Je me demande quand même ce que la République a fait de bien pour que 99.99% des musulmans d'origine étrangère soient si bien intégrés.
Si on commence à se faire chier pour les connards qui gravitent autour, on ne s'en sortira pas.
Waow ! Je crois que même les instit's ne parleront plus comme toi. #bienfaitpoureux
Face aux réactions diverses qu'on a pu observer, sans vouloir inverser le pourcentage, je pense qu'une légère pondération est à envisager.
Le 7 au soir, j'avais beaucoup de mal à mettre un nom sur ce que je voyais, surtout sur les comportements de chacun. Et puis j'ai trouvé une définition qui colle tout ou partie à l'ensemble des protagonistes de ce sombre événement : politiques, terros, Charlie, médias et même moi, simple spéctatateur qui a de plus en plus de mal à tirer mes fils de laine rouge entre les punaises de gens tellement opposés qui détiennent chacun la vérité dans un domaine.
LA SCHIZOPHRENIE
LA MALADIE
Qu’est-ce que la schizophrénie ?
Le terme schizophrénie provient du grec Schizein, fendre et Phren, esprit. Dans cette maladie on parle de dissociation de la personnalité, l’esprit est divisé. La schizophrénie se manifeste par des troubles de la pensée, une perte de contact avec la réalité, des émotions inappropriées, des hallucinations, des idées délirantes. Elle s’accompagne toujours d’anomalies du comportement qui perturbent les relations du malade avec sa famille, son activité professionnelle, son fonctionnement social. Cette affection est aussi déroutante qu’inquiétante, d’autant que les comportements du malade paraissent souvent bizarres, imprévisibles, inexplicables.
Quels sont les symptômes ?
Les hallucinations sont des perceptions d’évènements qui n’existent pas dans la réalité. Elles peuvent intéresser les cinq sens. Ces hallucinations ne sont pas toujours désagréables mais peuvent, dans certains cas, devenir terrifiantes. Un schizophrène peut vivre Auschwitz tous les jours dans sa tête, il vit un cauchemar éveillé.
Les délires sont des idées, des convictions personnelles erronées. On ne peut pas logiquement raisonner avec le malade, même confronté à des preuves concrètes, il continue à soutenir fermement ses idées. Les délires peuvent être de grandeur, de persécution, de religion, d’empoisonnement.
La désorganisation de la pensée se manifeste par un décrochage scolaire, un repli sur soi. Le discours devient vague, illogique, parfois incompréhensible. Le schizophrène n’arrive pas à faire le tri de ses pensées tellement elles sont parasitées.
La désorganisation affective atteint les sentiments. L’amour et la haine ne font plus qu’un. Un malade peut être agressif et violent envers ses parents alors que, paradoxalement, il est incapable de vivre sans eux, c’est l’ambivalence. Ceci induit chez les proches une souffrance morale et peut amener au rejet, à la culpabilité.
Quel est l’évolution et le pronostic de la maladie ?
La moitié des cas de schizophrénie débute en quelques jours, voire semaines. L’autre moitié s’installe plus insidieusement en quelques mois, voire années. La maladie peut apparaître à l’adolescence, à la jeune vie d’adulte. L’évolution est variable et dépend de la prise du traitement neuroleptique, de l’accompagnement des professionnels de la santé mentale et de la famille. Elle est favorable en quelques mois ou années dans plus de la moitié des cas. La maladie s’estompe progressivement avec l’âge. Il existe quelques cas de rémission de la maladie.
Quel est la cause de la schizophrénie ?
La schizophrénie est une maladie psychique dont l’origine n’est pas totalement comprise. La seule certitude actuelle, est qu’il n’existe pas une cause unique des troubles schizophréniques. De nombreux facteurs de risque sont impliqués dans la survenue de la maladie et seule l’association de plusieurs de ces facteurs, chez une même personne, entraîne l’apparition de troubles. L’association d’une vulnérabilité biopsychologique avec un stress environnemental peut amener à la schizophrénie.
La vulnérabilité biopsychologique s’explique par un dysfonctionnement des circuits neuronaux régulés par la dopamine, des troubles de l’attention, l’hérédité.
La dopamine est un neuromédiateur qui module le fonctionnement des neurones. Un excès de dopamine serait responsable des délires et des hallucinations. Un défaut de ce neuromédiateur engendrerait, des difficultés cognitives, un repli sur soi, amènerait la lenteur chez le malade. Les troubles schizophréniques seraient liés à des déséquilibres dans l’activité des systèmes de transmission entre les différentes régions du cerveau.
Les troubles de l’attention sont dus à l’afflux trop important d’informations arrivant au cerveau. Celui-ci sature et met plus de temps à faire le tri des informations.
Un facteur d’origine génétique a été suggéré lors d’une étude sur les jumeaux. Chez les faux jumeaux, si l’un est schizophrène, le second risque de développer la maladie dans un cas sur sept à dix. Chez les vrais jumeaux ce chiffre passe à une chance sur deux à trois. La nature de ce qui est transmis est indéterminée. Actuellement, on est certain qu’il n’existe pas un gène ou un chromosome responsable de la schizophrénie mais, qu’il existe un facteur héréditaire qui ne peut à lui seul expliquer la survenue de la maladie. Les malades sont souvent des personnes créatives et hypersensibles, qui sont issus de famille déjà créative.
Quant au stress environnemental, il peut provenir des pressions familiales, des évènements de la vie, du travail. Les stress familiaux influent sur la fréquence ou la survenue de rechutes, mais ne sont en aucun cas la cause de la maladie. Les évènements de la vie sont caractérisés par la rupture d’une relation affective, un échec à un examen, la perte d’un emploi. Le schizophrène est un sujet qui a une vulnérabilité excessive au stress de toute sorte.
Alors oui, réapprenez à discuter du prolétariat avec un skinhead, de la culture avec cet imbécile heureux de Lang, du traitement de nos vieux croulants avec un intégriste musulman, aussi puantes ou chimérique trouveriez-vous leurs idées sur l'immigration ou la laïcité, chacun aura quelque-chose d'intéressant à vous transmettre dans un domaine restreint. Voilà ce qu'il faut faire SPB plutôt que de s'en remettre à Boubaker.
Merci Khaled. ÉDIT : sauf pour Valls le plus schizo des gauchiste ultra-libéral, des pourfendeurs de la haine raciste qui ne supporte pas la vue des arabes et des noirs sur le marché de sa ville.
La démocratie est la croyance pathétique dans la sagesse collective de l’ignorance individuelle
(H. L. Mencken)