08

(astek25 @ Lundi 18 Avril 2005 20:03)
Personellement, mon coté pragmatique aurait tendance a voter "oui", ma sensibilité naturelle "non". La tête ou le coeur ? la est la question

Ne te poses plus la question, puisque chassez le naturel et il revient au galop... Ta voie est donc toute tracée...
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#213 Aurel

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Posté 19 avril 2005 - 07:48

(ilan the best @ Lundi 18 Avril 2005 22:35)
(dfec @ Lundi 18 Avril 2005  11:11)







Pour ceux qui ont peur que la France soit le mouton noir de l'Europe, ne vous inquiètez pas. Il faut plutôt être fiers de montrer nos valeurs sociales qui ont toujours symbolisé notre pays. Si la France s'exprime pour le non, d'autres nations suivront.

Nos valeurs sociales exemples à suivre en Europe!!!!Laisse moi rire et écrit plutot que les français ont les boules de perdre leur état providence en votant oui .Ils sentent que certains de nos voisins ont faim de réussite sociale.35 heures,RTT,gréves connaissent pas eux.
Pour l'instant,ils bossent et énormément pour rattraper l'écart avec les nations comme la France ou l'Allemagne.Alors,un petit repli sur nous meme,ça éviterait d'etre contaminés,non?
Regarde ici les Turcs immigrés en Franche-Comté,beaucoup d'entre eux ont monté leur
petite entreprise en batiment, et vise un peu comme ils bossent pour gagner du fric et
vivre mieux,sans rien demander à personne :Voila un exemple à suivre.Pour ces gens-là,les tunes ne tombent pas du ciel(en l'occurence de l'état) comme certains de nos concitoyens ont trop pris l'habitude de le croire.

T'es bien grave toi...
Le progrès technologique des pays industrialisés doit permettre de gagner en productivité et donc de baisser le temps de travail...
N'oublie pas que le travailleur français est le plus productif au monde.

Le modèle de réussite économique, ce sont les USA. Doit-on pour autant devenir comme eux. Il faut arrêter de toujours vouloir aller vers le bas. En France, les salaires n'augmentent plus, la protection sociale se déteriore... Et les actionnaires s'en mettent plein les poches.

Je te rapelle qu'il y a quelques dizaines d'années on se battait pour les 40 H ou les congès payés... Tu trouves ça "trop social" ?
Comtois rends toi, nenni ma foi !

#214 Pper

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Posté 19 avril 2005 - 11:53

Je crois que certains confondent les résultats d'un pays à travers des chiffres et la vie réelle.
La France n'a jamais été aussi riche et pourtant il n'y a jamais eu autant de chomeurs et d'exclus de la société.

Pour répondre à pittman, pourquoi je vais voter non est dans le post de m. Fernand qui résume parfaitement ma pensée.

#215 Soch-Aliens vs Predators

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Posté 19 avril 2005 - 12:58

Je rééquilibre en faveur du oui, le nombre étant largement en faveur du non et certains des partisans du Oui nuisant à leur cause comme jamais ceux du non ont rêvé de le faire.






"Le mythe du "plan B" en cas de "non" français à la Constitution
Reuters 19.04.2005 - 13:37


par Yves Clarisse

BRUXELLES (Reuters) - Il n'y a - vraiment - pas de "plan B": tous les responsables européens de haut niveau démentent avec force la possibilité d'une alternative à la Constitution européenne en cas de "non" français le 29 mai.

Pire: avec une étonnante unanimité, ils prédisent un choc tellement fort que toute la construction européenne, même celle du marché unique, serait menacée d'effondrement.

Certes, quelques diplomates inventifs en poste à Bruxelles se sont mis à réfléchir tout haut depuis que les sondages ont commencé à prédire avec une lancinante insistance le rejet de la Constitution lors du référendum français, dans six semaines.

Ils évoquent donc ce qu'on a hâtivement qualifié de "plan B": une réunion de crise des dirigeants européens et l'entrée en vigueur de quelques dispositions consensuelles, comme la création d'un poste de ministre des Affaires étrangères de l'UE.

Pour le reste, l'UE préserverait son acquis en maintenant les règles actuelles en attendant qu'une renégociation du traité ait lieu ou qu'un "groupe pionnier" composé bien entendu de la France et de l'Allemagne décide d'aller de l'avant.

Ce scénario est jugé absurde par tous les responsables européens qui s'arrachent les cheveux à l'idée que l'on puisse accréditer cette thèse en France et nourrir ainsi le "non".

"Il n'y a pas de 'plan B', ni de réunions secrètes", dit un diplomate qui, étant donné ses responsabilités, y participerait si elle existaient. "Cela ne correspond à aucune réalité. Il ne peut y avoir de plan B sur la Constitution".

VERTIGE DES PARTENAIRES DE LA FRANCE

L'ancien président de la Commission européenne pendant dix ans, Jacques Delors, qui sait combien l'UE est fragile et s'enfonce facilement dans la crise, l'a martelé le 9 avril.

"N'écoutez pas les joueurs de flûte qui vous disent qu'en votant pour un "non" révolutionnaire, on va changer complètement la donne", a-t-il expliqué devant le Mouvement européen.

Si la dramatisation est logique dans le camp du "oui" en France, l'effroi de ses partenaires démontre que le risque de rejet de la Constitution est vécu sur le mode du drame.

Le week-end dernier, les ministres des Affaires étrangères ont montré qu'ils étaient obsédés par l'idée d'un non français, alors même qu'ils semblent avoir intégré un rejet de la Constitution par les Britanniques avec un flegme très anglais.

Le chef de la diplomatie slovène, Dimitrij Rupel, a résumé le sentiment général en disant que ce serait "un désastre".

"Les Français donnent le vertige à leurs partenaires de l'Union européenne", explique Margie Sudre, présidente du groupe UMP dans un Parlement européen incrédule.

Les 24 partenaires de la France ne comprennent pas comment un traité négocié par une Convention présidée - et dominée - par Valéry Giscard d'Estaing et qui fait la part belle aux "dadas" français - de la nomination d'un président du Conseil européen à la sanctuarisation de "l'exception culturelle" - puisse être l'objet d'une telle diabolisation, notamment à gauche.

