Je pourrais te citer Sylviane Félix qui est flic la journée et courait la finale du 100m des JO d'Athènes et qui n'est qu'un exemple parmi des centaines d'autres !
Oui alors là on peut en parler aussi. Sylviane Felix comme tous les fonctionnaires sportifs de haut niveau bénéficie d'un statut très particulier lui permettant de s'entrainer sans travailler tout en étant payé. Donc on ne peut parler d'amateurisme ! Ou alors c'est de l'amateurisme version "démocraties populaires". Je ne conteste du reste pas ce système, c'est juste qu'il faut être honnête et exposer la réalité.
Et on sait très bien que les athlètes olympiques sont tous des amateurs "marrons". Tant mieux pour eux ceci dit, mais les histoires à la Rasta Rocket, au niveau des sélectionnés olympiques français, à mon avis y en a pas.
Un petit texte :
Qui sont-ils ?
Dans le sport d’élite, on distingue deux catégories en fonction des disciplines : les amateurs et les professionnels.
Les amateurs ne sont pas salariés. Ils pratiquent le judo, l’escrime, l’équitation, le ski ou encore le tennis de table. Ils sont rétribués de façon plus ou moins transparente via des aides, des bourses et le sponsoring. Leurs ressources peuvent ainsi provenir de l’Etat, des clubs, des conseils généraux, des municipalités qui consentent, par exemple, à participer au financement de leur préparation olympique. Autre cas de figure : l’athlète de haut niveau bénéficie d’un emploi dans l’administration, de grandes entreprises comme La Poste, la BNP, la RATP, les collectivités territoriales. Il est alors salarié, mais jouit d’horaires souples et réduits qui lui laissent le temps de s’entraîner et de participer aux rendez-vous sportifs.
Les champions d’athlétisme perçoivent, eux, des primes versées par les organisateurs de meetings. Certains alimentent aussi leurs revenus grâce au sponsoring et à la publicité. Les boxeurs gagnent leur vie " au combat " : avant chaque match, un montant est fixé par les organisateurs et les managers pour le vainqueur et le perdant. Quant aux joueurs de golf et de tennis, ils sont payés par les organisateurs des tournois auxquels ils participent, en fonction des performances qu’ils réalisent : demi-finaliste, finaliste, vainqueur. Notez qu’il existe un classement de l’Association des tennismen professionnels (ATP), baromètre des meilleurs joueurs mondiaux auquel ne manquent pas de se référer les sponsors pour choisir leurs ambassadeurs sur les courts.
Les professionnels, eux, ont la chance d’avoir choisi une discipline dans laquelle les structures les emploient comme salariés. C’est le cas généralement des sports collectifs comme le football, le hand-ball, le volley-ball ou le basket-ball où les athlètes sont salariés du club, touchent des primes de match et bénéficient bien souvent d’avantages en nature (ils peuvent être nourris, blanchis, logés, posséder une voiture de fonction, etc.).
Le football, avec sa convention collective et sa charte du footballeur professionnel, est le mieux organisé : les joueurs ont un véritable contrat de travail. Le club leur verse un salaire et des primes dont les barèmes minimaux figurent dans la charte.
Le statut est identique en cyclisme, à ceci près qu’il s’agit d’équipes portant les couleurs de grandes entreprises. La société rémunère les coureurs et leur staff technique. En contrepartie, elle bénéficie d’une bonne publicité à chaque performance de l’équipe qui porte son nom. En automobile, les pilotes sont aussi sous contrat, bien que les sommes qu’ils perçoivent n’aient rien de commun avec celle d’un employé ordinaire. Ils sont payés par les écuries de Formule 1 ou les grandes marques.
Source :
http://www.studyrama...id_article=1347OK mais il n'en reste pas moins qu'elle ne gagne pas des millions comme l'affirme duchbarca, qu'elle mérite respect et considération et que l'empêcher de participer aux JO pour les raisons avancées est anormal. On ne mélange pas serviettes et torchons !
Serviettes sales et torchons, surtout.
Sinon c'est clair qu'un débat avec Bayrou peut paraître incongru, même si il a quand même rassemblé quelques millions de suffrages. Mais il joue un jeu risqué.
Quant à ses députés qui rejoignent Sarkozy, encore une fois, ils le font certainement plus par intérêt individuel (ne pas se faire balancer un candidat UMP dans les pattes en juin) que par conviction politique.