Quand je vous lis, je rejoins JL, avec Renard, le vestiaire aurait filé droit, on ne saura jamais si on serait sur le podium, mais les joueurs se comporteraient différemment, c'est certain.
Si l'on s'épargne la question marginale du burrito avec Aulas chez O'Tacos,
La seule idée d'imaginer Kalulu sous les ordres de Renard laisse rêveuse.
Qu'on l'aime ou pas, quelque soit le degré de reproche que l'on adresse à sa bougeotte compulsive, la réalité fait qu'il a su mobiliser à 100% la quasi intégralité des vestiaires qu'il a eu à gérer dans sa carrière, exception faite peut-être de Lille où là période était chaotique (et à vrai dire, je ne sais même pas s'il avait le vestiaire avec lui ou pas).
En L2 à Sochaux, avec ce groupe, j'ai l'intime conviction que nous explosions tout. On ne le saura jamais, c'est mon sentiment.
Mais il n'y aurait pas eu avec lui 10% des problèmes rencontrés depuis un mois. Il y en a même un qui serait sorti du terrain en courant contre Pau au moment de son remplacement, si on s'était trouvé dans une situation analogue.
Bakambu, dont la cohabitation avec le boulard était compliquée, n'avait droit à aucun égard. On a du mal à croire qu'un mec autrement plus vieux mais qui n'a jamais joué en L1 aurait eu un quelconque traitement de faveur.
Tout cela pour dire que le coach est essentiel parce que c'est lui, sur le temps long, qui assure la continuité d'un état d'esprit, d'une motivation, d'une cohabitation, d'une ambition.
Avec Guegan, tout le monde savait qu'on était dans le discount et que la montée éventuelle tiendrait davantage de la qualité de l'effectif en lui-même que de la manière dont le coach saurait le sublimer.
Résultat, les joueurs ont été incapables de faire du dépassement de fonction, et Guegan n'a pas su combler les brèches qui sont apparues dans le vestiaire, bien au contraire.
Sami a fait l'erreur une fois. Il est prévenu : le choix du prochain entraîneur est fondamental.