LE NON SALUTAIRE, UNE "ILLUSION DE PARCOURS"

"Il n'y a pas de Constitution qui soit moins libérale!", s'exclame un des plus hauts responsables socialistes de l'UE. "Relisez la Constitution de la Cinquième république!".

Tous dénoncent le fantasme d'un "non" salutaire.

"Cette idée simple qui consiste à voter 'non' en France pour amener tous les autres pays européens (...) à se mettre d'accord sur une ligne française qu'on n'arrive par à entrevoir est une illusion de parcours", a déclaré mardi sur Europe 1 le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui préside l'UE.

Le centre de gravité en Europe est en effet nettement à droite et l'équilibre atteint sur la Constitution, qui est jugé "miraculeusement social" par un ambassadeur européen, ne pourrait être qu'affaibli en cas de renégociation.

L'idée même d'une nouvelle discussion est écartée.

"Un non français n'interromprait pas les référendums dans les autres pays", explique un diplomate, sauf au Royaume-Uni, où Tony Blair, qui fermera la marche, se pose la question.

En outre, jamais dans le passé il n'y a eu renégociation.

Lorsque les Danois et les Irlandais ont respectivement dit "non" aux traités de Maastricht et de Nice, on s'est contenté d'ajouter un protocole expliquant qu'ils n'étaient pas obligés de s'associer à l'Europe de la défense et on a organisé un nouveau référendum, chose impensable en France.

PAS DE VENTE PAR APPARTEMENT

Il est tout aussi inimaginable de demander aux pays qui ont déjà dit "oui", comme l'Espagne par référendum malgré ses réticences vis-à-vis du texte, de se prononcer sur une autre Constitution parce que les Français auraient dit "non".

L'entrée en vigueur de petits bouts "consensuels" de la Constitution se heurte également à des obstacles dirimants.

Les 19 petits pays de l'Union européenne n'ont ainsi accepté la création d'un poste de ministre des Affaires étrangères qu'à reculons en échange de garanties sur d'autres points.

"On ne peut pas vendre cette Constitution par appartement", explique un ambassadeur. "C'est un ensemble négocié pendant quatre ans et toutes les pièces du puzzle se tiennent."

Sans parler des règles de vote: on en resterait au traité de Nice, qui accorde une place disproportionnée aux petits pays, alors que la Constitution redonne du poids aux pays les plus peuplés, comme la France, par souci de démocratie.

L'idée d'une relance franco-allemande est aussi écartée.

"L'EUROPE NE SE REMETTRAIT PAS"

L'avenir à court et à moyen terme est peint en noir en cas de victoire des opposants à la Constitution.

"Si la Constitution n'est pas approuvée, l'Europe va s'arrêter", a estimé la semaine prochaine Emilio Gabaglio, l'ancien secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), qui approuve le texte avec enthousiasme.

Pour un des responsables les plus influents de Bruxelles, la conséquence serait claire: "La Constitution aurait le sort de la Communauté européenne de défense", qui avait été rejetée en 1954 par la France, plombant l'Europe politique pour 50 ans.

Le maintien de l'acquis n'est pas du tout garanti selon lui.

"Le système serait durablement paralysé, on serait constamment en gestion des affaires courantes et aucune négociation lourde ne pourrait avoir lieu", explique-t-il.

Pas question, donc, de nouvel élargissement aux pays des Balkans, ou d'adoption du budget pour la période 2007-2013, d'où, d'ailleurs, la panique qui a saisi les pays de l'Est.

Le marché unique et le respect de ses règles serait aussi menacé: "Tout le système s'effondrerait. Plus personne n'accorderait la moindre légitimité à la Commission. Est-ce qu'on peut penser qu'au lendemain de la France la Commission va oser prendre une décision sur la SNCF ou Alstom?"."




voili, Voilo.

Euh ... TopSecret, Boris, Tante-Alice ça veut dire quoi dirimant ?

en tout cas ça me plait bien je l'emploierai à l'avenir.

Attention ! Ces posts peuvent choquer un jaune public.


#216 Le pote au laid

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Posté 19 avril 2005 - 13:11

(Pper @ Mardi 19 Avril 2005 11:53)
Je crois que certains confondent les résultats d'un pays à travers des chiffres et la vie réelle.
La France n'a jamais été aussi riche et pourtant il n'y a jamais eu autant de chomeurs et d'exclus de la société.

Pour répondre à pittman, pourquoi je vais voter non est dans le post de m. Fernand qui résume parfaitement ma pensée.

Tu parles de la richesse du français moyen ou de l'Etat ? Car un pays qui en est réduit à vendre son or et à brader son patrimoine à l'étranger ne me parait dans une situation très enviable...
A inscrire sur ma pierre tombale: Supporter du FCSM et keuf, ci-git PauL, l'homme qui aimait les sacerdoces...

#217 Le pote au laid

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Posté 19 avril 2005 - 13:35

Ce qui me fait tout de même marrer dans cette histoire c'est que le même référendum proposé sur le même traité mais au lendemain d'élections, autrement dit un référendum proposé par une majorité relativement populaire obtiendrait une majorité de oui. Je continue à penser qu'un bon pourcentage de français (de 10 à 20% voire plus) ne répondra pas à la question posée mais décidera d'emm... le gouvernement en place et l'opposition dite traditionnelle par pur mécontentement et rebellion envers l'establishment. J'aimerais qu'un sondage "sortie des urnes" nous donne une petite idée du pourcentage d'électeurs qui auront parcouru (simplement parcouru) le traité...
D'autre part, je ne pense pas qu'un non changera grand chose. On nous ressortira peu ou prou le même texte dans deux ou trois ans, lors d'une période plus propice, en passant cette fois par le seul parlement pour éviter le moindre risque...
A inscrire sur ma pierre tombale: Supporter du FCSM et keuf, ci-git PauL, l'homme qui aimait les sacerdoces...

#218 Monsieur Fernand

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Posté 19 avril 2005 - 13:41

Dans l'hypothèse (totalement infondée en ce qui me concerne) où ce traité est rigoureusement parfait pour nous, comme semblent le penser nombre d'européens sans doute plus intéressés par le profit que par notre situation personnelle, pourquoi nous avoir demandé de nous exprimer sur le sujet, si ce n'est pour fournir la vaseline ???

