Les arbitres ont apparemment eu la peau de la commission de visionnage. D'après un article de FF, la plupart de ses membres ont démissionné.
Pourtant un outil de ce genre pourrait être un bon compromis à même de satisfaire à la fois les pro et les anti-vidéo. Avec la mise en place de lourdes sanctions, à la fois financières (comme en Angleterre, ou dans certains sports US) et sportives. Mais il faudrait pour cela, que les différentes instances travaillent en bonne intelligence, au lieu de se considérer comme rivales. Le foot va crever de ces luttes d'influence quasi-politiques.
Combien de matchs un Valbuena, un Nênê ont-ils pu pourrir par leurs tricheries ? Combien d'erreurs d'arbitrages, de réactions épidermiques d'aversaires dûes à ces simulations ? Un arbitre qui siffle un pénalty sur une simulation (dont on se demande si elles ne font pas l'objet de scéances d'entraînement spécifiques), doit-il réellement être montré du doigt ? Le mec se fait flouer, passe pour un con devant des millions de personnes, et le vrai fautif, le tricheur, s'en tire blanc comme neige. Bon je vais éviter les comparaisons hasardeuses avec certains faits de société mais c'est assez dégueulasse.
Un pro qui prendrait 5 matchs et (surtout) une grosse amende suite à un pénalty simulé réfléchirait à deux fois avant de retenter l'expérience. La commission de visionnage devrait être une aide aux arbitres.
De plus, est-il logique d'infliger la même sanction à un type qui retire son maillot après un but, et à un autre qui blesserait l'adversaire ? Pour un ballon joué après ou avant le coup de sifflet, on prend un jaune ; pour une contestation véhémente également. Pourtant on peut sanctionner ces actes autrement (pendant le match, ou après) que par une punition équivalente à celle qui suit un tacle dangereux.
Il y a suffisamment de compétitions organisées pour tenter quelques tests.