Désespérant ...Merci pour ce résumé. Je connaissais déjà le fait qu'il soit inspiré de joutes populaires même si je ne connaissais pas le nom. C'est d'ailleurs la même chose dans le rugby. Je crois me souvenir qu'il y a encore cette tradition dans quelques villages italiens où les habitants passent plusieurs jours à essayer d'aplatir le ballon dans le village voisin (tous les coups étant bien entendu permis).En lisant le (fameux) livre, on y apprend que les règles du football se basent sur la "soule" qui était une confrontation (ultra violente) de villages au moyen-âge.Tu te rends compte que quand tu argumentes, tu prends toujours ce qui t'arrange. S'agit-il d'un trouble cognitif ?Ce que ça veut dire, c'est que quels que soient vos arguments, le football est à la base un sport de plébéiens, joué par des plébéiens pour des plébéiens, que sa dimension politique était immense, à la fois par sa manipulation par les dirigeants de clubs un peu paternalistes (type Jean-Pierre Peugeot) que par les valeurs (identité de territoire, esprit de camaraderie, solidarité de classe etc.) défendues par les joueurs et les supporters.
Les règles du foot ont été édictées par des élèves de l'Université de Cambridge en 1848. Il s'agissait donc d'après toi de plébéiens...
Si on parle de la réalité et pas de tes fantasmes, c'est seulement après que le foot est devenu un sport populaire.
Moralité : tu aimes bien dire n'importe quoi.
Et que les ouvriers se sont (ré)appropriés ce sport dans les années 1860 lorsque suite à des mouvements sociaux, le samedi après-midi a été déclaré libre. Avec l'aval du clergé et afin d'éloigner les populations des pubs, des clubs de foot ont été montés par des patrons "paternalistes".
Et la façon de jouer des "gentlemen" de Cambridge et autres était très individualiste, contrairement aux ouvriers qui affichaient la solidarité dans leur jeu avec des passes, loin du kick and rush des gentlemen. Donc logiquement les ouvriers ont très vite fini par battre les patrons.
J'en ai pas lu plus pour l'instant.
Malgré cette inspiration populaire, les règles du foot actuel ont été établies par l'aristocratie et donc on ne peut pas voir l'histoire naïvement comme quelque chose de linéaire où tout viendrait du peuple pour être récupéré par une élite. D'ailleurs, la supposée spoliation dont parle John est toute relative car, malgré le coût exorbitant, de nombreuses personnes des classes populaires se sacrifient pour pouvoir se payer le loisir de voir un match à la télé ou au stade.
Justement, les classes populaires n’ont pas à se « sacrifier » pour voir jouer leur équipe, tu le comprends ça ??
Et tu te prétends insoumis, tu prétends donner des leçons de morale économique ?
Tout le problème réside dans l’idée de ce sacrifice, et toi tu me l’apportes comme justification des dérives financières du football ! « La preuve que ce n’est pas un souci, les miséreux continuent à venir même s’ils s’arrachent les boyaux », non mais on croit rêver !
Quant à la linéarité de l´Histoire, je ne suis pas ici pour t’instruire même si tu en aurais dangereusement besoin. Le livre en question est là pour ça et pour t’exposer les exceptions. Pour la clarté du propos, je me concentre moi sur l’origine plébéienne du football et son essence résolument populaire.
Que l’aristocratie et plus tard l’industrie l’aient récupéré, c’est le principe même des réactions élitistes qui tentent de s’emparer d’une passion populaire pour mieux l’aseptiser et la contrôle. Tu n’as pas inventé l’eau chaude en débarquant avec cette nuance, tu passes juste pour un con qui justifie les dérives actuelles parce ce que tu es, au choix, naïf, manipulé, inculte ou de mauvaise foi.
Nous sommes tout-à-fait dans une période où « la haute », à savoir les acteurs de la société de consommation, du spectacle, de la finance, (comme plus tôt les aristos et les curetons) façonne le football à son image et c’est une ANOMALIE de l´Histoire. C’est le principe des dogmes, la noblesse, l’Eglise, aujourd’hui la finance que de récupérer. C’est ce que fait l’industrie de la musique, des fringues etc. avec les mouvements urbains depuis des décennies. Qu’est-ce que tu ne captes pas là-dedans ?
Et je ne suis pas là pour te faire une liste des anomalies de de l’Histoire, mais pour en évoquer le sens global.
Et le sens global de l’Histoire du football, il est celui du peuple, loin des considérations baskonnienne dont tu très fait l’étendard
Tu me consternes. Et j’en ai marre de perdre mon temps à répondre aux oppositions de principe/conneries d’un guignol complètement conditionné et abruti par ce que l’on nous vend comme des fatalités.