Moi, j'ai trouvé cela sur un site belge, dans le but d'élargir le débat... Mais leurs préoccupations sont les mêmes que les nôtres, visiblement...


Dix raisons de refuser la Constitution européenne

«Je jure d'observer la Constitution...» Les élus progressistes oseront-ils encore prêter serment selon cette formule si la Constitution européenne est adoptée ? Pas sûr, si on examine la manière dont cette dernière bétonnerait l'Europe antisociale.

Herwig Lerouge

1. Vous voudriez travailler moins d'heures par semaine ou prendre votre prépension pour qu'on puisse engager un chômeur en contrepartie ? Minute. La Constitution européenne soumet les droits sociaux à la «création des conditions nécessaires à la compétitivité de l'industrie». De plus, elle prône «la flexibilité de la main-d'oeuvre et du marché du travail». Elle donne ainsi une base constitutionnelle à la politique antisociale menée par l'Union européenne depuis plus de 20 ans. Par exemple au projet de la Commission européenne d'autoriser la semaine de travail de... 65 heures.

2. Vous êtes un adversaire acharné de la directive Bolkestein, selon laquelle le secteur des services - y compris la santé et l'enseignement - serait soumis à la concurrence ? Pas si vite. La Constitution européenne donne une base constitutionnelle à cette directive. Elle stipule en effet que la liberté de circulation des services est une «valeur fondamentale» de l'Union européenne. Selon cette «valeur», des entreprises de services des pays à bas salaires pourraient travailler dans tous les pays aux conditions sociales de leur pays d'origine.

3. Vous trouvez qu'il faudrait fixer un salaire minimum pour tous les travailleurs de l'Union? Ou qu'il faudrait taxer les grosses fortunes? Doucement. La Constitution européenne exige l'unanimité des 25 Etats membres pour toute législation sociale et fiscale. Autant dire que vous pourrez attendre quelques siècles avant de faire adopter de telles mesures.

4. Vous trouvez qu'il faudrait améliorer les services publics pour que ceux-ci répondent mieux aux attentes de la population ? Oh là. La Constitution légalise le démantèlement des services publics au profit de grands groupes financiers et de leurs actionnaires. D'ailleurs, le terme «services publics» est banni de cette Constitution et remplacé par «services d'intérêt économique général». Les entreprises prestant ces services sont soumises aux règles de concurrence. Elles ne seront plus que des pompes à fric pour les multinationales.

5. Vous trouvez que l'Etat devrait débloquer un peu d'argent pour sauver les gares et bureaux de poste menacés de fermeture ? Attention. La Constitution européenne interdit définitivement à un Etat de fournir «des aides qui faussent ou qui menacent de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises». L'Etat, actionnaire de la Poste ou la SNCB, ne pourra pas injecter plus d'argent que ne donnerait pas un propriétaire privé guidé par le profit.

6. Vous trouvez qu'il faudrait reprendre les meilleurs droits sociaux et démocratiques garantis par les différentes Constitutions nationales, afin d'en faire profiter tous les citoyens de l'Union ? Du calme. La Constitution européenne, à l'inverse, représente une harmonisation vers le bas de ces droits. Elle place par exemple le droit au lock-out patronal à côté du droit de grève. Elle remplace le «droit à l'emploi» par «le droit de travailler et de chercher un emploi». Elle ne contient pas le droit à la pension, aux allocations de chômage, à un revenu minimum, au logement, à l'avortement...

7. Vous trouvez qu'il faut mettre des freins à l'ultralibéralisme ? Qu'il faut un certain contrôle public plutôt que tout le pouvoir au marché ? Stop. La Constitution européenne affirme que la politique économique est conduite «conformément au respect du principe d'une économie de marché où la concurrence est libre».

8. Vous trouvez que les citoyens devraient avoir plus leur mot à dire dans les décisions politiques ? On se réveille. La Constitution européenne ne change pas la situation actuelle, à savoir : la Commission et le Conseil des ministres, qui ne sont pas élus, gardent le pouvoir de faire des lois et de les appliquer. Le Parlement européen n'a rien à dire en matière monétaire, commerciale et de la concurrence. En guise de démocratie participative, la Constitution offre bien un droit de pétition. Mais si vous réunissez le million de signatures nécessaires, cela ne servira qu'à «inviter» la Commission à faire des propositions. Sachant que celles-ci devront respecter la Constitution. Et, pour couronner le tout, cette Constitution ne peut être remise en cause qu'à l'unanimité des 25 Etats membres.

9. Vous rêvez d'une Europe construisant une politique de paix et menant une politique plus indépendante des Etats-Unis ? Dans quel film ? La Constitution européenne accélère la militarisation de l'Union et lui permet de s'engager dans des opérations militaires offensives, même à des milliers de kilomètres de ses frontières. Et, précise la Constitution, elle «respectera les obligations découlant du Traité de l'Atlantique Nord (Otan) pour certains Etats membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre du Traité de l'Atlantique Nord». En clair, l'Europe est soumise aux USA à travers l'Otan.

10. Vous trouvez que l'Europe devrait mener un commerce plus équitable avec les pays du tiers monde ? Ben voyons. La Constitution européenne exige l'application de ses principes libéraux au monde entier à travers l'Organisation mondiale du commerce et d'autres institutions internationales. En d'autres termes: vive le pillage du tiers monde.

Les Belges, des demeurés?
Au moins huit pays de l'Union européenne organisent une consultation populaire sur la Constitution européenne. Pas la Belgique : socialistes et tutétiens-démocrates n'en veulent pas. D'après le président du PS, la question est trop compliquée pour la soumettre au peuple. Faut croire que les Belges sont des demeurés comparés à leurs voisins.
Puis, ajoute-t-il, le Vlaams Belang risquerait de transformer la consultation en un referendum pour ou contre l'adhésion de la Turquie. Avec cet argument, il ne faudrait plus organiser d'élections puisque le Vlaams Belang en profite à chaque fois pour diffuser son venin raciste.
Disons surtout qu'un large débat renforcerait l'opposition du monde syndical et même socialiste au soutien du PS à cette Constitution qui touchera de plein fouet les travailleurs.

