Posté 02 octobre 2013 - 06:48
journal l'équipe du jour
Daf, du « taf » au moins jusqu’à lundi...
L’ancien défenseur va poursuivre son intérim sur le banc sochalien à Bordeaux, dimanche. Ses dirigeants, eux, pourraient attendre le lendemain avant de nommer un nouvel entraîneur.
APRÈS UNE JOURNÉE et demie de repos, les joueurs sochaliens, victorieux de Valenciennes (2-0), samedi, ont repris l’entraînement, hier après-midi, sur le terrain annexe du stade Bonal. Mais c’est à plus de 400 kilomètres de là, à Paris, au siège de Peugeot, propriétaire du club doubiste, que se joue une partie de leur avenir. Hier, comme prévu, les auditions des candidats au poste d’entraîneur se sont poursuivies. Après Pablo Correa, Franck Dumas et Marco Simone la veille, Hervé Renard, Jean-Pierre Papin et Jean-Louis Garcia ont été entendus.
On en sait un peu plus sur le calendrier et les modalités de sélection du futur technicien. « La disponibilité immédiate de l’entraîneur ne sera pas un critère de sélection », avait prévenu Laurent Pernet, vendredi dernier, au lendemain du départ d’Éric Hély. Le président délégué du FC Sochaux, en poste depuis mai dernier, est décidé à prendre le temps de la réflexion pour limiter les risques d’erreur de casting.
Rassurés par l’intérim efficace d’Omar Daf, aidé du préparateur physique Bernard Ginès et de l’entraîneur des gardiens Éric Pégorer, les dirigeants sochaliens pensent désormais annoncer le nom de l’élu « en fin de semaine ou en début de semaine prochaine ». Daf sera donc encore sur le banc, dimanche, à Bordeaux.
Correa a ses partisans parmi les dirigeants
À l’issue de cette première phase de sélection, où ont été réunis des techniciens aux profils et aux parcours différents, Pernet, Bernard Maraval, le responsable du recrutement, et Emmanuel Desplats, le directeur administratif, vont retenir deux noms. Ces deux « finalistes » devront passer par une seconde étape et être entendu par Alain Cordier, président de la SASP et relais du propriétaire du club.
S’il est difficile de ressortir deux favoris, alors que le travail de synthèse n’a pas encore débuté, il est clair que Pablo Correa (46 ans) dispose de solides partisans parmi les dirigeants. Malgré les réticences du vestiaire, qui juge l’ancien entraîneur de Nancy (nov. 2002-2011) et de l’Évian-TG (janv.-sept. 2012) trop autoritaire, ne pas le voir figurer parmi les deux finalistes serait une surprise H. De