Emotions cinématographiques
#2311
Posté 14 mai 2009 - 23:11
#2312
Posté 15 mai 2009 - 08:34
C'est sympa pour ceux qui ne voulaient pas connaître la fin...
Mon bon Clyde, ne me fais pas croire que tu n'avais pas deviné la fin bien avant qu'elle ne survienne. Le suspens n'est pas vraiment l'ingrédient principal du film...
Et puis regarde, les supporters du Havre savent qu'ils vont descendre depuis plusieurs mois et ils continuent pourtant à aller voir les matchs !
#2313
Posté 15 mai 2009 - 10:52
#2314
Posté 15 mai 2009 - 11:07
SALL, The pride of Juraside
#2315
Posté 15 mai 2009 - 12:04
Disons que quand je n'ai pas vu un film, il m'est agréable de ne pas connaître la fin.
#2316
Posté 15 mai 2009 - 14:24
Avant de voir le film, tu sais comment se termine "La Chute" (Hitler se suicide) ou "Mesrine" (abattu par la Police) par exemple, mais ça n'empêche pas les gens d'aller voir le film. La manière dont est racontée le film est également importante.
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Critères pour choisir un sport : si tu es grand, tu peux faire basketeur; si tu es costaud, tu peux faire rugbyman; si tu es con, tu peux faire footballeur.
#2317
Posté 15 mai 2009 - 15:59
#2318
Posté 15 mai 2009 - 18:19
Quel intérêt que Clint flingue tout le monde et aille s'installer ensuite tout tranquille sous son porche avec son pack de bières?
#2319
Posté 15 mai 2009 - 18:59
Attention ! Ces posts peuvent choquer un jaune public.
#2320
Posté 18 mai 2009 - 15:07
Prenant, fidèle au livre à quelques exceptions près. Belle réussite.
SALL, The pride of Juraside
#2321
Posté 18 mai 2009 - 16:47
ca ressemble à une belle fin qui te laisse l'espoir d'avoir une suite au film!!!
#2322
Posté 18 mai 2009 - 18:47
Prenant, fidèle au livre à quelques exceptions près. Belle réussite.
T'as le bouquin ? Si oui tu me le prêtes ?
#2323
Posté 18 mai 2009 - 23:04
Bien que meilleur que le "Da Vinci code" (pas un exploit), le film n'est pas parfait (enfin Ron Howard, quoi) avec pas mal d'invraisemblances.
Les 2h20 du film passent sans ennui et l'action ne faiblit pas. C'est d'ailleurs plus un film d'action que le précédent.
Ca dégomme même pas mal, tous les seconds rôles y passent
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Critères pour choisir un sport : si tu es grand, tu peux faire basketeur; si tu es costaud, tu peux faire rugbyman; si tu es con, tu peux faire footballeur.
#2324
Posté 19 mai 2009 - 08:11
Prenant, fidèle au livre à quelques exceptions près. Belle réussite.
T'as le bouquin ? Si oui tu me le prêtes ?
le 1 et 2 sont à Quimper et le 3 à Angers... Viens chercher...
J'essaye de récupérer le 1 pour la venue de ton zob. Pas sur.
SALL, The pride of Juraside
#2325
Posté 19 mai 2009 - 08:53
Et dans la foulée, "Je suis une légende"...Putain, mais qu'est ce qu'ils ont tous à imiter le maitre ? (bien qu'ils vont nous dire que leurs monstres ne sont pas des zombies et qu'ils courent au lieu de marcher comme des pingouins).
Triste mélange de "28 jours plus tard", "du fléau" et du "territoire des morts" avec des bestioles qui ressemblent au nanard de "la momie", et un will smith qui volent de merdes en merdes depuis le "prince Bel air".
#2326
Posté 19 mai 2009 - 11:12
B.E.ELLIS
#2327
Posté 19 mai 2009 - 15:14
Il faut aimer Ken Loach. Tous ses films, même les ratés. Et ce dernier encore plus que les autres puisqu’il est très réussi. D’abord pour des raisons cinématographiques. Filmage nerveux, narration au cordeau, acteurs de très haute volée (primes à Steve Evets et Stephanie Bishop dans deux des rôles principaux). Mais toutes ces excellences ne tiendraient pas si le film n’était pas foncièrement politique, c’est-à-dire à gauche toute ! Ce n’est pas vraiment une révélation puisque depuis l’insurpassable Kes (1969), Loach de ce point de vue n’a jamais déçu. Ne pas avoir peur des grands mots qui, hélas, sont devenus des gros mots : du ciné engagé, utile pour nous encourager à résister à toutes les prétendues fatalités (la loi du profit, la religion du travail et autres saloperies qui infestent la joie de vivre).