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#219 Monsieur Fernand

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Posté 19 avril 2005 - 13:46

Et puis, l'Alien, tu ne m'empêcheras pas de penser que cet article procéde encore de la propagande pour le "oui", car il y a d'énormes intérêts en jeux, mais pas les nôtres...
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#220 boriselstine

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Posté 19 avril 2005 - 13:48

(Soch-Aliens vs Predators @ Mardi 19 Avril 2005  13:58)
Je rééquilibre en faveur du oui, le nombre étant largement en faveur du non et certains des partisans du Oui nuisant à leur cause comme jamais ceux du non ont rêvé de le faire.






"Le mythe du "plan B" en cas de "non" français à la Constitution
Reuters 19.04.2005 - 13:37


par Yves Clarisse

BRUXELLES (Reuters) - Il n'y a - vraiment - pas de "plan B": tous les responsables européens de haut niveau démentent avec force la possibilité d'une alternative à la Constitution européenne en cas de "non" français le 29 mai.

Pire: avec une étonnante unanimité, ils prédisent un choc tellement fort que toute la construction européenne, même celle du marché unique, serait menacée d'effondrement.

Certes, quelques diplomates inventifs en poste à Bruxelles se sont mis à réfléchir tout haut depuis que les sondages ont commencé à prédire avec une lancinante insistance le rejet de la Constitution lors du référendum français, dans six semaines.

Ils évoquent donc ce qu'on a hâtivement qualifié de "plan B": une réunion de crise des dirigeants européens et l'entrée en vigueur de quelques dispositions consensuelles, comme la création d'un poste de ministre des Affaires étrangères de l'UE.

Pour le reste, l'UE préserverait son acquis en maintenant les règles actuelles en attendant qu'une renégociation du traité ait lieu ou qu'un "groupe pionnier" composé bien entendu de la France et de l'Allemagne décide d'aller de l'avant.

Ce scénario est jugé absurde par tous les responsables européens qui s'arrachent les cheveux à l'idée que l'on puisse accréditer cette thèse en France et nourrir ainsi le "non".

"Il n'y a pas de 'plan B', ni de réunions secrètes", dit un diplomate qui, étant donné ses responsabilités, y participerait si elle existaient. "Cela ne correspond à aucune réalité. Il ne peut y avoir de plan B sur la Constitution".

VERTIGE DES PARTENAIRES DE LA FRANCE

L'ancien président de la Commission européenne pendant dix ans, Jacques Delors, qui sait combien l'UE est fragile et s'enfonce facilement dans la crise, l'a martelé le 9 avril.

"N'écoutez pas les joueurs de flûte qui vous disent qu'en votant pour un "non" révolutionnaire, on va changer complètement la donne", a-t-il expliqué devant le Mouvement européen.

Si la dramatisation est logique dans le camp du "oui" en France, l'effroi de ses partenaires démontre que le risque de rejet de la Constitution est vécu sur le mode du drame.

Le week-end dernier, les ministres des Affaires étrangères ont montré qu'ils étaient obsédés par l'idée d'un non français, alors même qu'ils semblent avoir intégré un rejet de la Constitution par les Britanniques avec un flegme très anglais.

Le chef de la diplomatie slovène, Dimitrij Rupel, a résumé le sentiment général en disant que ce serait "un désastre".

"Les Français donnent le vertige à leurs partenaires de l'Union européenne", explique Margie Sudre, présidente du groupe UMP dans un Parlement européen incrédule.

Les 24 partenaires de la France ne comprennent pas comment un traité négocié par une Convention présidée - et dominée - par Valéry Giscard d'Estaing et qui fait la part belle aux "dadas" français - de la nomination d'un président du Conseil européen à la sanctuarisation de "l'exception culturelle" - puisse être l'objet d'une telle diabolisation, notamment à gauche.

LE NON SALUTAIRE, UNE "ILLUSION DE PARCOURS"

"Il n'y a pas de Constitution qui soit moins libérale!", s'exclame un des plus hauts responsables socialistes de l'UE. "Relisez la Constitution de la Cinquième république!".

Tous dénoncent le fantasme d'un "non" salutaire.

"Cette idée simple qui consiste à voter 'non' en France pour amener tous les autres pays européens (...) à se mettre d'accord sur une ligne française qu'on n'arrive par à entrevoir est une illusion de parcours", a déclaré mardi sur Europe 1 le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui préside l'UE.

Le centre de gravité en Europe est en effet nettement à droite et l'équilibre atteint sur la Constitution, qui est jugé "miraculeusement social" par un ambassadeur européen, ne pourrait être qu'affaibli en cas de renégociation.

L'idée même d'une nouvelle discussion est écartée.

"Un non français n'interromprait pas les référendums dans les autres pays", explique un diplomate, sauf au Royaume-Uni, où Tony Blair, qui fermera la marche, se pose la question.

En outre, jamais dans le passé il n'y a eu renégociation.

Lorsque les Danois et les Irlandais ont respectivement dit "non" aux traités de Maastricht et de Nice, on s'est contenté d'ajouter un protocole expliquant qu'ils n'étaient pas obligés de s'associer à l'Europe de la défense et on a organisé un nouveau référendum, chose impensable en France.

PAS DE VENTE PAR APPARTEMENT

Il est tout aussi inimaginable de demander aux pays qui ont déjà dit "oui", comme l'Espagne par référendum malgré ses réticences vis-à-vis du texte, de se prononcer sur une autre Constitution parce que les Français auraient dit "non".

L'entrée en vigueur de petits bouts "consensuels" de la Constitution se heurte également à des obstacles dirimants.

Les 19 petits pays de l'Union européenne n'ont ainsi accepté la création d'un poste de ministre des Affaires étrangères qu'à reculons en échange de garanties sur d'autres points.

"On ne peut pas vendre cette Constitution par appartement", explique un ambassadeur. "C'est un ensemble négocié pendant quatre ans et toutes les pièces du puzzle se tiennent."

Sans parler des règles de vote: on en resterait au traité de Nice, qui accorde une place disproportionnée aux petits pays, alors que la Constitution redonne du poids aux pays les plus peuplés, comme la France, par souci de démocratie.

L'idée d'une relance franco-allemande est aussi écartée.

