"Vous vous positionnez donc pour reprendre le FC Sochaux ?"
R. Peugeot : " Je précise que ma démarche est personnelle, qu'elle n'engage en rien ma famille et encore moins le groupe PSA (*). Ce n'est pas un dossier que je traite avec les membres de ma famille, à part mon père. En 2015, j'avais formulé une offre de 7M€ au moment de la vente du club, mais elle n'avait pas été retenue. Je n'ai pas la prétention d'arracher le FCSM aux mains des propriétaires chinois. Ils ne sont pas vendeurs, je ne peux donc pas l'acheter. Mais je suis toujours concerné et à la moindre opportunité, je me positionnerai.
(*) La famille Peugeot ne détient aujourd'hui que 13,1% d'actions du groupe PSA.
Et si romain etait mytho ?
Crois tu que la famille Peugeot le laisserait faire ce genre de déclarations ?
Je sais par un ancien joueur du FCSM qui n'est pas Bazdarevic, qu'une partie de la famille Peugeot est très attachée au club, autant que nous et même plus sûrement puis que c'est leur grand père qui l'a fondé. Il est indéniable que ceux-ci souffrent autant que nous et que la vente du club n'est pas de leur fait.
Face au trou noir qui s’apprête à nous aspirer et au néant qui nous servira de futur si on continue comme ça tant Li fait preuve désormais de son manque d'argent et de la difficulté à diriger depuis Hong Kong, je ne puis que lire attentivement ce que nous dit Romain Peugeot.
Il nous apprend qu'on lui a proposé d'investir dans d'autres clubs : j'en déduis qu'il est en capacité d'investir, donc qu'il en a les moyens.
Il nous confie aussi qu'il viendrait entouré de multiples investisseurs, ce qui en cas de défaillances d'un nous met plus à l'abri qu'en cas de défaillance de Techpro par exemple.
Il était là sur le terrain, je m'en souviens j'étais dans les tribunes, lors de l'inauguration du nouveau stade, avec son grand père et son père, il ne tombe pas du ciel asiatique ou de la manche de Worbe, c'est un pur sochalien.
Pour finir, depuis toujours Sochaux c'est Peugeot et Peugeot est Sochaux, comment peut-on lui faire un procès d'intention ?
Il est depuis le départ le choix qui légitimement aurait du être fait. N'oublions pas que le groupe Lisi, qui s'était positionné au départ compterait des Peugeot à son capital. Comment les industriels de la région ne suivraient-ils pas un Peugeot ?
Je refuse, comme pour Li, de juger avant les actes. Il a pour lui la persistance de son projet, il n'a pas renoncé, sûrement l'a-t-il approfondi, puisse-t-il être le sauveur que nous attendons tous.