Pointage sur l'actu'
#14401
Posté 25 février 2013 - 16:49
#14402
Posté 25 février 2013 - 17:04
#14403
Posté 25 février 2013 - 18:04
Un grand respect pour le proviseur, le conseil de discipline et le rectorat!!!
La victime doit quitter son collège pendant que l'auteur des violences n'est même pas renvoyé!
Comme il est dit dans l'article, les directives sont de ne virer personne des collèges.
J'espère juste que sa prochaine victime sera un prof où le provisieur!On verra bien leurs réactions!
Aucune sanction pour un trauma crânien c'est quand même du n'importe quoi!
#14404
Posté 25 février 2013 - 18:10
La politique décrétée, et c'était la même sous Sarkozy, est de ne pas mettre dehors les élèves jusqu'à leur 16 ans.
#14405
Posté 25 février 2013 - 18:27
Elle vit en 1978 la mère ?
Un conseil de discipline avec renvoi de l'élève l'aurait fait atterrir dans un autre établissement, c'est souvent se passer la patate chaude.
#14406
Posté 25 février 2013 - 20:41
Alors on fait quoi ?
#14407
Posté 25 février 2013 - 20:44
#14408
Posté 25 février 2013 - 20:45
La politique décrétée, et c'était la même sous Sarkozy, est de ne pas mettre dehors les élèves jusqu'à leur 16 ans.
Il y a clairement dysfonctionnement dans ce cas là.
Le conseil de discipline avec exclusion définitive s'imposait évidemment.
Sans résoudre bien sûr le problème de l'élève exclus mais ça a au moins valeur d'exemplarité.
Ne généralisons pas, la grande majorité des établissements font au mieux leur "travail " avec le peu de moyens et de liberté dont ils disposent.
#14409
Posté 25 février 2013 - 22:22
Alors on fait quoi ?
On lui fait promettre qu'il ne recommencera pas.
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Critères pour choisir un sport : si tu es grand, tu peux faire basketeur; si tu es costaud, tu peux faire rugbyman; si tu es con, tu peux faire footballeur.
#14410
Posté 25 février 2013 - 22:43
#14411
Posté 25 février 2013 - 23:51
Ben ouais, ou alors comme les vieux réacs (ouille) dans ton genre, on le flagelle, on le fouette, on le sort définitivement du système, on le laisse crever dans un caniveau.
Quitte à caricaturer le propos des gens, allons-y.
#14412
Posté 26 février 2013 - 00:01
On le met au boulot ?
Lui faire empiler les parpaings par 5°C (ou souder deux fils par 50°C, au choix) permettrait peut être de mieux utiliser une énergie qui ne demande sans doute qu'à être canalisée ?
#14413
Posté 26 février 2013 - 07:01
Ben ouais, ou alors comme les vieux réacs (ouille) dans ton genre, on le flagelle, on le fouette, on le sort définitivement du système, on le laisse crever dans un caniveau.
Trop light. On lui arrache la tête et on lui pisse dans le corps par le cou.
Et on suspend les allocs éventuelles aux parents.
Le mieux serait d'essayer de lui trouver des racines du sud, au pire turques ou roumaines, au mieux algériennes.
J'ai bon là?
SALL, The pride of Juraside
#14414
Posté 26 février 2013 - 07:53
#14415
Posté 26 février 2013 - 09:51
Ben ouais, ou alors comme les vieux réacs (ouille) dans ton genre, on le flagelle, on le fouette, on le sort définitivement du système, on le laisse crever dans un caniveau.
Quitte à caricaturer le propos des gens, allons-y.
C'est quoi pour toi "on le sanctionne" ?
Parce que dans ce cas précis, moi, je n'ai pas vu de sanction.
Tiens, je vais faire mon vieux réac moi aussi : si on a bien le prénom de la victime, on n'a pas celui de l'agresseur. Le proviseur aurait-il eu peur de prendre des sanctions ?
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Critères pour choisir un sport : si tu es grand, tu peux faire basketeur; si tu es costaud, tu peux faire rugbyman; si tu es con, tu peux faire footballeur.
#14416
Posté 26 février 2013 - 10:10
Parce que dans ce cas précis, moi, je n'ai pas vu de sanction.
Ce n'est pas mon souci, je ne défends pas le fait qu'il n'y ait pas eu de sanction.
Mon problème, ce sont les gens qui réclament l'échafaud pour ce gamin et pensent que tout est simple comme bonjour et se résume à "il fera cent lignes, une heure de colle, dix heures de TIG, changera d'établissement et ne fera plus chier personne". C'était peut-être fructueux y a 50 ans ça.
