Foot - ESP : Javier Clemente dérape sur Eto'o
«Je croyais que ceux qui crachaient étaient ceux qui descendaient de l'arbre». Javier Clemente, l'entraîneur de l'Athletic Bilbao a clairement dérapé dimanche soir en conférence de presse Javier Clemente après la défaite de son équipe au Camp Nou de Barcelone (2-1) lors de la 19e journée de la Liga. Allusion directe à l'accrochage entre le défenseur de l'Athletic Bilbao, Unai Exposito, et l'attaquant du Barça, Samuel Eto'o. Ce dernier lui aurait craché au visage.
L'international camerounais est régulièrement pris à partie dans les stades espagnols par des supporters radicaux qui imitent des cris de singe lorsqu'il touche le ballon. Le dérapage de Clemente n'est pas sans rappeler celui de Luis Aragones en octobre 2004. Lors d'un entraînement, le sélectionneur de l'équipe d'Espagne avait traité Thierry Henry de «nègre de merde» («negro de mierda») en s'adressant à José Antonio Reyes, coéquipier de l'attaquant français à Arsenal. Aragones s'était par la suite excusé d'avoir «offensé» qui que ce soit. La Fédération espagnole de football avait condamné en mars 2005 son sélectionneur à une amende de 3000 euros pour ces propos.
«Je croyais que ceux qui crachaient étaient ceux qui descendaient de l'arbre». Javier Clemente, l'entraîneur de l'Athletic Bilbao a clairement dérapé dimanche soir en conférence de presse Javier Clemente après la défaite de son équipe au Camp Nou de Barcelone (2-1) lors de la 19e journée de la Liga. Allusion directe à l'accrochage entre le défenseur de l'Athletic Bilbao, Unai Exposito, et l'attaquant du Barça, Samuel Eto'o. Ce dernier lui aurait craché au visage.
L'international camerounais est régulièrement pris à partie dans les stades espagnols par des supporters radicaux qui imitent des cris de singe lorsqu'il touche le ballon. Le dérapage de Clemente n'est pas sans rappeler celui de Luis Aragones en octobre 2004. Lors d'un entraînement, le sélectionneur de l'équipe d'Espagne avait traité Thierry Henry de «nègre de merde» («negro de mierda») en s'adressant à José Antonio Reyes, coéquipier de l'attaquant français à Arsenal. Aragones s'était par la suite excusé d'avoir «offensé» qui que ce soit. La Fédération espagnole de football avait condamné en mars 2005 son sélectionneur à une amende de 3000 euros pour ces propos.
