C'est con, mais personnellement, je ne trouve pas que le club a perdu son identité depuis sa vente. Au contraire, je n'ai jamais perçu autant de proximité supporters/joueurs /dirigeants.
C'est terrible mais en plus d'avoir le même sentiment que toi je trouve plaisir à revoir le sportif reprendre la main sur le bungalow. Je retrouve avec bonheur cet équilibre d'avant Plessis.
T'as de la chance de pouvoir écrire ça Alain et de n'avoir qu'une seule personne qui te tombe dessus pourtant tu as tellement raison
Je suis content de voir que la gestion sportive de monsieur Li commence a etre percue .....
Les relations supporters/joueurs/dirigeants c'est du sportif ?
Petite question à Lejeun/ Alain Formais et Lamthie25, à l'époque pre-plessis, était il courant de faire des motions de censure envers la direction ?
Merci également de me décrire l'identité du club et les différences engendrées sous la présidence Plessis. Comme je n'ai pas connu cette période, je ne peux pas mesurer la "perte".
Prenons un exemple concret : les ultras !
Fliqués, emmerdés, soupçonnés, insultés par Plessis j'étais au local du stade un soir ou tellement ivre il titubait en sortant de la voiture et nous insulta, méprisés par son successeur, à peine estimés par Pernet qui cherchait surtout à ne pas les exciter et à composer avec eux.
Désormais derrière les buts, ils mettent à ce que tout le monde dit, à commencer par les joueurs, une super ambiance et poussent vraiment l'équipe, parfois même entrainent tout le stade. Ils sont enfin comme dans la plupart des enceintes sportives de France derrière les buts.
Voilà une des choses qui change et nous fait revenir à la période Thouzery ou les ultras commençaient en tribune sud et à la mi-temps passaient en nord...
Période ou l'entraineur bossait sans que Mr Thouzery, un vrai Monsieur, ne s'occupe du sportif. Il avait tellement de qualités, d'instruction, de savoir qu'il n'avait pas besoin du foot pour doper son égo.
Sûrement à l'époque aussi la famille Peugeot tenait encore la direction du groupe et du site, donc avait pour l'équipe, le club, les yeux de Chimène. Il y avait l'affect. A la fin de l'ère PSA ante Tavarès, le FCSM n'était plus qu'un caillou dans la chaussure...
Puis il y a eu Calvet, le début de la fin pour le site de Sochaux même si ça n'était pas perceptible à l'époque, Paris prenait le pouvoir sur Sochaux... Il y a eu Daget, gestionnaire en mission commandée, catastrophique en beaucoup de choses mais qui eut le bon goût de faire venir Specht qui choisit Jean Fernandez qui su sportivement reprendre enfin la main.
Plessis a profité de la dynamique Fernandez nouveau stade. Il a laissé un palmarès mais à quel prix ? Nous le payons aujourd'hui même si son nom reste attaché à l'une des périodes les plus glorieuses du club avec celle des années 30 niveau titres.