#14417
Posté 26 février 2013 - 10:38
Alors puisque l'exclusion est exclue, faut trouver autre chose. Dire que les punitions diverses, faut pas le faire parce que c'est has been... oui mais si c'est ça ou tendre l'autre joue ?
Crawl back to the top
Something pulls you up
And a voice says you can't stop
Then I started swimming
I was going down
But now I started
Winning
#14418
Posté 26 février 2013 - 10:40
On le met au boulot ?
Lui faire empiler les parpaings par 5°C (ou souder deux fils par 50°C, au choix) permettrait peut être de mieux utiliser une énergie qui ne demande sans doute qu'à être canalisée ?
A la vue de la débilité profonde du gamin, il ne finira pas prix nobel...
Au mieux il terminera maçon coffreur à trimer sur les chantiers par -15°C en hiver, par +40°C en été, au pire en tôle et son corps lachera 3 ans après la retraite. Quelle belle vie !
Et plus probablement, il remplira les files d'attente du pôle emploi.
Le mieux serait d'aller chercher le problème à la source en supprimant toutes les aides de l'Etat au parents, mais dans un pays de culs bénis bien pensant nostalgiques des Droits de l'Homme (quelle connerie...), il y aura toujours quelques associations populistes pour crier au scandale...
#14419
Posté 26 février 2013 - 10:42
Alors puisque l'exclusion est exclue, faut trouver autre chose. Dire que les punitions diverses, faut pas le faire parce que c'est has been... oui mais si c'est ça ou tendre l'autre joue ?
Rien ne remplace l'éducation des parents à mon sens... Donc à part l'espoir d'une prise de conscience...
#14420
Posté 26 février 2013 - 10:51
Parce que dans ce cas précis, moi, je n'ai pas vu de sanction.
Ce n'est pas mon souci, je ne défends pas le fait qu'il n'y ait pas eu de sanction.
Mon problème, ce sont les gens qui réclament l'échafaud pour ce gamin et pensent que tout est simple comme bonjour et se résume à "il fera cent lignes, une heure de colle, dix heures de TIG, changera d'établissement et ne fera plus chier personne". C'était peut-être fructueux y a 50 ans ça.
Je n'ai rien lu de tel ici.
La réaction de beaucoup (dont moi), c'est l'absence de sanction.
Parce qu'il y a un juste milieu entre l'absence de sanction et l'échafaud.
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Critères pour choisir un sport : si tu es grand, tu peux faire basketeur; si tu es costaud, tu peux faire rugbyman; si tu es con, tu peux faire footballeur.
#14421
Posté 26 février 2013 - 11:04
Parce que dans ce cas précis, moi, je n'ai pas vu de sanction.
Ce n'est pas mon souci, je ne défends pas le fait qu'il n'y ait pas eu de sanction.
Mon problème, ce sont les gens qui réclament l'échafaud pour ce gamin et pensent que tout est simple comme bonjour et se résume à "il fera cent lignes, une heure de colle, dix heures de TIG, changera d'établissement et ne fera plus chier personne". C'était peut-être fructueux y a 50 ans ça.
Je n'ai rien lu de tel ici.
Réclamer qu'il puisse être traîné d'établissement en établissement à chaque écart, aussi grave soit-il, ça s'y apparente.
#14422
Posté 26 février 2013 - 11:08
A une sanction trop dure ?
Et que dire de la victime qui elle a du changer d'établissement ?
Pour l'agresseur, cette absence de sanction équivaut à un blanc seing pour recommencer.
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Critères pour choisir un sport : si tu es grand, tu peux faire basketeur; si tu es costaud, tu peux faire rugbyman; si tu es con, tu peux faire footballeur.
#14423
Posté 26 février 2013 - 11:18
Parce que dans ce cas précis, moi, je n'ai pas vu de sanction.
Ce n'est pas mon souci, je ne défends pas le fait qu'il n'y ait pas eu de sanction.
Mon problème, ce sont les gens qui réclament l'échafaud pour ce gamin et pensent que tout est simple comme bonjour et se résume à "il fera cent lignes, une heure de colle, dix heures de TIG, changera d'établissement et ne fera plus chier personne". C'était peut-être fructueux y a 50 ans ça.
Quelques coups de triques n'ont jamais coûté cher à personne et leur rusticité est comprise d'emblée même des plus obtus sans raisonnements alambiqués.
