Omar Daf
#121
Posté 03 septembre 2012 - 10:52
#122
Posté 03 septembre 2012 - 11:07
Je te l'accorde bien volontiers
#123
Posté 17 septembre 2012 - 15:52
#124
Posté 17 septembre 2012 - 16:08
#125
Posté 17 septembre 2012 - 17:17
#126
Posté 17 septembre 2012 - 18:24
La visite medical n'a servi à rien dans son cas, et son salaire aurait put servir à recruter un vrai arriere lateral pour mettre en concurence Corchia, Sauget ou Roussillon ou meme à garder Brechet peut etre..
Bref, je n'ai rien contre l'homme au contraire, mais le principe me reste en travers de la gorge.
On pouvait proposer à Teddy une place dans le staff pour prendre en charge Pouplin ou Cross.
#127
Posté 17 septembre 2012 - 18:53
#128
Posté 18 septembre 2012 - 08:55
La visite medical n'a servi à rien dans son cas, et son salaire aurait put servir à recruter un vrai arriere lateral pour mettre en concurence Corchia, Sauget ou Roussillon ou meme à garder Brechet peut etre..
Bref, je n'ai rien contre l'homme au contraire, mais le principe me reste en travers de la gorge.
On pouvait proposer à Teddy une place dans le staff pour prendre en charge Pouplin ou Cross.
On ne recrute pas un joueur fragile comme Daf à 36 ans pour l'aspect sportif. Nul doute que dans l'esprit du club, les latéraux sont Sauget/Corchia - Roussillon/Carlao/Mikari.
Bréchet était un des plus gros salaire du club pour 5 matchs joué en 2011.
Sportivement, depuis son retour des Pays-Bas, il n'avait plus la même influence qu'avant.
De toutes façons, ça n'est pas avec le salaire de Daf qu'on pourrait payer le salaire de Bréchet qui, en outre, ne jouait pas au même poste. Donc pas comparable.
Quant à Richert, des propositions lui ont été faites : non seulement il les a refusé mais il a clairement dit qu'il ne pouvait pas rester au club tant que Lacombe en serait le président.
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Critères pour choisir un sport : si tu es grand, tu peux faire basketeur; si tu es costaud, tu peux faire rugbyman; si tu es con, tu peux faire footballeur.
#129
Posté 18 septembre 2012 - 14:09
Daf a une licence de joueur dont la fonction essentielle est de jouer. Bien entendu, je comprends qu'à son âge et dans sa condition, l'aspect sportif ne soit plus primordial et qu'il a aussi été rappelé pour des motifs d'expérience, de prise de parole dans le vestiaire, d'encadrement...
N'en reste pas moins qu'au moment où on a besoin de lui, il est blessé.
Attention ! Ces posts peuvent choquer un jaune public.
#130
Posté 18 septembre 2012 - 17:58
Hély a dit qu'il comptait sur le retour de Daf et Sauget pour amener un peu d'expérience sur le terrain. Je ne serais pas surpris de voir Omar titulaire au Parc.
#131
Posté 05 octobre 2012 - 09:04
#132
Posté 05 octobre 2012 - 20:41
#133
Posté 22 novembre 2012 - 20:45
En tout cas je suis bien curieux de voir son niveau, mais je suis quand même bien pessimiste. J'espère me tromper.
#134
Posté 22 novembre 2012 - 21:23
fauteuil, c'est pas plutôt le duo déambulateur/chaise roulante ?
En espérant le voir au moins rejouer un match avec le FCSM
http://www.hostingpi...uxthird2011.png
#135
Posté 22 novembre 2012 - 23:48
L'etat d'esprit du groupe sera une clé essentiel pour le maintien et Omar est donc primordial au groupe.
Quant au terrain, je ne doute pas qu'il saura répondre présent pour quelques piges..