"L'EUROPE NE SE REMETTRAIT PAS"

L'avenir à court et à moyen terme est peint en noir en cas de victoire des opposants à la Constitution.

"Si la Constitution n'est pas approuvée, l'Europe va s'arrêter", a estimé la semaine prochaine Emilio Gabaglio, l'ancien secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), qui approuve le texte avec enthousiasme.

Pour un des responsables les plus influents de Bruxelles, la conséquence serait claire: "La Constitution aurait le sort de la Communauté européenne de défense", qui avait été rejetée en 1954 par la France, plombant l'Europe politique pour 50 ans.

Le maintien de l'acquis n'est pas du tout garanti selon lui.

"Le système serait durablement paralysé, on serait constamment en gestion des affaires courantes et aucune négociation lourde ne pourrait avoir lieu", explique-t-il.

Pas question, donc, de nouvel élargissement aux pays des Balkans, ou d'adoption du budget pour la période 2007-2013, d'où, d'ailleurs, la panique qui a saisi les pays de l'Est.

Le marché unique et le respect de ses règles serait aussi menacé: "Tout le système s'effondrerait. Plus personne n'accorderait la moindre légitimité à la Commission. Est-ce qu'on peut penser qu'au lendemain de la France la Commission va oser prendre une décision sur la SNCF ou Alstom?"."




voili, Voilo.

Euh ... TopSecret, Boris, Tante-Alice ça veut dire quoi dirimant ?

en tout cas ça me plait bien je l'emploierai à l'avenir.

c'est un texte intéressant mais qui émane de Bruxelles, des administrateurs, commissaires, diplomates européens qui sont, par leurs fonctions, totalement pro-constitution. Ils ne sont pas des observateurs du débat, mais un acteur pour le oui. Il parait d'ailleurs qu'ils ont réalisé des serviettes en papier en forme de publicité pour l'Europe et les ont distribuées dans les Restau Universitaires ! Quoi qu'il en soit, tout éventuel scénario post - victoire du non n'est que pure hypothèse ; peut-être un choc, peut-être pas. Et s'il y a choc, peut-être salutaire, peut-être pas... La dessus, les avis ne s'accordent pas du tout. La seule certitude, c'est en cas de victoire du oui : application stricte de la constitution, orientation définitivement libérale de l'Europe, manifestations sporadiques dans quelques capitales, coup d'oeil amusé des nouveaux dirigeants, absence totale de rediscussion. Il vaut donc mieux voter en fonction du texte qu'en fonction de son imagination fertile sur les retombées éventuelles de son vote. Le compromis est il satisfaisant ou pas ? Pour moi, il ne l'est pas, parce qu'il ne tient compte que des intérêts financiers et des désidératas de technocrates, pas des aspirations des peuples. Par nature, c'est un compromis de bureaucrate et non pas populaire ; de là découlent tous les défauts de ce texte. Par ailleurs, agiter le spectre de la déconstruction européenne tient du catastrophisme. On en restera où on en est maintenant, et on bottera le cul de nos constituants européens pour qu'ils se remettent au boulot !

#221 Monsieur Fernand

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Posté 19 avril 2005 - 14:02

Et un petit dernier, qui vient directement du camp socialiste favorable au non :

Une Constitution n’est pas là pour quelques années. Elle marque, au contraire, la volonté d’inscrire son contenu dans la durée. C’est d’ailleurs ce qu’affirmait VGE quand il déclarait que la Constitution européenne serait là pour 50 ans.
L’Acte unique, Maastricht, Amsterdam, Nice
Affirmer, comme le font les partisans du " oui ", que ces quatre traités qui ont précédé le projet de Constitution se sont caractérisés par des " révisions institutionnelles " n’a vraiment qu’un rapport très lointain avec la réalité. Car ce qui a caractérisé ces cinq traités ne relève pas, à l’évidence, des institutions mais bien de l’économique et du monétaire.

Ce qui caractérisait “l’Acte unique” de 1986 c’était qu’il ôtait toute entrave à la circulation des capitaux tant à l’intérieur de l’Europe qu’entre l’Europe et les pays tiers.

Ce qui caractérisait le “traité de Maastricht” c’était l’adoption de critères de convergence vers la monnaie unique et l’instauration d’une Banque centrale européenne indépendante de tout contrôle des citoyens.

Ce qui faisait la caractéristique du “traité d’Amsterdam”, c’était l’intégration aux traités européens du Pacte de stabilité et le refus d’instaurer un " gouvernement économique " pour contrebalancer le poids de la Banque centrale européenne.

Ce qui caractérisait le “traité de Nice “ n’était pas le dynamisme institutionnel mais au contraire l’affirmation que (contrairement à tout ce qui avait été proclamé depuis Maastricht) l’élargissement se ferait sans approfondissement, sans changement substantiel en direction d’une Fédération européenne et sans harmonisation sociale. Chacun de ces traités a été, également, l’occasion de quelques changements institutionnels. Les pouvoirs du Parlement européen ont, à la vitesse de l’escargot, un peu gagné en consistance. Les domaines des décisions prises à la majorité qualifiée s’est étendu mais dans les domaines essentiels pour les socialistes (social, fiscal, politique étrangère) les décisions sont toujours prises à l’unanimité du Conseil.

Mais l’essentiel du contenu de ces traités ne concernaient pas les institutions. Ce qui caractérisait ces traités c’était la place disproportionnée qu’y occupaient l’économie et la monnaie.

Le leitmotiv des socialistes, des sociaux-démocrates européens n’était-il pas d’ailleurs, à l’occasion de chacun de ces traités : " La politique, le social, ce sera pour la prochaine fois ! Nous ne pouvions pas déclencher de crise ! " Il est donc quand même un peu étonnant que ce soit ces mêmes socialistes qui, aujourd’hui, nous affirment que la dynamique de ces traités était institutionnelle, c’est-à-dire politique...

Et, au total, l’Union européenne qui produit d’ores et déjà plus de 60 % des actes législatifs s’imposant à ses Etats-membres n’a toujours pas grand-chose à voir avec un Etat fédéral, ni, tout simplement, avec une démocratie - même telle que la décrivent les professeurs de droit constitutionnel...