D'ailleurs, la baguette de 3 mètres était le sceptre de l'instituteur du cours préparatoire de l'après guerre !
#14424
Posté 26 février 2013 - 11:27
Mais qu'est-ce que le système éducatif d'il y a 50 ans aurait à envier à celui d'aujourd'hui ?
Engendrait-il davantage d'exclus, de délinquants ou d'analphabètes ? De par les exemples que j'ai autour de moi, je ne le crois pas pour ma part, mais c'est une question.
#14425
Posté 26 février 2013 - 11:38
Non seulement cela ne les a pas empêché de devenir des hommes respectables (avocat, agent immo, notaire,...) mais ils regrettent cette époque et déplorent le laxisme d'aujourd'hui.
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Critères pour choisir un sport : si tu es grand, tu peux faire basketeur; si tu es costaud, tu peux faire rugbyman; si tu es con, tu peux faire footballeur.
#14426
Posté 26 février 2013 - 11:53
Plus sérieusement, l'exemple que je cite toujours c'est celui du voisin de mes parents, un vieux cheminot (75-80 ans je dirais) à la retraite qui passait chez le coiffeur et mettait son costume pour aller prendre des photos d'identité. Et qui remplissait ses papiers (je l'avais aidé pour sa voiture) avec une écriture d'une beauté parfaite - j'avais jamais vu ça et venant de lui c'était très surprenant.
Mais énormément de gens de sa génération sont comme lui.
Je ne connais pas les détails des politiques d'éducation appliquées depuis 50 ans mais chacun peut voir le résultat et je crois qu'il n'est pas fameux.
#14427
Posté 26 février 2013 - 12:09
Sur les 24 heures en primaire par exemple, seulement 9 sont consacrées au français (c'était 15 il n'y a pas si longtemps) et 5 aux maths.
(bon, on va virer au topic vieux cons, c'était mieux avant ).
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Critères pour choisir un sport : si tu es grand, tu peux faire basketeur; si tu es costaud, tu peux faire rugbyman; si tu es con, tu peux faire footballeur.
#14428
Posté 26 février 2013 - 12:15
Mais qu'est-ce que le système éducatif d'il y a 50 ans aurait à envier à celui d'aujourd'hui ?
Engendrait-il davantage d'exclus, de délinquants ou d'analphabètes ? De par les exemples que j'ai autour de moi, je ne le crois pas pour ma part, mais c'est une question.
Le système éducatif d'il y a 50 ans correspondait à la société d'il y a 50 ans.
Que dans votre grand idéalisme ou naïveté (c'est selon), vous restiez bloqué sur une utopie voulant qu'on puisse un jour revenir à la société de 1960, c'est une chose. Que celle-ci ait, en réalité, évolué et qu'il faille donc évoluer avec elle en est une autre. La famille (un principe que vous adorez tous, n'est-ce pas) n'est plus la même, on ne peut plus traiter un gamin en 2013 comme on le faisait en 1960, alors qu'aujourd'hui un sur deux est obligé de trimbaler ses affaire chaque jour, chaque semaine, ou toutes les deux semaines d'une maison à l'autre, d'une rue à l'autre, d'un village à l'autre. L'autorité disparaît de nombreux foyers, et tous les enfants ou adolescents auxquels j'avais à faire et qui se retrouvaient dans des difficultés similaires à celui qu'on s'amuse à broyer dans les médias depuis deux jours, sont principalement instables parce qu'ils n'ont aucun cadre chez eux. Pour penser une seule seconde qu'une heure de colle, une exclusion de un, deux ou sept jours, voire pire un changement d'établissement puisse l'aider à devenir meilleur, il faut vraiment que vous n'ayez pas foutu les pieds dans un collège depuis belle lurette. Le gamin en question a 12 ans, il est scolarisé dans ce collège depuis six mois, et vous pensez que le changer d'établissement l'aiderait à devenir moins violent ? Cette hypothèse peut être envisagée quand le corps éducatif du collège en question n'a plus aucune solution en réserve. En attendant, il existe de multiples moyens d'accompagner cet élève autrement que par le tout répressif. Qu'il paye pour sa faute est la moindre des choses, mais derrière il faut l'encadrer tout en protégeant ses camarades, puisque les parents semblent incapables de le faire. La vie scolaire est là pour ça, qu'on leur donne plus de moyens également. La sanction sans être accompagnée de discussions, d'un suivi spécifique, ça ne marche plus aujourd'hui.