#136
Posté 23 novembre 2012 - 09:08
Omar DAF était d'abord un joueur de foot destiné à renforcer en tant que remplaçant un secteur faible de l'équipe (au moins en quantité) et parmi cette population, il avait en plus des qualités de relai de l'entraineur, grand frère, ... et, ce qui ne gâche rien, acceptait avec enthousiasme de venir à Sochaux.
Aujourd'hui, au tiers du championnat, alors que Mikari a été blessé, alors que Sauget a été blessé, alors que Peybernes est blessé, force est de constater que sur le plan sportif au moins, c'était une fausse bonne idée.
Bien sûr Daf aura un rôle au sein du club les années prochaines m'a t-il semblé comprendre et réduire son retour à cette défaillance de 4 mois, serait trompeur, mais il n'en demeure pas moins que qaund un club se sauve à la dernière journée d'un championnat, réussir son recrutement en termes de joueurs imméditaement opérationnels et compétitifs, est une idée à prendre en considération.
Attention ! Ces posts peuvent choquer un jaune public.
#137
Posté 15 décembre 2012 - 12:32
#138
Posté 17 décembre 2012 - 01:23
Tu as peut être un scan de l'article stp ?
#139
Posté 17 décembre 2012 - 10:11
SOCHAUX- BREST (20 heures)
Le défenseur sochalien a tout connu : la L 2, la L 1, la Coupe d’Europe, cinq Coupes d’Afrique des nations, une Coupe du monde. Mais, à trente-cinq ans, pas rassasié, le Sénégalais a décidé de revenir à Sochaux, son club.
SOCHAUX – (Doubs)
de notre envoyé spécial
OMAR DAF EST CHEZ LUI à Bonal. Il pousse les portes battantes, traverse la salle de musculation et décide de se poser dans la salle de vie cosy des joueurs, avec le bar, la télévision, les murs orange, les canapés. La parenthèse brestoise (2009-2012) n’était qu’une parenthèse, plutôt heureuse avec son numéro 25 dans le dos (celui du Doubs) et une accession en L 1 en 2010. Mais son essence, c’est Sochaux. Douze années dans une première vie (1997-2009), six mois depuis son retour l’été dernier. Pour Alex Dupont, son entraîneur en Bretagne, « c’est le dernier pour qui le maillot veut dire encore quelque chose. Vous vous rendez compte ? Douze ans dans le même club ! »
Plus que son envol de Dakar, à dix-sept ans, c’est son arrivée dans la ville de Peugeot, en 1997, qui lance sa vie de joueur et d’homme. Il s’y est marié, avec une fille de Montbéliard, y a connu sa première expérience professionnelle, après un drôle d’exil en Belgique, en 1995, qui n’avait rien de fiscal.
« Un recruteur belge venait souvent au Sénégal. Au départ, il devait m’envoyer au Standard de Liège mais il s’est pris la tête avec les dirigeants. J’ai atterri à Westerlo, en D 2 belge. Il a pris sa commission et je ne l’ai jamais revu. » Westerlo, quand même, c’est la province flamande d’Anvers et pour un jeune Sénégalais c’est un calvaire. Isolé dans le vestiaire, dans la vie, Daf prend sur lui, s’entraîne le matin, seul, en attendant la séance dusoir :« J’avais rêvé et là, c’était la réalité. Cela m’a rendu plus fort tout de suite. » Il est loin, le quartier Reubess deDakar, l’Institut culturel français et les matches de l’OM en Coupe d’Europe des clubs champions diffusés sur grand écran, qu’on regarde debout, serrés, « comme à un concert. Il fallait arriver tôt » ! Le petit Daf se faufilait pour voir Basile Boli, le jeune adulte en fera autant pour quitter la Belgique au bout d’une saison, le temps de retrouver son frère à Thonon, qui évolue en CFA. Là-bas, il se fait remarquer par Sochaux. Pas de visu par un recruteur