Humour fou. Cette fois, sa radicalité a pris le chemin du comique mais sans pour autant passer par la case «comédie grinçante». Faites passer : Looking for Eric est un film d’humour fou. Et il en faut pour raconter la vie d’Eric Bishop, postier à Manchester, quadragénaire rincé qui traverse une mauvaise passe. C’est un euphémisme : il a quitté, et il le regrette, sa femme Lily, il y a longtemps ; ses deux jeunes beaux-fils sont très occupés par leurs séances de patates couchées devant la télé (un peu trafiquants de shit aussi), et sa fille l’a distribué dans le rôle du mauvais père. Qu’est-ce qu’il lui reste pour tenir ? Une drogue dure : le foot. Et bien évidemment la fameuse équipe de Manchester United, dont Eric est supporter. Mais de ce côté-là, ça ne va pas très fort non plus. Et la bande de potes d’Eric confirment : au prix devenu astronomique des places, c’est au pub, devant la télé, qu’on suit le match. «T’as qu’à regarder le parking devant le stade, philosophe un ami d’Eric. Que des 4x4 à la con.» Voilà ce que raconte, entre autres, ce film qui réfléchit : comment «aller au foot», acte social s’il en est, a basculé de la gauche vers la droite, du populaire au populisme. Quant aux émoluments désormais pharaoniques des joueurs…
A cet instant de la critique, nous recevons un message du lecteur passablement nerveux : «C’est pas bientôt fini le foutage de gueule ? Et Cantona, il est comment Canto ?»
Réponse du rédacteur impavide : lecteur my love, de fait, Eric Cantona joue un rôle crucial dans Looking for Eric, mais pas forcément celui que tu imagines. Cantona, qui est à l’origine du film (y compris financièrement), joue à la fois le rôle de sa propre vie (une légende vivante) et celui de… Eric Cantona ! Disons pour ménager la surprise que Cantona fait littéralement des apparitions. Coup de génie qui élude le risque d’une entourloupe strictement scénaristique (une star du foot dans un film sur le foot) et dont la hardiesse enchantée peut se résumer par une des répliques déjà culte : «I am not a man, I am Eric Cantona» avé un assent au couteau qui fait beaucoup pour le comique surréel de la situation. Mais qui fait comprendre aussi pourquoi l’humour si particulier de Canto (remember sa célébrissime sortie : «Quand les mouettes suivent un chalutier, c’est parce qu’elles pensent que des sardines seront jetées à la mer») redoubla sa cote d’amour dans la patrie officielle du nonsense.
«Passe». Pour le film, Cantona livre d’autres aphorismes de cette sorte qui lui vaudront cependant, à la soixantième reprise, un «tu commences à me courir avec tes putains de mouettes !» Bref, Canto est un géant. Et, peut-être moins connu, un honnête homme évident. Ce qui apparaît lorsqu’Eric (Bishop) demande à Eric (Cantona) : «C’est quoi ton meilleur souvenir de match ?» Réponse : «C’était pas un but, c’était une passe.» On saisit alors ce que l’esprit d’équipe veut vraiment dire et où Ken Loach veut en venir. «Certains éprouveront peut-être une certaine condescendance envers cette idée, mais ce film parle de la solidarité entre amis en prenant pour exemple un groupe de supporteurs de foot. Il est aussi question de l’endroit où vous travaillez et de vos collègues. Même s’il peut sembler banal de dire cela, ce n’est pas le vent de l’époque. Ou du moins ça ne l’est plus depuis trente ans. Ceux qui vous entourent ne sont plus vos camarades, ils sont vos concurrents.» Les joueurs de Manchester United sont surnommés les Red Devils. Allez les rouges !
#2328
Posté 19 mai 2009 - 15:31
Euh... Perquis c'est un guerrier ...
Attention ! Ces posts peuvent choquer un jaune public.
