Deux, c'est peu effectivement, ça c'est factuel.
Non certes. Mais la crise dure depuis 1 an et demi. L'an dernier, en médecine, le nombre de places comme anesthésiste a royalement augmenté de 2 sur toute la france.Sauf que ça se fait pas du jour au lendemain. Donc j' espère qu'au prochaine présidentielle ,ce sera a l ordre du jour.
La réponse macroniste à cette incurie est de fliquer le français par le français. Ca en démangeait pas mal depuis le départ du Maréchal.
Maintenant pose toi la question suivante, pourquoi seulement deux?
Et bien figure toi que pour former un interne, entre 4 et 5 ans selon la spécialité, il faut des médecins à ses côtés, or ces médecins sont déjà en sous nombre et sont bien au dessus de leur capacité d'encadrant et d'enseignant.
Ouvrir plus de postes, pour le moment, c'est l'assurance d'avoir de futurs médecins non compétant, c'est aussi la raison pour laquelle il n'y a pas plus de places ouvertes en 1ere ou 2eme année de médecine.
La capacité maximale de transmission du savoir au sein des CHU est déjà atteinte voir dépassée.
Sans compter un bon lobbying des médecins établis, plutôt bien représentés à l'assemblée nationale.
Là tu retardes d'une guerre voire de deux. Ce qui était peut-être encore vrai il y a vingt ans, ne l'est plus depuis au moins quinze.
Cela fait maintenant près d'une décennie que les professionnels de santé sont touchés en grand nombre par le burn-out, en particulier les médecins (on parle parfois de un sur deux, et ceci avant la covid) Cet épuisement professionnel est en grande partie lié à la trop grande quantité de patients à soigner. L'offre de soins est maintenant en deçà de la demande dans de nombreux coins de France, conséquence de 50 ans de numerus clausus, mais aussi de la mauvaise répartition des professionnels de santé sur le territoire.
Alors le député, médecin de son état, en connaissance de cause, ça fait bien longtemps que l'idée de défendre son éventuel pré carré l'a quitté. Au contraire, son principal combat à l'heure actuelle, c'est d'augmenter l'offre de soins dans sa circonscription pour le profit sanitaire des ses administrés.