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En froid avec son fils depuis de nombreuses années, Claude Malbranque s'interroge, comme tout le monde, sur le départ précipité de son fils de Saint-Etienne, quelques semaines seulement après son arrivée. Mais assure ne pas avoir plus de nouvelles. «Je n'ai pas plus de nouvelles de Steed que vous. Nous sommes en rupture depuis dix ans, depuis son départ de l'OL», a-t-il assuré au Progrès jeudi. A l'époque Steed Malbranque juge son père trop envahissant et décide de prendre la direction de l'Angleterre, sans la bénédiction de sa famille. Une décision que Claude Malbranque ne semble toujours pas avoir digéré, dix ans plus tard. «C'est sa vie ? Et alors ? Qui est-ce qui l'a monté à ce niveau. Je me suis cassé le c... pour le placer dans un beau milieu. Qui a négocié pendant six mois pour son premier contrat à l'OL ? S'il m'avait écouté, il aurait fait une meilleure carrière. Il serait monté en équipe de France».
Et cet épisode stéphanois semble lui donner envie d'en rajouter une couche. «Il fait encore des conneries, la preuve, ce qu'il a fait à Saint-Etienne. On signe et trois semaines après, on part... Je suis le premier à le critiquer». Pourtant, s'il critique ce départ, il ne se l'explique pas pour autant. «Pour moi, il y a anguille sous roche. J'essaie d'imaginer. Peut-être a-t-il reçu d'autres propositions. On a invoqué plein de raisons, avec beaucoup de mensonges. Quand on m'a dit que c'était un problème de santé, j'ai contacté sa belle famille. Et quand je lis que son fils est malade alors qu'il n'a que deux filles !». Si certaines rumeurs ont fait état de son implication dans cette affaire, lui assure y être complètement étranger. «Je vis sans lui, il ne me manque pas. La preuve, je n'ai pas regardé un de ses matches en Angleterre à la télé».
L'Equipe.
La vache, c'est violent !