Je me marre en lisant tranxen parler des coups de règle sur les doigts et dire que c'était quand même cool. Ben ouais, mais quand le môme venait se plaindre chez les parents, il en reprenait une derrière. Aujourd'hui, un parent sur trois discute la moindre punition et débarque dans l'établissement pour s'expliquer avec le professeur, le surveillant ou le principal. Concentrez-vous sur l'abandon par les parents de l'éducation de leur enfant plutôt que vous en prendre à l'Education Nationale qui fait avec ce qu'elle a, pas toujours bien certes, mais elle n'est pas aidée.
#14429
Posté 26 février 2013 - 12:33
- Un enfant fait une connerie à l'école, (parce qu'en dehors il est exemplaire).
- Quelqu'un assiste à la connerie et surtout le fait remonter officiellement.
- L'établissement s'empare du problème et solutionne en fonction des éléments du dossier.
- La sanction ne correspond pas aux attentes du plaignant.
- On prévient les médias ( problème à l'école c'est vendeur)
- L'opinion crie à l’incompétence du système scolaire.
- Le système scolaire crie aux manques de moyens mis à dispositions par l'état et les collectivités locales.
- L'état et les collectivités crient aux désengagements éducatifs des parents
- en parallèle la police dit faire son jobs mais la justice les mets en porte-à-faux.
- La télé passe des reportages sur la brigade des mineurs et les JAF et dans les grosses crises des reportages sur les Camp de redressement aux states.
- L'opinion est rassuré.
- Chacun retourne à sa petite vie.
- Un enfant fait une connerie à l'école, (parce qu'en dehors il est exemplaire).
Le nom des fous est écrit partout, le nom des fins est écrit sans fin
#14430
Posté 26 février 2013 - 12:47
Que dans votre grand idéalisme ou naïveté (c'est selon), vous restiez bloqué sur une utopie voulant qu'on puisse un jour revenir à la société de 1960, c'est une chose. Que celle-ci ait, en réalité, évolué et qu'il faille donc évoluer avec elle en est une autre. La famille (un principe que vous adorez tous, n'est-ce pas) n'est plus la même, on ne peut plus traiter un gamin en 2013 comme on le faisait en 1960, alors qu'aujourd'hui un sur deux est obligé de trimbaler ses affaire chaque jour, chaque semaine, ou toutes les deux semaines d'une maison à l'autre, d'une rue à l'autre, d'un village à l'autre. L'autorité disparaît de nombreux foyers, et tous les enfants ou adolescents auxquels j'avais à faire et qui se retrouvaient dans des difficultés similaires à celui qu'on s'amuse à broyer dans les médias depuis deux jours, sont principalement instables parce qu'ils n'ont aucun cadre chez eux. Pour penser une seule seconde qu'une heure de colle, une exclusion de un, deux ou sept jours, voire pire un changement d'établissement puisse l'aider à devenir meilleur, il faut vraiment que vous n'ayez pas foutu les pieds dans un collège depuis belle lurette. Le gamin en question a 12 ans, il est scolarisé dans ce collège depuis six mois, et vous pensez que le changer d'établissement l'aiderait à devenir moins violent ? Cette hypothèse peut être envisagée quand le corps éducatif du collège en question n'a plus aucune solution en réserve. En attendant, il existe de multiples moyens d'accompagner cet élève autrement que par le tout répressif. Qu'il paye pour sa faute est la moindre des choses, mais derrière il faut l'encadrer tout en protégeant ses camarades, puisque les parents semblent incapables de le faire. La vie scolaire est là pour ça, qu'on leur donne plus de moyens également. La sanction sans être accompagnée de discussions, d'un suivi spécifique, ça ne marche plus aujourd'hui.
Je me marre en lisant tranxen parler des coups de règle sur les doigts et dire que c'était quand même cool. Ben ouais, mais quand le môme venait se plaindre chez les parents, il en reprenait une derrière. Aujourd'hui, un parent sur trois discute la moindre punition et débarque dans l'établissement pour s'expliquer avec le professeur, le surveillant ou le principal.
+1, je voulais écrire un truc comme ça mais tu le fais mieux que moi
La place de l'enfant a changé dans la société. Viens se rajouter à l'abandon des parents, la surprotection de certains enfants. On parle souvent "d'enfant roi". Le système éducatif, déjà malade, doit faire face d'une part aux carences de certains parents en matière d'éducation mais aussi doit se protéger pour éviter tout procès. Bref... des solutions je n'en vois pas... à part se mordre la queue.