mais grâce à France Football, qui attribue des étoiles au meilleur joueur de chaque équipe. Daf les collectionne et, comme le club doubiste est abonné au magazine, il signe très vite son premier contrat pro, en 1997. Peut-être pas le meilleur investissement du club d’un point devue sportif, Daf n’ayant joué que 109 matches de L 1 et 67 de L 2 dans le Doubs en douze ans, la faute à une série de blessures pénibles. Mais, humainement, le Sénégalais, quart-finaliste de la Coupe du monde en 2002 face à la Turquie (0-1 a.p.), est la bonne pioche, « quelqu’un qui ne vous laisse pas indifférent, selon l’ancien Sochalien Jérémie Bréchet, aujourd’hui à Troyes. Je l’ai observé, il a cette capacité à rester fier et serein même dans la galère. Il a souffert avec ses blessures mais n’a jamais rien dit. » « Je ne veux pas faire dans la guimauve, mais Omar, c’est une belle personne », assure l’ancien président doubiste Jean-Claude Plessis. Faruk Hadzibegic, qui l’a lancé en Ligue 2, sans hésiter, est conscient d’avoir eu sous le coude « un excellent professionnel, un exemple pour l’ensemble du milieu. Quand il y avait un problème, il était là pour le régler. Il facilite la tâche de ses entraîneurs ». Bernard Maraval, actuel responsable du recrutement à Sochaux et son ancien coéquipier, l’a côtoyé tout gamin : « Il était très attentif aux conseils des anciens. Je ne l’ai jamais vu foufou. Il se faisait respecter sur le terrain tout en étant respectueux, c’est une frontière difficile à trouver. C’est pour ça qu’on a voulu son retour, car il est écouté. »
Il les aura tous séduits, sauf Francis Gillot, sur la fin, qui décide de ne pas le prolonger en 2009. Pourtant, « c’est plus qu’un joueur, estime Plessis. C’est une personne qui fait le lien entre les jeunes, les anciens, les différentes confessions religieuses. Il est toujours au milieu et règle tous les problèmes.» Et il n’en pose pas, même quand les offres de transfert arrivent au siège du club, sans réponse favorable. L’Ajax, Newcastle, Fulham l’ont dans le viseur mais, en cette saison 2003-2004, Sochaux joue la Coupe de l’UEFA et le retient. « Soit on fout le bordel, soit on respecte son contrat. Je ne pouvais pas jeter tout ce que j’avais vécu ici, je suis allé jusqu’au bout de mon contrat », lâche-t-il sans amertume. Pourtant, dans la foulée du refus de Plessis de le transférer, son destin de footballeur bascule en novembre 2003, à Milan contre l’Inter (élimination en seizièmes de finale, 2-2 à domicile, 0-0 au match retour). Il prend un vilain coup, les ennuis physiques suivent. Il dérouille même, ses périostites à répétition (inflammation du tibia) ne le laissent pas en paix, il ne dit rien. « Avant les matches, il mettait des glaçons sur le tibia pour se soulager, se rappelle son ancien président. Juste parce que, derrière, il voulait jouer la CAN. La sélection, c’est tout pour lui. » Il la découvre à neuf ans, devant sa télévision, lors de la Coupe d’Afrique des nations en Égypte de 1986. Il n’a pas oublié Jules Bocandé, Thierno Youm, son idole Oumar Sène, « le maillot Adidas vert et blanc. Tout au long de ma carrière, cela a été mon moteur ». En juin 1999, le fax atterrit à Sochaux, première sélection avec les Lions de la Teranga, contre le Mali : « Je l’ai lu plusieurs fois, j’avais des frissons. Tu joues pour ton club, c’est déjà fort car tu représentes une région. En sélection, c’est tout un pays, tu as dix fois plus de pression. Avec l’émotion, j’avais couru