(Papa Gaulois @ Mardi 17 Janvier 2006 09:01)
Le "problème" des identitaires n'est pas qu'ils soient attachés à la culture française, européenne ou limousine, c'est surtout qu'ils rejettent en bloc (identitaire, ha ha ha) tout ce qui n'est pas ça, et quand tu grattes un peu sous les franges et les petits blousons de cuir bien policés, tu trouves vite la matraque et le bras tendu (fasciste donc).
et hop, encore des raccourcis... 'fin bref
Et stp, les Identitaires on sait ce que c'est et ce qu'il y a derrière, donc tes fines nuances sémantiques, c'est pas la peine.
Je parlais du mot identitaire, en tant qu'individu. Apres c'est sur que l'assoc "bloc identitaire" est beaucoup plus limite.
C'est vrai que ne pas manger du cochon, c'est "culturel". mais comme par hasard, à part quelques bosniaques égarés, ceux qui n'en mangent pas sont arabes, noirs et juifs.
et ceux qui en mangent sont le reste de l'europe, de l'asie, de l'afrique, de l'amérique... mais j'oubliais c'est raciste quand même
Au terme de la loi, c'est équivalent à de la discrimination raciale, le fait de ne pas permettre l'accès à certaines choses en se basant sur des critères religieux.
ben non c'est pas racial (t'aime bien ce mot), rien n'oblige pas les peuples à etre religieux
C'est au pire une discrimination religieuse donc culturelle.
Excuse-nous d'être névrosé quand on en arrive à faire du racisme jusque dans la lutte contre la pauvreté.
les grands mots...
Bon de toutes façons on sera jamais d'accord, donc hop! v'la un article qui fera moins de vagues :
Le trentenaire un brin nostalgique des images Panini
LE MONDE | 16.01.06 | 14h25 •
Cela dure depuis trente ans. Chaque mois de janvier, la fébrilité monte dans les cours de récréation où les petits garçons attendent avec impatience la sortie de l'album Panini du championnat de France de football avec ses centaines de photos de joueurs à coller, et surtout à échanger. Cette année, pour fêter son trentième anniversaire, la filiale française du groupe italien Panini publie à partir du 15 janvier un album " collector" intitulé "Foot 2006" de 96 pages (1,50 euro) avec, en cadeau d'anniversaire, pas moins de 550 stickers dont, délicate attention, soixante-dix sont brillants.
On y retrouve tous les clubs de Ligue 1 avec l'effectif complet et un bilan général. Chacun occupe trois pages destinées à accueillir 22 stickers présentant, comme d'habitude, l'écusson, l'entraîneur, la photo d'équipe et les portraits de dix-huit joueurs accompagnés de leur profil et palmarès. Comme au bon vieux temps.
LES 5-12 ANS, COEUR DE CIBLE
Les autocollants Panini qu'on colle soigneusement dans un grand cahier sont au ballon rond ce que les images pieuses sont à la religion. Pour les garçons (petits et grands) qui adorent le foot, collectionner ces petits rectangles Panini tient du rite, voire du fétichisme. "A l'heure où argent et business font parfois tourner à l'envers la planète football, je me plais à imaginer tout simplement les yeux ronds comme des ballons (des amateurs) à l'idée de remplir l'album", s'attendrit Michel Platini, dont l'image du premier album en 1976 est — hélas — épuisée, dans un éditorial qui ouvre l'album. "Nous fêtons nos noces de perle avec le football", dit Alain Guerrini, PDG de Panini France, dont la société, basée à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes), a réalisé 100 millions d'euros de chiffres d'affaires en 2005 en commercialisant vingt-cinq collections et avec près de 100 millions de pochettes vendues par an.
Pourtant, chez Panini, ces images mythiques ne représentent plus qu'une part minoritaire (20 millions d'euros) de l'activité de la société italienne, fondée en 1961. Celle-ci réalise le plus clair de ses ventes d'images grâce aux personnages de films (Harry Potter), de jeux de console (Pokémon), de bande dessinée (Titeuf) ou de chanteuses, voire de célébrités fugaces de la Star Academy. Selon M. Guerrini, de 40 à 50 millions d'autocollants vendus dans le passé, les ventes sont tombées à 3 millions à la fin des années 1990.
Pour 2006, Panini vise 35 millions d'unités. Pour atteindre cet objectif, la société France mise sur la Coupe du monde de football qui se tiendra en juin en Allemagne. Un événement planétaire qui permettra peut-être de reconquérir les 5-12 ans, le coeur de cible. Avec ses huit filiales (France, Espagne, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, Chili, Brésil et Mexique), Panini dispose d'un réseau de distributeurs qui diffuse ses produits dans près de 110 pays. Selon l'entreprise, il se vend dans le monde environ 7 milliards d'autocollants par an, soit un par terrien.
et puis ça c'est pas mal :
http://www.lemonde.f...1-731435,0.html