Je n'ose croire qu'une boite avec un chiffre d'affaire de 23 M€ puisse être à la tête d'un club, même de L2, on ne passerait même pas le prochain passage devant la DNCG !
Ca n'a rien à voir : ça dépend du budget que les (supposés) futurs repreneurs Chinois vont présenter (ou pas).
S'il est prévu par exemple, à hauteur de 8M€, la DNCG le validerait sans doute. Rien que les droits TV s'élèvent à environ 4 ou 5M€ pour une équipe moyenne de L2, il me semble (évidemment dans notre cas, une telle coupe dans le budget supposerait d'arrêter la formation et liquider l'effectif).
On imagine mal les présidents de Clermont, Laval ou Créteil mettre la main à la poche à hauteur de plusieurs centaines de milliers d'euros par an. C'est ce qu'a fait Rousselot à Nancy, il a reconnu publiquement qu'il ne pouvait pas continuer à mettre sa famille en péril (ce sont ses mots, il gère des supermarchés Leclerc, un président de club c'est pas forcément un milliardaire). Une vie de boulot ruinée par un ramassis de brêles gominées, non merci.
La plupart des clubs tournent en autonomie, en faisant avec un ou plusieurs gros sponsors, plusieurs plus petits, les recettes au stade, les droits TV et les ventes de joueurs. Le gros actionnaire qui passe l'éponge sans broncher, c'est "exceptionnel".
Il faut s'attendre à ce que nos moyens diffèrent très sensiblement.