partout et à dix minutes de la fin j’avais voulu sortir car j’étais cuit (rires). » Le garçon ne sait pas s’arrêter, incapable de laisser son corps souffler un peu. Oscar Ewolo le revoit à Brest, alignant les sprints quand les plus jeunes filaient se mettre au chaud : « Je lui disais, quand il faisait des pompes après les séances : “Oh, coupe un peu !” Mais Omar, il ne lâche pas. » On le dit fragile, forcément au regard de son passé à l’infirmerie, il « pousse trop la machine » (Alex Dupont) sans geindre. Comme lorsque, avec le club breton, il se retourne et se luxe le coude, sur le terrain de Bonal (3-1 , le 7 avril 2011), un comble. La scène est effroyable. Dupont, dans le vestiaire, furieux, hurle de voir les secours mettre deux plombes à venir le chercher pour le transporter à l’hôpital. Daf ne dit rien, se contente d’un « coach, ce n’est pas grave, ça va aller ». Le capitaine brestois Ahmed Kantari s’en souvient : « Il souffrait le martyre, il faisait comme si de rien n’était car il ne voulait pas effrayer sa femme et ses enfants, qui étaient au match. C’est ça Omar, un altruiste. Ce que j’ai appris avec lui, c’est la sérénité. Sur le terrain, qu’il fasse une très belle action ou qu’il se rate, il ne sort pas de son match. »
Pour l’instant, à cause d’une blessure à un ménisque et même s’il a réintégré le groupe depuis septembre, celui qui a été élu meilleur latéral gauche de l’histoire de Brest n’a pas fait profiter ses jeunes partenaires de son expérience, sur le terrain du moins (aucun match cette saison). Le technicien franc-comtois Éric Hély ne veut pourtant pas le cantonner à ce rôle de leader de banc, même s’il est conscient de son impact : « Je l’ai eu souvent en réserve lors de sa dernière saison (2008-2009). Cela ne lui faisait pas plaisir mais moi, j’adorais. Avec lui, on gagnait tous nos matches, les jeunes l’écoutaient, il s’impliquait à fond. Cette saison, il n’est pas en préretraite. Être homme de vestiaire, cela ne l’intéresse pas. Il n’acceptera jamais d’être remplaçant. » Peut-être même qu’à l’issue de son contrat, en juin prochain, il reconsidérera sa reconversion dans la formation, pourtant déjà actée avec le président Alexandre Lacombe.« Ils sont fous de lui laisser cette possibilité de jouer encore. Ils sont morts, il est capable de continuer cinq ans !, s’amuse son ami Ewolo. Mais, sérieusement, si je suis président de club, je lui fais signer un CDI. » Lacombe n’en est pas là mais loue « sa mentalité au-delà de la norme, il prend du recul sur les événements. Ce n’est pas Omar, c’est monsieur Daf. C’est quelqu’un qu’on aime croiser dans la vie ».
La sienne, il la juge heureuse malgré les blessures (fracture de fatigue en 2006 et 2007, rupture des ligaments croisés en 2011) qui l’ont peut-être éloigné d’une carrière plus riche encore : « Quelque part, cela donne beaucoup d’humilité. Tu te crois indispensable et tu te rends compte que le club avance, avec ou sans toi. Cela m’a empêché de faire de belles choses comme joueur mais comme homme, j’ai beaucoup appris. Je n’ai pas le droit de me plaindre. Ma mère m’a toujours dit : “La vie n’est pas facile mais il faut se la rendre facile.” Si tu attends qu’on te donne les choses, tu n’y arriveras pas.» Un peu comme les buts ? Avec Daf, un portrait ne risque pas d’être noyé par les statistiques. Le Lavallois Ewolo se remémore : « Son fils m’a demandé un jour : “Pourquoi il ne marque pas de but mon papa ?” (Rires.) Omar, il est dans la lignée