(David besançon @ Vendredi 6 Janvier 2006 13:17)
(Blachou @ Vendredi 6 Janvier 2006 12:11)
Pour réagir au post de dfec, je trouve De Robien complètement à la masse, surtout quand il parle des méthodes de lecture...
Pourquoi Blachou ? Tu es opposée à la méthode syllabique ?
Je ne suis pas opposée à la méthode syllabique, ni même à la méthode globale, et je ne prétends pas connaître le sujet puisque je n'ai jamais enseigné.
Ceci dit, la "guerre des méthodes" existe depuis des lustres (syllabique vs globale) et semblait toutefois "enterrée" (ou reculée pour mieux sauter ?) depuis janvier 2005 (je crois
). Les enseignants, les chercheurs, etc semblaient s'être mis d'accord sur un compromis : méthode syllabique dominante et recours à la globale dans certains cas. C'est à mes yeux (en théorie en tout cas) le meilleur compromis, et ça semblait l'être pour beaucoup de monde.
Et voilà que De Robien, qui était encore aux transports en mai dernier, se pointe et déclare fier de lui "il faut supprimer la méthode globale" [bon, soit, elle n'est plus utilisée de toute façon] "et les méthodes mixtes" [
].
Qu'il vienne donc m'expliquer comment faire entrer les enfants de maternelle dans la lecture avec la seule méthode syllabique... L + A = LA ok... ensuite quand ils verront le mot "DANS" ils liront "DANSE"... A un moment donné, pour les mots contenant des lettres muettes, qu'on le veuille ou non, on passe FORCEMENT par la méthode globale.
Et la reconnaissance de son prénom pour un enfant de maternelle, c'est pas de la globale peut être ? Difficile à mon avis de passer par la méthode syllabique dans ce cas précis encore...
Et il y aurait tellement d'autres exemples à ce sujet...
Enfin, ce n'est pas les réformes De Robien qui changeront la manière d'enseigner la lecture pour les VRAIS enseignants, mais c'est plutôt le fracas avec lequel il annonce ses conneries (+ les orthophonistes intégristes qui suivent derrière... )
J'trouve ça con...
Qu'il réserve son énergie à une autre réforme (le recrutement des enseignants, entre autres... m'enfin c'est un autre sujet).