Vous semblez ignorer dans la masse de noms que vous nous balancez en pâture un des critères essentiel en plus du diplôme d'entraineur : avoir déjà fait monter un club en Ligue 1...
Je connais bien un entraineur qui a réussi cet exploit par deux fois avec des équipes aux effectifs tout riquiquis et qui n'a pas pu exprimer tout son talent lors de son passage au club il y a peu et qui nous avait informé bien avant que tout cela n'éclate au grand jour de la dérive du club, Clyde peut en témoigner, il s'agit vous l'aurez reconnu de l'immense Mécha Bazdarevic...
J'admets que Cartier par ses choix, ses réparties aussi parfois m'a désarçonné mais il nous a rendu tellement de fierté avec nos parcours en coupe, il a redonné tellement de brillant au blason du FCSM quand tout était si noir et que le club menaçait de sombrer avec cette demie-finale et le sauvetage in-extremis que de le voir payer de cette manière cette deuxième partie de saison me chagrine quand même tant l'équité ne me semble pas respectée. La deuxième lame devra passer vite et couper les têtes qui ont failli. Comment peut-on alors que nous menons 2-1, à onze contre dix reculer et ne plus pouvoir sortir de nos trente mètres comme samedi lors des dix interminables dernières minutes ?
Qui peut m'affirmer qu'il s'agissait de la volonté de Cartier de nous faire jouer ainsi ? Il s'agit bien de la faillite d'une majeure partie du groupe sur le terrain. La plupart des gars de cette équipe n'ont pas de coffre, pas la résistance nécessaire à la Ligue 2 prompts qu'ils sont à se liquéfier, démissionner et disparaitre du jeu, du soutien, des propositions, tels des masochistes à qui seule la défaite ferait du bien.
Comment après l'indigeste première mi-temps de Strasbourg ont-ils pu récidiver ainsi samedi ? On mène 1-0 et puis plus rien. Que l'on ne vienne pas me chanter que Niort a un super groupe et un jeu de rêve. Que cette équipe soit devant nous est tout simplement inconcevable. Strasbourg aussi ne devrait pas y être mais les bougres ont faim, ne lâchent rien. les nôtres sont repus de leur suffisance. Comment être sur le podium à la trêve et refuser de continuer à jouer le jeu ?
Comment ce groupe, donc Cartier, qui fit trembler le grand Monaco qui vient de battre Dortmund, le poussant aux tirs au but, en se jetant sur tous les ballons, en les remontant vitesse grand V, a-t-il pu dès le match suivant et jusqu'à samedi refuser le combat, abandonner sa défense la meilleure de la première partie de saison aux vents mauvais des boulevards dans l'axe, les côtés...
Je garde de Cartier cette magnifique première mi-temps contre Brest à Bonal, cette première place jusqu'à la 91ème minute ou le groupe lâcha tout en deux minutes chrono, et l'après match ou Albert péta les plombs à la question légitime d'Hervé Blanchard au sujet du troisième but qui change tout suivant qui le marque. Le tournant de la saison se situe là me semble-t-il à posteriori, les joueurs démissionnant face à l'enjeu, premier et imperceptible renoncement annonciateur des suivants.
J'entends parler de directeur sportif qui manquerait, d'un Cartier autoritaire dont le discours ne passerait plus, d'un président absent, c'est clair même si skype peut réduire le phénomène, mais cela ne me convaincra jamais que c'est la cause de la trouille des grands garçons sur le terrain alors qu'ils mènent 2-1 à onze contre dix. Beaucoup manquent d'intelligence, de motivation, d'amour du maillot et tout simplement d'honneur.