En effet, mon ami Samosman, quand il aura terminé le difficile exercice de justifier comment il pouvait être si enthousiaste il y a deux ans et si critique aujourd'hui à propos de Gillot, ce qui peut lui prendre un certain temps, dont tu voudras bien l'excuser, d'autant que tu ne sembles pas en manquer, t'expliqueras que le jour où on mettra comme au patinage des notes artistiques au football, Sverkos pourra avoir son intérêt, mais tant que r'bouler la balle au fond des cages conservera un peu d'importance, Privat n'a pas grand chose à envier au blondinet.
J'ajouterai, en m'exprimant beaucoup plus simplement que lui, qu'en plus Sloan pouvait dégager une ou deux balles sur les corners concédés bien généreusement par ses jeunes acolytes, tandis que Sverkos, malgré un bon mètre quatre vingt, n'en a pas piqué une de la saison.
Non mon opinion est faite, et, comme d'habitude, votre conviction suivra, Sverkos est une feignasse.
Que ce soit une fegniasse talentueuse qui manifeste par son indolence une propension à la bouderie anti coach, ou que ce soit un artiste de salon qui a trompé plus souvent ses recruteurs que mon ennui, ou le gardien adverse, à la limite, je n'en ai rien à secouer.
Je vais au stade, je paie et je me gèle les couilles je ne suis pas comme le parisien, un doigt dans le cul l'autre sur la Zap à disserter sur l'élégance potentielle du geste qu'aurait été en mesure de réussir sa majesté Sverkos, si elle avait daigné actionner un peu les jambons.
Je suis un être frustre, à la limite du stupide, je prise le football allemand. Je ne me suis jamais emmerdé en voyant jouer Frau ou Djibril Cissé, dont j'ai lu ici où là, qu'ils n'étaient pas les plus grands techniciens, souvent en voyant paître Sverkos, c'est à cette aune auguste que le jugement se fait.
Sverkos, ici et maintenant, est une daubasse.
épicétou.