Toute façon le choix des élites a été fait depuis longtemps.
Comme l'a écrit Marc Bloch en 1946, dans son formidable livre "l'étrange défaite", le choix a déjà été fait et depuis longtemps. Entre l'état nation et le bloubiboulga infâme de l'internationalisme et des no-borders, nos élites ont choisi pour nous, l'internationalisme et les no-borders. Entre l'élitisme scolaire et l'enseignement du rap, on choisit le rap qui conviendra à 99% des gosses, etc. On a droit partout au nivellement par le bas. Ou si vous préférez on a choisi le migrant à la place du Français de souche, les dogmes de la tolérance à outrance à la place de la sécurité des populations sédentaires européennes.
La peur des gouvernements et de l'Europe, c'est la peur de la montée du populisme. Pour cela et conserver l'organisation tyrannique européenne, tout est bon. On ne gouverne plus pour le peuple, mais pour les marchés, plus pour être élu, mais pour conserver intact le système qui assurera invariablement une place pour son parti le coup d'après. Je te passe la balle, si tu me la repasses.
En 1939, les élites françaises dominantes avaient majoritairement fait le choix d'Hitler, et le peuple français le choix du PCF et du front populaire. Aujourd'hui comme hier on se fout du désir majoritaire du peuple, surtout si ses désirs sont cette fois-ci à tendances zemmouriennes, et capables de démolir un système tellement bénéfique pour une classe politique largement corrompue et incompétente. Comme l'a dit très justement Bertolt Brecht, "Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple." Dans cette optique les migrants, traines savates, miséreux, et cas sociaux du monde entier, sont du pain béni pour le système.
Les élites considèrent donc que le peuple est une variable d'ajustement. Qui ? Mais vous ! Moi ! Tout le monde ! Qui sacrifierait nos dogmes mortifères comme la tolérance poussée au suicide civilisationnelle contre la vie d'un individu ou de cent milles ? Personne. Ils peuvent bien tous crever dans des attentats. On leur chantera un "Imagine", une bougie et le tour est joué. Next Player, Play again.
Les médias nous ont appris à haïr la guerre, à mettre des bougies et à pleurer au bon moment. Qui est prêt à combattre quelque chose comme l'islamisme religieux, que très peu d'occidentaux appréhendent correctement, alors qu'on pourrait y perdre la tolérance et le vivre ensemble tellement vantés à longueurs d'épisodes de "plus belle la vie" au sein des Républiques socialistes d'Europe.
Non mais sans déconner, tout cela c'est de la variable d'ajustement. Si vous pensez que le monde c'est de la merde, et que vous cherchez un responsable, oui regardez vous dans une glace.
Le problème c'est que le nourrissement du système contribue aussi à son pourrissement de l'intérieur. Donc oui, nous ne sommes qu'au début d'un déclin et d'une chute inexorable, qui feront passer la défaite de mai 40, pour une bien aimable plaisanterie. Car nos sociétés affaiblies par 70 ans de pacifisme outrancier, et de bisounours-land s'écrouleront, sans aucun doute devant un ennemi déterminé à les tuer, comme la Rome décadente s'est écroulée devant la masse des peuples qui l'ont occupée. Une civilisation qui ne s'étend plus au moins au niveau de son "way of life", se fragilise, se fissure, puis invariablement s'écroule. Après on peut discuter du moment, où la France bascule du côté des perdants de l'histoire ...
Mais bon en histoire comme en tout, les choses changent. On aura bien la Renaissance après le Moyen-âge, et François 1er fera oublier Louis VI Le Gros Hollande, donc tout va bien. Plus que 1000 ans à tenir.
Ceci dit, d'ici là, le coût d'une existence en zone sécurisée, avec tout le confort, risque de drôlement monter dans les années qui viennent. Mais bon, comme depuis que le monde est monde, les plus riches s'en sortiront. C'est à dire moi. Et les plus pauvres crèveront. Mais bon, du moment que c'est au nom de la tolérance ...
Allez bonne soirée quand même.