Citation (Pierre_Minus @ 26 Jan 2015, 21:08) <{POST_SNAPBACK}>
Vous semblez oublier de considérer les choses selon leur propre point de vue. "Ils n'ont qu'à comprendre ceci, cela", oui oui, mais tu t'improvises pas dur à cuire du jour au lendemain, tu t'imposes pas en claquant des doigts quand t'as passé ta vie à transiger jusqu'à la faiblesse.
Une caricature c'est moqueur, narquois, satirique, bref c'est fait pour piquer. Entre représenter le prophète et se payer sa tête, il y a une marge. Entre s'en offusquer et sortir la Kalach' aussi, certes.
Qu'on achète ou pas Charlie Hebdo importe peu : ça fait tellement de tapage (ou de ramdam oui si on veut) que l'humiliation n'en est que plus mal vécue.
Car c'est une humiliation, une de plus. Une de plus, c'est ce que les mecs concernés ont en tête. A part le ressentiment et la rancœur, je me demande ce qui les tient debout.
Réponse : la religion justement.
La religion, c'est bientôt le seul cadre encore à peu près en place dans certains milieux. Profs, flics, et même leurs propres parents, ils chient sur à peu près tout le monde, quelques fois au sens propre.
Le seul point de repère de beaucoup de jeunes, et même moins jeunes, c'est la religion. Je ne trouve ainsi pas illogique qu'ils en fassent des caisses. Quand un prof se fait insulter, on trouve ça honteux, c'est le même principe, "pas touche à ça, c'est trop important". Les curseurs ne sont juste pas à la même place.
Donnez-moi, ou plutôt trouvez-leur, une raison valable pour qu'ils écoutent une seconde les grandes recommandations d'un Etat qui est à leurs yeux père de tous leurs maux ? Et qui ne fait de toutes façons pas peur à grand monde soyons honnêtes.
Ca fait déjà des années qu'ils n'écoutent plus rien, pourquoi maintenant ? Pourquoi écouter le prof parler de laïcité alors qu'on ne l'écoute plus, voire, alors qu'on ne l'a jamais écouté puisque de toutes façons ça sert à rien de l'écouter état donné qu'on a aucun avenir ?
Une caricature c'est moqueur, narquois, satirique, bref c'est fait pour piquer. Entre représenter le prophète et se payer sa tête, il y a une marge. Entre s'en offusquer et sortir la Kalach' aussi, certes.
Qu'on achète ou pas Charlie Hebdo importe peu : ça fait tellement de tapage (ou de ramdam oui si on veut) que l'humiliation n'en est que plus mal vécue.
Car c'est une humiliation, une de plus. Une de plus, c'est ce que les mecs concernés ont en tête. A part le ressentiment et la rancœur, je me demande ce qui les tient debout.
Réponse : la religion justement.
La religion, c'est bientôt le seul cadre encore à peu près en place dans certains milieux. Profs, flics, et même leurs propres parents, ils chient sur à peu près tout le monde, quelques fois au sens propre.
Le seul point de repère de beaucoup de jeunes, et même moins jeunes, c'est la religion. Je ne trouve ainsi pas illogique qu'ils en fassent des caisses. Quand un prof se fait insulter, on trouve ça honteux, c'est le même principe, "pas touche à ça, c'est trop important". Les curseurs ne sont juste pas à la même place.
Donnez-moi, ou plutôt trouvez-leur, une raison valable pour qu'ils écoutent une seconde les grandes recommandations d'un Etat qui est à leurs yeux père de tous leurs maux ? Et qui ne fait de toutes façons pas peur à grand monde soyons honnêtes.
Ca fait déjà des années qu'ils n'écoutent plus rien, pourquoi maintenant ? Pourquoi écouter le prof parler de laïcité alors qu'on ne l'écoute plus, voire, alors qu'on ne l'a jamais écouté puisque de toutes façons ça sert à rien de l'écouter état donné qu'on a aucun avenir ?
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Il est d'autant plus difficile de parler de laïcité aux musulmans quand elle est utilisé, notamment par le FN, pour stigmatiser la religion musulmane et les pratiques qui l'accompagnent.
Malheureusement, beaucoup de musulmans, perçoivent la laïcité comme une menace pour leur pratique. A mon sens cela s'explique par ce que certains veulent faire de la laïcité, une nouvelle religion tout aussi dogmatique que les autres.
La laïcité a été pensé pour permettre à chacun de pratiquer sa religion librement pas pour obliger les gens à ne vivre leur religion qu'après avoir fermé la porte de leur domicile.