d’Adjovi-Boco qui, à Lens, n’a jamais marqué même quand ses coéquipiers lui avaient offert un penalty ! » « C’est vrai que mon fils me disait : “Mais pourquoi tu ne frappes jamais ?” C’est venu de là, j’ai voulu faire plaisir au petit. » Un but, un seul, mais quel but, contre Lille (3-1, le 7 avril 2012). Une frappe de trente-cinq mètres, « sans réfléchir. Landreau a été surpris aussi. Il s’est dit : “C’est Omar, je ne risque rien !” (Rires.) » « C’est son seul défaut, jure Bernard Maraval, qui a pourtant bien cherché. On aimerait bien qu’il nous en marque un ou deux cette saison. » Daf se défend, amusé : « Si j’avais été adroit devant le but, on m’aurait fait jouer devant. Si on m’a mis derrière, c’est qu’il y a des raisons ! » Notamment une, selon Kantari : « Quand tu le chauffes, que tu lui mets un coup, il peut avoir les abeilles (rires). Sur le coup, il ne dit rien, ne parle pas, mais alors derrière, qu’est-ce qu’il va te mettre ! » Bréchet le qualifie de « boucher (rires). Sur son côté, il fait du petit bois. Mais c’est franc du collier, ce n’est pas un fourbe. Il te “boîte”, tu le “boîtes”, mais à la fin on se serre la main. » Jusqu’au bout, ce Daf est donc un mec bien qui déroule le fil d’une vie pas banale et déjà bien remplie. Il n’a pas vu le temps passer. On est dimanche après-midi, il est tard, le stade est vide et il n’a pas les clés (pas encore). Finalement, il trouve une porte ouverte. Il glisse sa bouille ronde dehors, sourit : « Ça caille. » Mais il s’en moque, « le Sage » est bien, il est à Sochaux.
YOHANN HAUTBOIS
#140
Posté 17 décembre 2012 - 19:01
J'espère qu'on reverra Omar sur le terrain au moins une fois cette saison.
Eric Tabarly
#141
Posté 19 décembre 2012 - 02:29
#142
Posté 19 décembre 2012 - 23:09
Faut dire que t'avais le temps.
#143
Posté 20 décembre 2012 - 00:50
#144
Posté 20 décembre 2012 - 06:12
Merci à ce journal d'exister quand même.
La phrase qui tue le club : "Là-bas, il se fait remarquer par Sochaux. Pas de visu par un recruteur mais grâce à France Football, qui attribue des étoiles au meilleur joueur de chaque équipe. Daf les collectionne et, comme le club doubiste est abonné au magazine, il signe très vite son premier contrat pro, en 1997."
Ouf, on est abonné à FF, c'est une bonne nouvelle.
SALL, The pride of Juraside
#145
Posté 20 décembre 2012 - 09:10
#146
Posté 20 décembre 2012 - 10:29
Merci à ce journal d'exister quand même.
La phrase qui tue le club : "Là-bas, il se fait remarquer par Sochaux. Pas de visu par un recruteur mais grâce à France Football, qui attribue des étoiles au meilleur joueur de chaque équipe. Daf les collectionne et, comme le club doubiste est abonné au magazine, il signe très vite son premier contrat pro, en 1997."
Ouf, on est abonné à FF, c'est une bonne nouvelle.
Le père LATOMBE a certainement résilié l'abonnement pour faire des économies...
Eric Tabarly
#147
Posté 23 janvier 2013 - 20:07
Édit : "qui plus est dans l'axe de la défense"
#148
Posté 23 janvier 2013 - 21:48
Attention ! Ces posts peuvent choquer un jaune public.
#149
Posté 13 février 2013 - 23:36
En tout cas ce mec ne trichera jamais, et on va avoir besoin de guerriers si on veut sortir du bourbier actuel...
" J'avais une maison au bord de la mer. Mais pour aller à la plage, il fallait passer devant un bar. Je n'ai jamais vu la mer..."
#150
Posté 13 février 2013 - 23:40
Franchement au vu de son match à Montpellier il mérite d'être titulaire, surtout quand on voit les matchs de Kante.