Posté 13 mars 2013 - 11:04
Les responsabilités sont largement partagées avec Plessis, il n'a pris "personne en otage" (d'ailleurs il faudrait arrêter avec cette expression utilisée à tort et à travers), et n'en a certainement pas rien eu à foutre de l'entraînement, Blahic et Blachon faisaient très bien le boulot, et ça tombe bien, le mois de juin est davantage du ressort du préparateur physique que de l'entraîneur en chef. Plessis et Lacombe ont joué à qui avaient la plus grosse, ça a duré trois semaines, ils se sont séparés à l'amiable, point final, une histoire d'amour qui finit mal mais en aucun cas le club n'en a pâti. Bijotat est arrivé le 10/15 juillet, tu parles d'une "urgence", d'autant que Plessis avait annoncé Le Guen pendant des jours, c'est dire que si Bijotat est venu au raccro et, c'est parce que Plessis s'est planté sur ses premiers choix et pas parce que Lacombe est parti, or puisqu'il y avait premiers choix (et lequel !), on ne peut pas parler d'urgence.
Lacombe, c'est un trophée après des décennies de vide, c'est Dortmund, Milan, c'est Bonal imprenable, c'est Sochaux/Strasbourg 3-0, c'est Diawara et Flachez qui font mumuse devant Cissé alors qu'on mène 3-0 et qui se font piquer la balle par deux fois (au moins on se marrait à l'époque !), c'est la mise en valeur absolue de l'identité du club, son jeu, son état d'esprit. En gros, c'est du jeu, du foot, du spectacle, de la gagne. Ca c'est Lacombe, alors j'en ai franchement rien à branler qu'il ait voulu absolument partir parce que son entente avec le gros était devenue impossible, c'était sans doute mieux pour tout le monde ! C'est un goutte d'eau dans l'océan de son oeuvre à Sochaux, club qu'il a toujours respecté par la suite.
S'il y a une tâche à son bilan, ce serait davantage ses relations conflictuelles avec Richert et Pagis, notamment avec ce dernier, car nous l'avons perdu à cause de cela (et en plus pour une bouchée de pain).
"Hé camarade, si les jeux sont faits, au son des mascarades on pourra toujours se marrer !"