Pour la deuxième fois depuis son départ de Sochaux (la première s'était déroulée le 9 mai dernier, 2-1 pour le FCSM), Jérémy Ménez sera de retour au Stade Bonal avec le maillot de Monaco, samedi à 17h10. Un rendez-vous d'une « saveur particulière » mais sans pression spéciale. Il aura également l'occasion de croiser son ancien président, Jean-Claude Plessis, qui ne l'a pas épargné cet été. Ce qui ne lui a pas fait plaisir. En forme sur la lancée d'une jolie fin de saison dernière, l'attaquant de 20 ans demeure serein et souhaite confirmer la victoire décrochée face à Metz (2-0), mercredi.
«Jérémy, vous retrouvez Sochaux, votre ancien club, samedi, c'est toujours un rendez-vous particulier...
Oui car c'est mon ancien club mais l'année dernière, j'ai déjà joué contre eux donc je commence à avoir l'habitude. Même si là, c'est vrai que c'est au Stade Bonal et que ça fait toujours un peu bizarre. Ca a une saveur particulière car c'est là-bas que j'ai commencé et où j'ai été formé. J'ai connu le foot professionnel et des entraîneurs grâce à qui je suis là aujourd'hui. Ca a été la base de tout donc je ne peux que remercier les gens qui m'ont aidé. C'est là-bas que tout a commencé et j'espère que tout va bien se terminer. J'ai encore des amis là-bas, des gens qui ont été importants pour moi. Il y a certains jeunes avec qui j'étais et qui sont aujourd'hui en pro. J'ai joué notamment avec Quercia, Erding et El-Bounadi.
Vous allez retrouver votre ancien président Jean-Claude Plessis qui n'a pas été tendre avec vous cet été (« Je ne veux pas prendre le risque qu'un joueur se sente mal à l'aise dans le groupe. J'ai connu ça avec Jérémy Menez, qui m'avait pourri le groupe », avait déclaré le président sochalien sur RMC Info cet été).
Ce sont des choses qui arrivent. Il y a des gens qui aiment ouvrir leur bouche dans les journaux, à la radio et dès qu'on les a en face, ils ne sont « pas là ». Ce n'est pas grave. Je ne dirai aucun mal sur lui, c'est un bon président. Je sais que je n'ai rien à me reprocher, j'ai passé des bonnes années à Sochaux. S'il s'avance vers moi pour me serrer la main ? Je ne sais pas du tout comment je réagirai... C'est une personne plus âgée que moi, je lui dois le respect, c'est quand même quelqu'un qui a été là pour moi. Il ne faut pas cracher non plus dans la soupe mais je pense qu'à un moment donné, même si c'est vrai que je suis jeune, il y a un certain respect à avoir envers certaines personnes. C'est pas beau d'avoir parlé ainsi mais bon, c'est comme ça.
France Football