Après ces premiers mois de "gérance" de Basko, je vais tenter à mon tour, et en prenant du recul, de faire un bilan de ce que je constate.
J'ai toujours cette sensation que notre club est pris en otage. J'ai toujours cette impression d'être extérieur à l'histoire qu'est en train écrire Baskoli.
Pourquoi? Li a pris le club en otage, a confié les clés du camion à Basko, qui a commencé son taf de rationalisation dans la gestion.
Ils ont réalisé des coupes franches, sans doute nécessaires, on se moquant d'ailleurs totalement de l'opinion des supporters. En gros, on réforme, et on se tape des syndicats. Méthode capitaliste à outrance, mais ca a déjà fait ses preuves parait il. Ils font aussi ce qu'ils pensent être adéquats au niveau sportif : monter une équipe qui tienne la route pour la L2. En gros, il gère la filiale, comme n'importe quelle maison mère gérerait un établissement secondaire. Avec les risques que cela comporte. On est toujours dans un modèle capitaliste. Si on trouve mieux ailleurs...
Ils ont la gestion du club, ils gèrent. Certes, dans leur propre intérêt quoiqu'il arrive, mais ils gèrent. Faisons fi des dépenses annexes : entretien du stade, des terrains secondaires, et toussa. Ca rapporte pas grand chose au final. (Pis si quelqu'un n'est pas content, bah ils ont qu'à nettoyer eux mêmes. Nous, ca nous coute. Et ca nous arrange pas.)
En revanche, y'a un point qui les dérange. Pour arriver au budget, il faut des recettes secondaires. Pour ca, il faut du public, qui dépense aux buvettes, qui achète aussi des produits dérivés. (Ah merde. Pourtant, on a essayé de les draguer ces cons. Bon, maladroitement. Et puis, ils ont qu'à nous suivre, on les sauve... Oui, mais aujourd'hui, on a besoin quand même que du public revienne. Alors on communique, on drague le chaland montbéliardais. On est des gentils. On veut faire du FCSM un grand club, mais faut que LI nous vende. Viendez quand même au stade.)
Au final, le club nous échappe. Rien de local. Je n'ai rien contre le capitalisme, mais je le trouve caricatural dans leur approche. Leur communication montre juste leur amateurisme dans ce domaine. Il y a des domaines où ils sont bons, mais Basko est un bulldozer qui défend avant tout ses propres intérêts : performance sportive, image, rentabilité. Le FCSM est un produit à rentabiliser. Espérons que nous ne serons pas un gadget avec la durée de vie qui va avec.