Que c'est pour moi à partir de cette élection là, qu'à commencé tout ce système où l'individu est au centre de tout que tu décris plus haut et qui dur depuis 40 aujourd'hui.Que veux-tu me dire, sachant que j'ai envie de les étriper l'un et l'autre ?
Pas à partir de cette "élection", à partir de cette "période".
L'impulsion, elle est donnée par Reagan et Thatcher. "L'élection" de Mitterrand, elle tient quelques promesses l'espace d'un an. Le drame, il surgit en 1983, quand il se range dans le sillage des autres, parce qu'on considère que la mondialisation, la financiarisation et le libre-échange sont une fatalité et un horizon de bonheur.
Je te rassure (ou je t'inquiète), mais Mitterrand n'était pas "de gauche". J'ai appris à me rendre compte de la supercherie. La gauche n'a sans doute plus été au pouvoir depuis Blum.
Et tant qu'elle se pincera le nez devant quelques-uns des concepts civilisationnels fondamentaux, privilégiant les obsessions bourgeoises pour les procédures, les points médians, la suppression du sapin de Noël et j'en passe, elle continuera à creuser sa tombe.
Mitterrand pas de gauche ?! Tu rigoles ! Hollande un homme bien à gauche sur le plan des mœurs et au niveau sécuritaire, on a quand-même commencé à perdre la notre sous son mandat, se défini comme son fils spirituel.