Aussi violente qu'elle puisse paraître, la réponse des salariés syndiqués est, d'après moi, juste à la hauteur de la violence de l'attaque ! Les syndicalistes qui étaient eux à l'intérieur et participaient au CE extra, sont restés calmes, fermes mais calmes dans leurs questionnements et n'ont reçu que mépris pour toute réponse ! Je ne suis pas entrain de faire l'apologie de la violence, mais je relativise. Les 2 chemises voire peut-être les 2 costards perdu(e) ne sont rien à coté des 2900 emplois que l'on va purement et simplement effacer ! Derrière ses 2900 pertes d'emploi, combien de divorces, combien de maisons vendues, combien de suicides peut-être ? Les PDG et DRH sont-ils dans la liste des 2900 ? Même si le DRH a perdu une chemise et qu'il a dû escalader un grillage, il est sûrement rentré chez lui dans son Audi A4 ou son Porche cayenne ! 1789, Germinal voire mai 68 n'étaient pas des échanges d'amabilité, non ?
Ah ! Ben voilà ! Maintenant, on va justifier la violence, parce qu'elle se fait sous mandat syndical ! Et à ton avis que ce serait il passé, si il n'y avait pas eu un service d'ordre, certes débordé ? Il y aurait eu probablement des morts ou des blessés graves.
Et malheureusement, j'ai une information pour toi, on est plus au 19ème siècle ni même au 20ème, ni encore dans un pays totalement communiste. Donc l'emploi à vie qu'il soit fourni par l'état ou par l'entreprise familial au fonctionnement paternaliste, c'est fini. Oui je sais, c'est terrible, mais c'est comme ça.
Personnellement je suis salarié d'une entreprise qui prévoit d'énormes suppressions de poste, et donc un probable PSE, pour nullité notoire de nos dirigeants. Malgré tout, je préfère partir avec un chèque plutôt qu'être licencié pour faute grave, pour avoir frappé le grand patron, même si comme tout un chacun, parfois ça me soulagerait.
Tu peux me conchier autant que tu veux, mais dis toi bien que ni toi ni moi, n'avons fait le monde dans lequel nous vivons. Donc peut être faudrait il essayer de s'y adapter un minimum.
Cela est vrai autant pour les salariés, les dirigeants que pour l'état qui devrait défendre les plus faibles. Mais cela fait longtemps que l'état s'en branle du chômage de masse initiée par notre chère union européenne ou ne serait ce que de l'adaptabilité des compétences au marché de l'emploi. Pourtant il existe bien une loi, qui spécifie que l'employeur doit assurer la formation de ses employés pour maintenir leurs niveaux de compétences et donc d'employabilité, et probablement une bonne dizaine de dispositifs pour accompagner les restructurations des entreprises de plus de 300 salariés.