Nous avions, avec la poésie et le théâtre, approché des terres d'audace. Grâce à la belle diversion de Silverberg, nous y retournons plus hardiment que jamais. C'est de l'appel contre-appel, ni plus ni moins.
Nous restons néanmoins inflexibles sur nos principes de base : de l'accessible, du digeste.
Quelle montagne reste-t-il alors à nos appétits voraces ?
Rien d'autre que la philosophie.
Ne fuyez pas, voyez :
J'avais l'idée d'un ouvrage, particulièrement indiqué en cette année de centenaire de la grande guerre, que, pour une fois, je ne possèdais pas mais dont j'avais eu de larges extraits sous les yeux qui m'incitaient, bien sûr, à vous le recommander. (
Mars, ou la guerre jugée)
Hélas, il semble qu'il ne soit plus édité ou alors dans une édition augmentée qui contrevient à nos principes sacrés.
Je vous propose donc, en guise de variante, cet autre ouvrage que je n'ai pas lu ce qui me qualifie particulièrement pour en faire l'apologie.
Néanmoins, l'intérêt presque principal eu égard à nos principes, est le même dans les deux ouvrages : La forme.
Ce sont des propos. Initialement destinés à un journal, ces textes font deux ou trois pages.
Chacun comprend bien qu'il est plus que jamais invité à picorer ici oui là ce qui l'intéresse, à délaisser ce qui ne lui revient pas, à aller à hue et au dia sachant qu'à chaque fois, il ne s'engage que pour un texte court et accessible.
Bientôt, je l'aurai lu, Lorelei