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Baysse, la pilule est amère
Paul Baysse, suivi depuis deux saisons par le FCSM et auquel il avait donné son accord a finalement opté pour Saint-Étienne.
Paul Baysse ne sera pas Sochalien mais Stéphanois. Le FC Sochaux n’a pas apprécié, doux euphémisme, que le joueur, après lui avoir donné son accord verbal, soit allé discuter avec l’AS Saint-Étienne où il va signer quatre ans. Explications.
Après Nicolas Bénézet, le meilleur joueur de Ligue 2 de la saison dernière, parti à Évian alors que le FC Sochaux s’était clairement positionné, c’est au tour de Paul Baysse, cette fois, d’avoir « dribblé » le FCSM. Mais si le premier nommé avait fait jouer clairement la concurrence et fait un choix à respecter, le volte-face de Paul Baysse, l’ex Brestois, a poussé le club doubiste a réagir. Sobrement dans un communiqué mais en ayant du mla à avaler la pilule en coulisses.
Paul Baysse s’était-il engagé avec Sochaux ?
Paul Baysse appartenant au Stade Brestois, un accord avait été trouvé entre les deux clubs il y a un peu plus d’une semaine pour un montant dit-on avoisinant les 700 000€ et quelques bonus. Paul Baysse, sollicité un moment par Évian, Bastia, Valenciennes et l’AS Saint-Étienne avait alors clairement exprimé son choix aux dirigeants sochaliens qui le suivait depuis deux saisons, l’ASSE ayant lâché du mou dans son intérêt pour le joueur. Mieux, tout était ficelé, avec les négociations salariales (et un contrat de quatre ans) et une visite médicale prévue lundi prochain, avec dans la foulée de la signature du contrat, un départ de Paul Baysse pour rejoindre ses nouveaux camarades en stage à Vittel. Éric Hély qui avait eu son futur joueur au téléphone, tout comme son ex-camarade et ami Omar Daf, avaient eu la confirmation de vive voix de sa venue.
Pourquoi Paul Baysse a-t-il changé d’avis ?
Paul Baysse en rééducation après son opération des ligaments croisés, a quitté Capbreton mercredi. C’est l’avant-veille de son départ qu’il a eu connaissance, par son agent David Wantier, de l’intérêt porté par le FC Séville et l’AS Saint-Étienne, revenue à la charge pour gonfler son effectif en vue de la Ligue Europa. Hier après-midi, son agent nous confiait qu’il hésitait encore entre les deux clubs français : Sochaux et Saint-Étienne. « Il prendra sa décision aujourd’hui (N.D.L.R. : hier) ou demain ». N.D.L.R. : aujourd’hui). Mais ce ne sera pas Séville. Il sera surtout question de choix sportif », financièrement les deux clubs, selon nos sources, offrant à peu près, les mêmes garanties. Mais le FC Sochaux n’y croyait plus et, surtout, n’acceptait pas un tel volte-face de la part d’un joueur sur lequel il avait obtenu des assurances verbales et sur lequel il comptait s’appuyer pour encadrer ses jeunes. C’est donc à ce moment-là, en milieu d’après-midi, que le FCSM a choisi de publier son communiqué pour afficher son mécontentement à l’idée de n’avoir pu compter sur la parole du joueur (voir ci-dessous) et en mettant un terme à toute négociation. Des négociations largement entamées par l’agent du joueur avec l’ASSE puisqu’en tout début de soirée filtrait l’information de la signature quasi certaine de Paul Baysse chez les Verts, lundi.
Pourquoi Sochaux ne l’a-t-il pas fait signer plus tôt ?
Le règlement est clair. Tant que Paul Baysse était en arrêt de travail, il était impossible de le faire signer. Il fallait donc attendre, hier, son rendez-vous avec le chirurgien parisien qui l’a opéré pour pouvoir obtenir sa signature sur un contrat. Acte qui aurait été effectué à l’issue de la traditionnelle visite médicale. Lui avoir fait signer une quelconque promesse avant cette visite n’aurait servi à rien.
Le Pays
"Les socialistes, c'est comme Christophe Colomb, quand ils partent, ils ne savent pas où ils vont et, quand ils arrivent, ils ne savent pas où ils sont" © Winston Churchill
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