Posté 11 avril 2020 - 16:30
Il n'y a pas obligation à l'employeur sauf convention plus favorable à maintenir le salaire net de ses collaborateurs.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que le collaborateur est au chômage, payé par l'unedic (même si l'employeur avance la trésorerie) dans des conditions meilleures que le chômeur inscrit à pôle emploi. 70% du brut soit 82% du net pour la grande majorité car moins de cotisations. Plafond de 4,5 SMIC. Soumis donc à CSG/RDS à taux réduit et aux cotisations de prévoyance/mutuelle.
L'employeur peut unilatéralement décider le maintien de salaire. Auquel son complément est soumis au même régime social que l'indemnité d'activité partielle dans la limite de l'horaire légal.
En conclusion, je ne connais pas la convention des footeux, mais si l'employeur ne pratique pas le maintien, ça ne lui coûtera presque rien excepté des cotisations patronales sur la prévoyance/mutuelle. Tout salarié au delà de 4,5 SMIC étant plafonné, la perte de salaire est croissante au niveau de rémunération.
Et même en pratiquant le maintien intégral ou partiel pour ne pas froisser le vestiaire, les clubs aux très hauts revenus font de grosses économies de charges patronales
Les règles s'assouplissent, décret par décret. Maintenir un salaire net moyen de 6000 euros, on est de l'ordre d'une économie de 80 %.