N’y a-t-il vraiment aucune raison pour que la " dynamique institutionnelle " s’arrête ?

Affirmer que les traités européens sont particulièrement dynamiques et qu’il n’y a aucune raison pour que cette tendance s’arrête puisque quatre traités ont été signés en 20 ans, depuis l’Acte unique de 1986, ne résiste guère à l’analyse.

Il faut, en effet, se demander quel était le contenu de cette " dynamique " qui poussait à mettre en place ces traités. Or, ce contenu était un contenu libéral et c’était ce contenu qui faisait que chaque traité en appelait un autre. Dans un premier temps, le “traité de Rome”, signé en 1957, établissait un grand marché des marchandises, en supprimant progressivement droits de douanes et contingentements.

Mais il n’y a pas de véritable “grand marché” sans un grand marché des capitaux. De ce point de vue, l’Acte unique de 1986 était donc une nécessité aux yeux des libéraux et découlait logiquement du premier traité. Mais un “grand marché” se devait d’être couronné par une monnaie unique et une Banque centrale garante de la valeur de cette monnaie. Là encore, pour les libéraux, le traité de Maastricht de 1992 était une nécessité qui découlait des deux traités précédents.

Mais à quoi bon avoir une monnaie unique et avoir fixé comme mission principale à la Banque centrale européenne le maintien de la valeur de l’euro si les Etats de la zone euro retrouvaient leur liberté budgétaire et donc la possibilité, par des déficits excessifs, de mettre en péril la valeur de la monnaie unique sur le marché des changes ?

Le Pacte de stabilité intégré au traité d’Amsterdam de 1997 était donc, lui aussi, une nécessité aux yeux des libéraux, dans la ligné des précédents traités, puisqu’il imposait des limites draconiennes aux déficits et aux dettes publics. Quant à l’élargissement aux pays d’Europe centrale et orientale, c’était là une opportunité (ouverte par l’heureux effondrement du mur de Berlin) que les libéraux ne pouvaient pas, de leur point de vue, se permettre de laisser passer. Ils avaient là, en effet, l’occasion inespérée d’accentuer leur pression au nivellement par le bas de toutes les législations sociales et fiscales en refusant toute harmonisation par le haut dans un espace économique où l’écart des salaires moyens serait de 1 à 10.

Le " J’assume " de François Hollande
Lorsque François Hollande, devant notre Conseil national, affirme, de manière malheureusement quelque peu bravache : " J’assume le traité de Rome, l’acte unique, les traités de Maastricht, et d’Amsterdam ", il n’améliore pas son argumentaire. Car qu’assume-t-il ? Des compromis qui ont, certes, construit une " certaine " Europe, mais bien davantage une Europe libérale qu’une Europe sociale. Assumer cela, chacun le sait, débouche sur d’autres 21 avril, comme après les traités de Nice et de Barcelone... Au cours des vingt ans durant lesquels ces traités, ainsi assumés par le principal porte-parole du " oui ", ont été signés, la situation sociale de l’Europe s’est dégradée. Ces vingt dernières années sont celles de Donald Reagan, et, en Europe, de Margaret Thatcher. Les libéraux se sont radicalisés à droite et avancent leurs théories de façon de plus en plus violente : au point qu’en France même on a un gouvernement thatchérien qui s’efforce de rendre irréversible la remise en cause des services publics, la privatisation des retraites et de la Sécurité sociale. Tout ce qui, il y a vingt ans, paraissait encore défendable dans le patrimoine commun européen.

Est-ce cela qu’assume François Hollande ? Le recul en matière de comités d’entreprise entre 1983 et 1993 ? Les reculs, partout, en matière d’emploi, de protection sociale, de retraite, de santé, de services publics ? Les pas vers “l’opt-out” et la directive Bolkestein ? L’accentuation des délocalisations et du dumping social ? Il faut répondre à ces questions, car elles ne sont pas dissociables des " dynamiques " des traités successifs : la pratique éclaire ces textes.

La " dynamique " des traités libéraux arrive à son terme Le projet de constitution vient clore cette longue succession de traités économiques, monétaires, en fermant les vannes de tout accès au social. Il n’est plus besoin, maintenant de nouveau traité pour les libéraux : le fleuve du libéralisme a pris toute sa place dans le lac européen...

La " directive Bolkestein " permettra d’accentuer la libéralisation des services et de réduire encore plus le domaine des services publics. Les négociations au sein de l’Omc et de l’Agcs feront sauter les derniers obstacles à l’existence d’ " un marché intérieur où la concurrence et libre et non faussée ".

L’intégration de la Bulgarie et de la Roumanie, comme d’ailleurs celle de la Turquie n’appelle pas, du point de vue des libéraux, de nouveau traité. Le projet de Constitution prévoit d’ailleurs que la composition de la Commission devrait rester la même jusqu’en 2014 !

Jean-Jacques Chavigné

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#222 Susic

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Posté 19 avril 2005 - 14:04

(boriselstine @ Mardi 19 Avril 2005 13:48)
. Il parait d'ailleurs qu'ils ont réalisé des serviettes en papier en forme de publicité pour l'Europe et les ont distribuées dans les Restau Universitaires !

je confirme boris, ça a été fait à paris aux restosU, des serviettes avec marqué "oui" dessus

dans le même genre de messages subliminaux, dans les mots croisés du Monde d'il y a une semaine, à la définition "qui est contre l'europe" en 3 lettre correspondait le mot "non"
Action vivement critiquée dans le courrier des lecteurs...

#223 Clyde

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Posté 19 avril 2005 - 14:05

Ces beaux démocrates qui disent qu'un Le Pen joue sur les peurs !!!
Et là, que font-ils à lire ce texte ? Même procédé.
C'est limite si l'Armageddon ne nous guette pas.
C'est grotesque.
Ce qui prouve aussi l'incapacité à se remettre en cause.
« Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait » @ Mark Twain

#224 boriselstine

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Posté 19 avril 2005 - 14:06

(Susic @ Mardi 19 Avril 2005 15:04)
(boriselstine @ Mardi 19 Avril 2005  13:48)
. Il parait d'ailleurs qu'ils ont réalisé des serviettes en papier en forme de publicité pour l'Europe et les ont distribuées dans les Restau Universitaires !

je confirme boris, ça a été fait à paris aux restosU, des serviettes avec marqué "oui" dessus

dans le même genre de messages subliminaux, dans les mots croisés du Monde d'il y a une semaine, à la définition "qui est contre l'europe" en 3 lettre correspondait le mot "non"
Action vivement critiquée dans le courrier des lecteurs...

c'est hallucinant !

