J'attends d'un manager qu'il manage. ça parait con dit comme ça mais c'est pourtant un vrai sujet.
Qu'est ce qu'on veut ? des moutons ? ... en Ligue 2 particulièrement, nous savons tous qu'il faut de la grinta, des joueurs accrocheurs avec un esprit combatif.
Je ne reproche rien à Sissoko; c'est un avant-centre, il a du caractère, il a faim, il veut jouer ... en même temps si l'avant-centre n'a pas ce caractère je me poserais des questions.
Le vrai reproche, je l'adresse au coach qui n' a pas su l'utiliser ni tenir son vestiaire.
On ne peut pas avoir que des types "premier de la classe" (je caricature volontairement).
On entendait souvent Guegan dire qu'il avait "trop de joueur" en fait il voulait surtout dire qu'il n'arrivait pas à gérer.
Cela a commencé par Do Couto qui n'acceptait pas d'être le remplaçant de Doumbia. Le problème est que Doumbia c'est 11 buts et 6 passes décisives ... il n'y a pas débat.
Pour donner une idée Doumbia a joué 2205 minutes tandis que Kalulu a joué 2204 minutes (pour 6 buts et 3 passes décisives). Ce qui veut dire que le rendement de Doumbia est 2 fois plus important que celui de Kalulu.
Autre comparaison, Sissoko c'est 2231 minutes pour 13 but et 4 passes décisives.
Finalement la rotation était équilibrée sauf que presqu' aucun joueur en était satisfait. Très honnêtement je ne sais pas comment Guégan s'est débrouillé mais il n'a pas réussi à faire que tout le monde soit d'accord avec cette politique de rotation (pour le coupe je trouvais ça très bien).
Sissoko, Kalulu, Doumbia, Mauricio, Weissbeck ... ils étaient 5 pour 4 places (dans le schéma de jeu choisi). Ils aspiraient tous à joueur plutôt 3000 minutes mais sincèrement aucun n'avait la capacité physique pour ça.
Do Couto, Tebily, Mayenda étaient les remplaçants ... plus facile à vivre pour les jeunes.
Alors c'est sur quand tu regardes kalulu qui se bat sur tous les ballons ça fait plus plaisir que d'autres mais à l'inverse son rendement n'est pas exceptionnel.
Je continue de penser que notre secteurs offensifs étaient très bon c'est derrière où on était trop faible.