Eh bien grand coup de Chapeau à Mr Renard !!
FC Sochaux - Hervé Renard : « Dans quelques années, on se souviendra de cette histoire, car elle sera belle »
Désormais sélectionneur de l’équipe de France féminine, Hervé Renard n’a eu de cesse de garder un œil sur la situation du FC Sochaux ces dernières semaines, en plein Mondial avec les Bleues en Australie. L’ancien entraîneur du FCSM va apporter son aide aux repreneurs. Il nous explique pourquoi.
Comment avez-vous vécu, à distance, les événements qui ont eu lieu à Sochaux ces dernières semaines ?
J’étais en stage pour la Coupe du Monde et j’ai suivi la première option avec Romain Peugeot. J’ai été déçu que les instances n’acceptent pas son projet. Comme tous les gens qui aiment ce club, j’ai été touché. Je n’y ai pas passé beaucoup de temps mais j’en ai gardé un souvenir exceptionnel, celui de gens simples et juste attachés à leur club, dans une région dont je suis tombé sous le charme.
Pourquoi avoir choisi de vous engager personnellement derrière le projet de reprise de MM. Plessis et Wantiez ?
Un jour, au Sénégal, j’ai fait la rencontre de Monsieur Plessis. Le fait qu’il s’investisse dans cette opération de la dernière chance avec Pierre Wantiez, c’est juste magnifique. Je ne pouvais pas ne pas réagir. J’étais en Australie avec Éric Blahic (N.D.L.R. : son adjoint en sélection, précédemment dans le staff de Guy Lacombe à Sochaux), on en a pas mal parlé et je me sentais obligé de participer, même si personne ne m’a demandé de le faire. C’est un peu comme si un membre de ma famille était en souffrance à l’hôpital, il fallait faire quelque chose. Je le fais avec mon cœur, ça me semble important. En plus, les repreneurs sont des gens sérieux. Je suis sûr que, dans quelques années, on se souviendra de cette histoire, car elle sera belle.
« Je ne suis jamais revenu à Bonal »
Jean-Claude Plessis a dit que vous serez sans doute présent à Bonal pour la première de la saison, dans deux semaines…
Je vais tout faire pour, parce qu’il faut apporter du soutien à tout ce club. Je ne suis pas le seul, plein d’anciens joueurs et de gens de la région ont œuvré, cela permet déjà de sauver des emplois et aussi des jeunes au centre de formation. Maintenant c’est leur mission : représenter le FCSM à un très bon niveau. Il va falloir s’accrocher, mais c’est une chance pour eux aussi, c’est déjà arrivé par le passé avec les minots de l’OM. Ils auront la chance d’avoir un soutien populaire inconditionnel. À eux de surfer là-dessus.
Vous jouerez aussi à Bonal en 2024 avec l’équipe de France féminine. Ce sera un moment particulier ?
Oui, c’était une demande de part et elle a été acceptée par la FFF. Ce sera aussi un immense plaisir. Je ne suis jamais revenu à Bonal (depuis la relégation en mai 2014). J’ai toujours dit que je reviendrais pour le match de la montée en Ligue 1. Ce ne sera pas le cas, mais je ferai le maximum pour être là le 1er septembre, dans des conditions spéciales.