#225 Susic

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Posté 19 avril 2005 - 14:11

(boriselstine @ Mardi 19 Avril 2005 14:06)
c'est hallucinant !

et moi je dis qu'on est pas au bout de nos surprises !  tongue.gif


hier à son meeting sarko a bien parlé de "séisme"

#226 Soch-Aliens vs Predators

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Posté 19 avril 2005 - 14:13

Vous me méprisez parce que je n'ai pas mis ma citation en vert ou en bleu, vous êtes dirimants avec moi.

Attention ! Ces posts peuvent choquer un jaune public.


#227 gone

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Posté 19 avril 2005 - 14:16

Le séisme (ridicule)  ne sera que pour la diplomatie française et l'image de la France, il ne se passera rien sur ou sous l'échelle de Richter.

#228 boriselstine

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Posté 19 avril 2005 - 14:21

(gone @ Mardi 19 Avril 2005 15:16)
Le séisme (ridicule)  ne sera que pour la diplomatie française et l'image de la France, il ne se passera rien sur ou sous l'échelle de Richter.

ça me dirime !

#229 olf

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Posté 19 avril 2005 - 14:26

mince alors...
j'ai pas suivi du tout la discussion sur ce topic sad.gif
il va falloir que je me cogne tout sad.gif
délai de carence
Dominique Bijotat (AFP): "Nous n'avons plus le temps de chômer". Tu devrais l'avoir dans quelques semaines.

#230 Soch-Aliens vs Predators

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Posté 19 avril 2005 - 14:30

Tu peux également te pendre.

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#231 djsimon

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Posté 19 avril 2005 - 17:38

Ce qui me fait tout de même marrer dans cette histoire c'est que le même référendum proposé sur le même traité mais au lendemain d'élections, autrement dit un référendum proposé par une majorité relativement populaire obtiendrait une majorité de oui. Je continue à penser qu'un bon pourcentage de français (de 10 à 20% voire plus) ne répondra pas à la question posée mais décidera d'emm... le gouvernement en place et l'opposition dite traditionnelle par pur mécontentement et rebellion envers l'establishment. J'aimerais qu'un sondage "sortie des urnes" nous donne une petite idée du pourcentage d'électeurs qui auront parcouru (simplement parcouru) le traité...


Je suis d'accord avec Pote au laid. C'est sûr de toute façon que cette constitution européenne, n'est pas parfaite, rien est parfait de toute façon ! Mais ne pensez-vous pas que c'est un mieux ? Enfin, je n'ai rien à dire sur les partisans du non qui se sont exprimés ici. Vos arguments sont tout à fait pertinents et cohérents (pour un partisan du non  ph34r.gif  biggrin.gif ), si au moins tous les français qui iront votés (chose pas forcément innée pour un français !) procèderont de la sorte, c'est à dire, baserons leur vote sur une réflexion faite auparavant d'accord ! Mais, ce ne sera pas ça ! Faut pas se leurrer, ca va mal dans l'éducation nationale, ca va mal pour l'emploi, ca va mal partout ! Voilà alors pour une bonne partie des français, l'occasion de montrer à chichi qu'ils sont "pas contents!" ! Absurdité et c'est ça qui est déplorable !  non ?

#232 Pper

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Posté 19 avril 2005 - 19:58

Bien sûr que voter pour sanctionner le gouvernement est absurde. mais lorsque les gens utilisent les moyens habituels pour exprimer leur mécontentement, ce même gouvernement fait tout pour opposer les Français entre eux ("les jours de grêve ne seront pas payés", "trouble de la liberté de circuler", ...) ou répond que le parlement a été élu et c'est lui qui décide ("ce n'est pas la rue qui gouverne").
Alors là, le gouvernement et surtout Chirac tend le baton pour se faire battre alors certains Français vont se dépêcher de l'utiliser.
C'est absurde mais humain. Puis quand tu vois que Le Président de la République est surpris par les craintes des jeunes Français, tu as du mal à croire que cette constitution puisse répondre à nos espérances.

#233 pittman

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Posté 19 avril 2005 - 20:12

"Les jours de grêve non payés"... pas grand chose de choquant, non?
Et hop

#234 olf

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Posté 19 avril 2005 - 20:14

(pittman @ Mardi 19 Avril 2005 21:12)
"Les jours de grêve non payés"... pas grand chose de choquant, non?

parle pour toi , pittman
tpo t'es pas prof  unsure.gif




tongue.gif
délai de carence
Dominique Bijotat (AFP): "Nous n'avons plus le temps de chômer". Tu devrais l'avoir dans quelques semaines.

#235 Flo

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Posté 19 avril 2005 - 20:21

(pittman @ Mardi 19 Avril 2005 21:12)
"Les jours de grêve non payés"... pas grand chose de choquant, non?

ce que voulait dire Pper, je pense, était que le gvt en disant que les jours de grève n'étaient pas payés, sous-entendait qu'ils l'étaient avant (ce qui n'était pas le cas) de façon à les faire passer pour des privilégiés

#236 pittman

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Posté 19 avril 2005 - 20:23

(Flo @ Mardi 19 Avril 2005 20:21)
(pittman @ Mardi 19 Avril 2005  21:12)
"Les jours de grêve non payés"... pas grand chose de choquant, non?

ce que voulait dire Pper, je pense, était que le gvt en disant que les jours de grève n'étaient pas payés, sous-entendait qu'ils l'étaient avant (ce qui n'était pas le cas) de façon à les faire passer pour des privilégiés

ils sont quand même malins les gars du gouvernement... amen.gif

on ne comprend pas pourquoi ils se plantent tout le temps rolleyes.gif

peut être parce qu'ils ne sont pas si malins... blink.gif
Et hop

#237 Pper

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Posté 19 avril 2005 - 20:37

(Flo @ Mardi 19 Avril 2005 21:21)
(pittman @ Mardi 19 Avril 2005  21:12)
"Les jours de grêve non payés"... pas grand chose de choquant, non?

ce que voulait dire Pper, je pense, était que le gvt en disant que les jours de grève n'étaient pas payés, sous-entendait qu'ils l'étaient avant (ce qui n'était pas le cas) de façon à les faire passer pour des privilégiés

Merci Flo. réponse parfaite.

