2/ cette identité n'est pas plus forte qu'au Pays Basque, qu'en Bretagne ou même en Alsace.
3/ Et, d'autre part, les règles sont les mêmes pour tous, les corses devant être traités comme les autres.
1/ Non. J'ai horreur de la plage, n'apprécie le soleil qu'avec modération, et je suis fou de la Corse. Tu n'y es manifestement jamais allé ou confonds la Corse avec Tahiti...
2/ Non plus. Le sentiment identitaire corse est infiniment supérieur à ce qui peut exister au pays basque, en Bretagne ou en Alsace. Là encore, tu méconnais fortement la situation locale pour oser pareille ineptie. Je n'ai jamais vu les routes alsaciennes, basques ou bretonnes inondées d'inscription invitant les français à dégager ("I francesi fora"), les grandes administrations parisiennes ne sont pas noyautées par des clans alsacien, basque ou breton; les panneaux de Strasbourg, Saint Jean de Luz ou Brest ne sont pas systématiquement réécrits en langue locale etc. etc. etc.
3/ Là, nous sommes d'accord !
1/ Mes beaux-parents avaient une (petite) maison en Corse au sud de Porto Vecchio (Bonifacio).
Je n'ai pas dit que ce n'était pas beau (c'est magnifique), j'ai dit que cela faisait penser aux vacances et que la perception des choses est biaisée.
2/ Alain Formais appréciera. Tu ne connais donc pas le pays basque, va faire un tour à Bayonne début août, par exemple. Ou va discuter avec des basques.
Après, que quelques hurluberlus nationalistes s'amusent avec la bombe de peinture, je suis au courant.
3/ Le fait que la Corse soit une île (assez) éloignée du continent est surement la cause de ce sentiment "on fait c'quon veut chez nous".