Le déficit commercial de la France est important. Environ 6-7 milliards par mois. Et cela ne va pas en s'améliorant.
J'ai vu au JT un classement des pays avec lesquels le déficit de la France était le plus important.
Aucune suprise, la Chine et l'Allemagne arrivent en tête.
Mais en trois ou quatre avec 6.6 Mds l'année dernière, se trouve... la Belgique.
Je me demandais, à part les frites et le chocolat, qu'est-ce qu'on peut bien acheter à nos amis belges pour qu'ils exportent bien plus en France que nous en Belgique ?
Relations économiques
Selon les données de la Banque nationale de Belgique, la France est restée en 2009 le 1er client de la Belgique et son 3ème fournisseur, derrière les Pays-Bas et l’Allemagne (la France était le 2ème client et 3ème fournisseur de la Belgique en 2008 selon les données françaises). Parallèlement, la Belgique a été notre 4ème client et notre 2ème fournisseur selon les Douanes Françaises. Sur les trois premiers mois de 2010, la Belgique est même devenue notre 3ème client devant l’Espagne et s’est maintenue au 2ème rang de nos fournisseurs.
En dehors du commerce très dynamique des produits pharmaceutiques ( +34,4% pour les exportations et +53,7% pour les importations), les échanges commerciaux franco-belges se sont contractés en 2009 sous l’effet de l’affaiblissement du commerce mondial avec un recul de 18,3% des exportations françaises en Belgique et de 20,9% des importations françaises de produits belges (chiffres douanes françaises). Cette diminution est légèrement supérieure à celle du commerce français avec le monde qui a reculé respectivement de 17,7% et de 18,3% l’année dernière). La chute a été particulièrement importante pour les exportations de produits métallurgiques et métalliques ( -27,9%), les machines industrielles et agricoles ( -29,3%) et le secteur des déchets industriels et ménagers ( -48,1%).
Le déficit commercial structurel de la France s’est mécaniquement réduit, passant de 9,6 milliards d’€ en 2008 à 6,8 milliards d’€. Cette évolution doit cependant être considérée comme purement conjoncturelle car la structure de ce déficit n’évolue que très peu par rapport à 2008. Le solde de nos échanges est toujours entièrement dépendant du secteur des énergies, notamment des hydrocarbures (avec un solde négatif de 7,2 milliards d’€ pour ce seul secteur).
source:
Diplomatie