La direction du Tour devrait fixer des primes égales entre la 2e et la 10e place du classement général.
Là, nous avons des gens qui préfèrent préserver tranquillement leur 2e, 3e, 4e place plutôt que de prendre des risques pour choper la 1ère, quitte à descendre à la 5e si ça se passe mal. Ca donne une course statique, où tout le monde s'observe, se surveille, où personne n'ose rien, sauf dans l'ultime col de l'ultime étape de montagne, ce qui toutefois ne créera jamais un écart de plus de deux minutes. Les étapes escamotées jusqu'à la dernière de haute-montagne, on a l'habitude depuis la fin de l'ère Armstrong. Il faut casser cette dynamique, et si le 4ème n'a rien à gagner de plus que le 10ème, il osera sans doute davantage.
Je suis tout à fait d'accord avec toi.
Pourtant, il y avait de quoi faire dans les Alpes. Mais, entre les deux montées de l'Alpe d'Huez, l'étape monotone de hier et celle d'aujourd'hui, il y a de quoi être déçu.
Plus personne ne tente rien et défend son bout de gras et ses primes, ses points UCI.
Franchement, qui va se rappeler dans six mois que Kreuziger et Mollema ont fait 5e et 6e. Ils n'ont jamais attaqué en 3 semaines.
Peut-être aussi que les organisateurs devraient dessiner un parcours en évolution avec le cyclisme en condensant les difficultés en fin d'étapes (des étapes plus courtes mais plus difficiles) et en limitant les contre la montre qui ont joué un grand rôle dans les écarts au général.
Mais, rien de nouveau également. Le cyclisme est un sport bien condensé entre des Sky, qui bien content de l'échappé de Rolland, ont tout de suite ralenti pour empécher les attaques et dire aux Movistar, si ça vous intéresse, c'est à vous de rouler.
Et pour Quintana, tout le monde le voit futur vainqueur d'un grand tour. On en reparle dans 1 ou 2 ans, car je me rappelle d'une phrase d'Hinault pas plus tard qu'en début de Tour. " A mon époque, on avait Herrera et Parra, mais, ils perdaient plusieurs minutes dans la plaine, où le rôle de mon équipe était de les épuiser. Après, on gérait et on s'en faisaient des alliés".