#238 pittman

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Posté 20 avril 2005 - 11:51

Le Monde en parle

L'inquiétude monte en Europe sur la perspective d'un non français à la Constitution européenne, qui remettrait en cause la consolidation de l'Union. La campagne en France a fait l'objet de nombreux échanges en marge de la réunion des ministres européens des affaires étrangères, réunis à Luxembourg les 15 et 16 avril. Elle était omniprésente à la réunion organisée ce week-end en Haute-Garonne par le Parti socialiste européen, qui a exprimé, par la voix de son président, le Danois Poul Nyrup Rasmussen, un "oui vigoureux".


La presse européenne avait consacré, samedi, de longs articles à l'intervention à la télévision du président Chirac, qui a déçu. "Il soufflait dans le studio un air de RDA -Allemagne de l'Est-", a commenté le quotidien conservateur allemand Die Welt, tandis que le quotidien italien La Repubblica, centre gauche, estimait que l'émission avait donné lieu à "un dialogue de sourds". "Un non français serait un coup grave, probablement fatal" à la capacité de l'Union de devenir un acteur global, écrit le Guardian britannique.


"UN DÉSASTRE"


Le ministre français, Michel Barnier, a indiqué à Luxembourg que tous ses collègues étaient "préoccupés" et "attentifs". Il a affirmé qu'en cas d'échec "il n'y aura pas d'autre discussion possible avant très longtemps et on en restera aux traités actuels".

Jean Asselborn, son homologue luxembourgeois, dont le pays assure actuellement la présidence de l'Union, a confirmé que le référendum français est "dans la tête de tous ceux qui ont la responsabilité de la présidence et de tous dans l'Union européenne". "La question, c'est de faire avancer l'Europe. Faire avancer l'Europe, pas seulement pour la France, mais aussi pour tous les pays qui comptent sur la France, qui sont autour de la France comme nous depuis presque cinquante ans maintenant. Si la France dit non, ce sera difficile", a-t-il dit, en faisant remarquer que "le monde n'attend pas l'Europe".

"Je pense qu'il faut bien écouter les signaux qui remontent de la société", a déclaré le ministre néerlandais, Bernard Bot, dont le pays se prononcera sur le traité par référendum le 1er juin, et où la campagne démarre aussi difficilement. Invitant les gouvernements à expliquer qu'"il ne s'agit pas de politique locale mais de l'Europe et d'un processus d'intégration qui se poursuit", M. Bot a estimé qu'en cas de vote négatif en France les procédures de ratification devraient continuer dans les autres pays.

Pour le ministre slovène, Dimitrij Rupel, qui représentait les futurs pays adhérents à la Convention qui a élaboré la Constitution, un non français serait "un désastre". Les dirigeants polonais, qui avaient contribué au blocage du projet avant d'accepter un compromis sur les règles de vote, s'inquiètent des conséquences pour leur référendum. L'opposition modérée de droite, qui a le vent en poupe en prévision des prochaines élections, hésite. Le président Kwasniewski a déclaré à la radio allemande Deutsche Welle qu'un non français conduirait à des "complications" et remettrait en question le sens du référendum polonais, qui pourrait avoir lieu le 25 septembre. "S'il y a quelqu'un qui a mis en forme la Constitution d'après ses idées, c'est bien la France, a-t-il dit. La Constitution est comme la France l'a voulue."

Thomas Ferenczi
Article paru dans l'édition du 19.04.05
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Posté 20 avril 2005 - 12:05

ATHENES (Reuters) - La Grèce est devenue mardi le sixième pays de l'UE à ratifier le traité constitutionnel européen, en faveur duquel le parlement du pays s'est prononcé à une majorité écrasante.

Les députés conservateurs au pouvoir et l'opposition socialiste ont largement uni leurs forces pour approuver le traité par 268 voix contre 17. Il y a eu quinze abstentions.

A la veille du vote, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso avait exhorté les Grecs à manifester avec vigueur leur soutien au traité en prévision du référendum incertain qui est prévu en France le 29 mai.

"Il y aura un signal clair des Grecs pour le reste du continent", avait déclaré Barroso lundi à Athènes. "Les citoyens grecs ont montré leur attachement à l'intégration européenne."

La Grèce avait exprimé sa volonté de figurer parmi les premiers pays à ratifier le traité, qui vise à dynamiser et à rationaliser l'UE après l'admission de dix nouveaux pays en 2004.

"La loi de ratification a été approuvée par l'ensemble du parlement", a déclaré Stelios Hatzigakis, vice-président de la chambre, en présence du Premier ministre Costas Caramanlis.

Deux petites formations de gauche ont voté contre le traité, à l'exception d'un député.

Malgré des appels de tous les partis d'opposition, le gouvernement grec a refusé d'organiser un référendum, jugeant une telle consultation inutile du fait de la très forte majorité parlementaire qui set dégageait en faveur du traité.

La constitution européenne doit être ratifiée par les 25 Etats membres pour entrer en vigueur. A ce jour, cinq pays ont ratifié le texte communautaire par voie parlementaire: la Lituanie, la Hongrie, la Slovénie, l'Italie et la Grèce.
L'Espagne l'a adopté par référendum et sept autres pays ont choisi cette voie (Danemark, France, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni). La Pologne et la République tchèque, pourraient les imiter.


A mon sens, seul un pays fort peut s'opposer à la Constitution (Allemagne ou France par ex.). En votant oui, on verait un nivellement par le bas. D'ailleurs les pays qui ont voté oui voient là une aubaine car ils ne sont pas si puissants que ça (sans vouloir vexer personne force est de constater que l'Europe de l'Est a un retard important sur le reste du Continent dans de nombreux domaines)

#240 Flo

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Posté 20 avril 2005 - 12:21

à savoir également : le référendum en espagne était purement consultatif.
même si le non l'avait emporté, la constitution aurait été ratifiée




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