#2329
Posté 19 mai 2009 - 15:40
Un supporteur : "des fois, on a tendance à oublier que tu es aussi un homme"
Éric Cantona : "je ne suis pas un homme. Je suis Éric Cantona"
Franche-Comté : une région grande par ses talents !
#2330
Posté 19 mai 2009 - 15:45
Et dans la foulée, "Je suis une légende"...Putain, mais qu'est ce qu'ils ont tous à imiter le maitre ? (bien qu'ils vont nous dire que leurs monstres ne sont pas des zombies et qu'ils courent au lieu de marcher comme des pingouins).
Triste mélange de "28 jours plus tard", "du fléau" et du "territoire des morts" avec des bestioles qui ressemblent au nanard de "la momie", et un will smith qui volent de merdes en merdes depuis le "prince Bel air".
Je suis une légende est, à la base, un livre, qui a été salué par quelques personnes dont certaines assez reconnues et compétentes et a été écrit en 1954.
Alors le "triste mélange" de ce que je présume trois bizarreries cinéphilitiques hémoglobineuses postérieures, m'interroge.
Accessoirement, ce ne sont pas des zombis, ce sont des vampires.
Attention ! Ces posts peuvent choquer un jaune public.
#2331
Posté 19 mai 2009 - 15:49
Edit: STP n'inclus pas Romero dans les "bizarreries cinéphilitiques hémoglobineuses postérieures". Il est avec Fulci le maître incontesté du genre. Bordel !
#2332
Posté 19 mai 2009 - 15:58
Un supporteur : "des fois, on a tendance à oublier que tu es aussi un homme"
Éric Cantona : "je ne suis pas un homme. Je suis Éric Cantona"
Moi j'ai lu l'article publié par Lorenzo
une des répliques déjà culte : «I am not a man, I am Eric Cantona» avé un assent au couteau qui fait beaucoup pour le comique surréel de la situation
#2333
Posté 19 mai 2009 - 16:20
Trop flemmard sur le coup !
Franche-Comté : une région grande par ses talents !
#2334
Posté 19 mai 2009 - 16:23
Canto, c'est le mec qui prend une posture d'empereur romain pour toiser les tribunes d'Old Trafford après sa lucarne d'anthologie. Canto c'est le mec qui déclare après une non sélection en EDF "Un jour je serai si fort qu'il faudra choisir entre cette merde de sélectionneur et moi" (à peu de choses près).
Bref, on est bien loin de l'altruisme et du topo "le plus beau geste d'un footballeur c'est la passe"...
Enfin, on dira que c'est le côté romancé du scénario !
#2335
Posté 19 mai 2009 - 16:33
#2336
Posté 19 mai 2009 - 16:34
Bravo à lui.
ça doit être les considérations sur Wil smith qui m'ont fait douter du centrage du propos sur les monstres, je suis tellement prompt à conclure à partir de rien.
Attention ! Ces posts peuvent choquer un jaune public.
#2337
Posté 19 mai 2009 - 16:52
#2338
Posté 19 mai 2009 - 19:16
Canto, c'est le mec qui prend une posture d'empereur romain pour toiser les tribunes d'Old Trafford après sa lucarne d'anthologie. Canto c'est le mec qui déclare après une non sélection en EDF "Un jour je serai si fort qu'il faudra choisir entre cette merde de sélectionneur et moi" (à peu de choses près).
Bref, on est bien loin de l'altruisme et du topo "le plus beau geste d'un footballeur c'est la passe"...
Enfin, on dira que c'est le côté romancé du scénario !
+1
Pas mieux.
A l'heure de l'individualisme, il est à la mode pour se démarquer de montrer son côté altruiste.
Tiens, ca me fait penser aux néo-pseudo romantiques qui déclarent "l'important pour moi c'est de donner du plaisir à ma femme, ma jouissance à moi je men fous". On se fait remarquer comme on peut..
#2339
Posté 29 mai 2009 - 17:18
C'est drôle et touchant, l'humour étant d'habitude plutôt rare chez Ken Loach.
Les amoureux du foot et du cinéma anglais s'y retrouveront sans problème, mais c'est aussi un film qui peut plaire à tout le monde.
#2340 Invité_David besançon_*
Posté 30 mai 2009 - 17:26
En harmonie.
Editions des équateurs.
15 €