Il n'est pas possible d'obliger des chercheurs à des résultats, mais le suivi de leur activité , c'est le minimum.
Si les responsables des Universités ne savent pas organiser eux même le contrôle des activités de Recherche , il faut qu'ils changent de job.
...A moins bien sûr que la pusillanimité ne soit le critère principal de leur maintien.
L'activité des chercheurs est déjà suivie. Pour une UMR CNRS ou CEA par exemple, il faut rendre des comptes chaque année (liste des publis, des conférences, etc...), on est inspectés tous les deux ans minimum, en personne, pour voir qui fait quoi, comment ça tourne, etc. Un prof qui glande et/ou ne publie pas sera repéré direct, et son directeur de labo aura pour mission de lui botter le cul. Pour les sanctions officielles, désolé, je les connais pas...
Là, le souci c'est qu'il n'est pas question de débusquer ceux qui ne foutent rien, en appliquant par exemple un seuil (de publis, de confs, etc...) en-dessous duquel un chercheur est considéré comme glandeur.
Non, dans le cas du décret, les chercheurs seront notés (ou classés, peu importe). Ca suppose que dans une discipline donnée, ou même dans un labo donné, des gens s'estiment capables d'évaluer la "valeur relative" des chercheurs. Pour plein de raisons, c'est impossible de faire ça !
Et après, admettons qu'il y ait un classement, ou une note, comment ça se passe ? On fait une grosse foire aux enseignements, les mieux notés se servent les premiers dans la quantité qu'ils désirent, ensuite les suivants, etc ?
On peut apprendre de l'Histoire des peuples que les peuples n'ont rien appris de l'Histoire (G. W. F. Hegel)